Fin de la récréation pour Rachad et le MAK : un vendredi pas comme les autres ?
Par Mohamed K. – Les deux coupables sont clairement définis : les éléments séparatistes et les membres de l’ex-FIS activant au sein du mouvement islamiste Rachad. Dans son communiqué, le Haut Conseil de sécurité (HCS) lance une mise en garde à peine voilée à ces deux mouvances qui ont dévoyé le mouvement de contestation populaire pacifique. D’après des sources informées, il s’agit d’un dernier avertissement à l’endroit des exécutants en Algérie du plan échafaudé à partir des capitales française, britannique et suisse.
«Le Hirak en soi ne dérange pas, ce qui inquiète les autorités, c’est sa récupération de plus en plus flagrante par le MAK et Rachad qui s’en servent pour porter atteinte à la sécurité du pays», notent nos sources qui prédisent une vague d’arrestations jamais égalée depuis le début de la protesta en février 2019. «Depuis quelques semaines, on n’est plus dans la logique du changement voulu par les citoyens, mais dans un véritable complot qui ne vise pas le pouvoir mais l’Etat, à travers une campagne dont les instigateurs dépassent la vingtaine d’activistes qui ont pris les commandes du mouvement de contestation en s’autoproclamant les porte-parole de ce dernier», précisent nos sources.
«Les preuves d’une implication directe d’officines et d’Etats étrangers sont irréfragables et une réaction ferme des services de sécurité devient impérative», indiquent nos sources qui expliquent que celles-ci devraient être «ciblées». «Le but n’est pas d’empêcher les citoyens de s’exprimer librement, mais de neutraliser les éléments qui dévient les marches vers une confrontation entre les manifestants et les institutions régaliennes, au premier rang desquelles l’armée et les services de sécurité», soulignent nos sources qui précisent que l’affaire du prétendu viol d’un mineur dans un commissariat de police et le bruit qui a été fait autour de cette machination rappellent des manœuvres similaires entreprises par les Casques blancs en Syrie, une organisation créée par la CIA sous couvert d’action humanitaire.
«Les prémices de ce plan ont commencé avec l’affaire de Walid Nekkiche qui a fini, lui-même, par dénoncer la récupération politique de son affaire, si affaire il y a», relèvent nos sources, selon lesquelles «l’entreprise démoniaque exécutée par Rachad est allée crescendo jusqu’à faire scander à ses éléments au milieu des marches des slogans attentatoires aux services secrets algériens dans le but d’internationaliser la crise et de pousser à l’ingérence étrangère, rééditant ainsi les tentatives du FIS et de son allié le FFS de Hocine Aït Ahmed, au milieu des années 1995, sous l’impulsion du Parti socialiste français».
«Il n’est plus possible de laisser les choses s’envenimer davantage et l’intervention ferme de l’Etat sur la base de renseignements fiables était prévisible», notent encore nos sources qui croient savoir qu’«une opération globale devrait être mise en branle dès ce vendredi pour neutraliser les correspondants locaux des organisations qui tirent les ficelles à partir de l’étranger, tout en œuvrant à faire extrader les principaux instigateurs de ce complot dont les aspects visibles et invisibles sont cernés dans leur moindre détail». «Le dernier en date étant la révélation d’un réseau de collecte de fonds téléguidé à partir de la Suisse, dirigé par un transfuge de Rachad qui a détourné la majeure partie de l’argent versé en Algérie et à l’étranger par des donateurs qui, sans doute, ignoraient les véritables enjeux de ce qu’ils pensaient être un simple mécénat», concluent nos sources.
M. K.
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