Pourquoi l’Europe protège le terroriste Dhina et ses acolytes d’El-Djaz’ara
Par Abdelkader S. – Une source informée a révélé à Algeriepatriotique la collusion entre l’ancien chef terroriste Mourad Dhina et le Parti socialiste français sous l’ère Mitterrand. Cette source explique, notamment, pourquoi le fondateur du Front islamique du djihad armé (FIDA) et ses acolytes de Rachad sont «tolérés en Europe». «Avant tout, Mourad Dhina, qui se présente aujourd’hui comme défenseur des droits de l’Homme dans les pays arabes et spécialement en Algérie, a été désigné en 2002 comme membre de l’instance exécutive du FIS à l’étranger», rappelle notre source. «Mais, précise-t-elle, la réalité est complètement différente de ce que les pseudo-experts de l’antiterrorisme avancent en Europe et, surtout, à Paris.»
«Mourad Dhina était, en réalité, dirigeant et fondateur du groupe armé algérien dénommé El-Djaz’ara, dont les membres étaient, eux, derrière la création du FIDA, impliqué, dans les années 1990, dans les assassinats des intellectuels et des journalistes algériens», explique notre source, selon laquelle «la mission principale de ce groupe était de s’attaquer spécialement aux intellectuels et aux différents services de sécurité, policiers, gendarmes et militaires». «En clair, ajoute notre source, s’attaquer à l’Etat pour gagner la confiance et le ralliement de la population.»
La stratégie de ce groupe de s’attaquer seulement à l’Etat algérien lui a permis d’être approché par les services secrets français, la DGSE, avec lesquels les dirigeants de ce groupe terroriste entretenaient des relations étroites dont, bien sûr, Mourad Dhina, souligne notre source, qui précise que «les responsables politiques français, dont François Mitterrand, ont toujours compté sur ce groupe criminel pour défier l’Etat algérien».
«Ceci a été bien confirmé par une note secrète du feu le général Philippe Randot, chargé de la coordination du renseignement, déclassifiée et publiée par Mediapart sur son site French Leaks, où ce général décrivait les responsables de cette mouvance comme étant des amis de la France en Algérie et à Paris. Dans le jargon du monde du renseignement, c’étaient des agents recrutés pour s’attaquer à l’Etat algérien. Tant que ces terroristes d’El-Djaz’ara s’attaquaient seulement à l’Etat algérien, ils étaient protégés et même aidés par les services secrets français», fait savoir notre source, qui en veut pour preuve irréfutable le fait que «leurs activités dans la capitale française, leur liberté de circulation et même de création d’un mouvement étaient largement tolérées, voire encouragées».
«Ce scénario et cette stratégie de la France, nous les avons vus en Syrie, où la France a aidé les groupes terroristes qui ne s’attaquent qu’à l’Etat syrien, comme c’est le cas des Casques blancs qui ont été reçus par François Hollande lorsqu’il était président, alors que cette organisation est la pâle copie d’El-Djaz’ara de Mourad Dhina dans les années 1990», note notre source, qui ajoute que le même principe est appliqué au Yémen où Mourad Dhina a des contacts avec des djihadistes sur place.
«Le mouvement fantomatique Rachad ne compte pas plus de cinq personnes, toutes issues de ce groupe terroriste El-Djaz’ara», indique encore notre source. «Des terroristes, explique-t-elle, qui sont considérés par les capitales européennes comme des terroristes utiles, à partir du moment où ils sèment le chaos dans des pays dont elles souhaitent la soumission à leur diktat.
A. S.
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