Hafiz «impressionne» Lévy par son «courage» à taire les crimes sionistes
Par Mohamed K. – Bernard-Henri Lévy a dit toute sa gratitude à Chems-Eddine Hafiz pour avoir «condamné» l’islamisme, en remerciant le présentateur de CNews, Jean-Pierre Elkabbach, pour ce moment «émouvant». «J’ai écouté le discours du recteur de la Grande Mosquée de Paris avec beaucoup d’attention et j’ai été très [très] impressionné, Monsieur le grand recteur par votre clarté, par votre courage et par votre sagesse. C’est vrai que je suis même assez ému de vous rencontrer et d’entendre ces propos-là : distinguer l’islam de l’islamisme, condamner avec cette fermeté l’islamisme, dire que l’islamisme radical politique est une insulte aux musulmans, en même temps qu’un crime contre la République, c’est tellement ce que je souhaite entendre depuis tant d’années que, pour moi, c’est un moment d’émotion», a déclaré le porte-voix de l’Internationale sioniste en France.
Des sources musulmanes en France se sont dites ahuries et estomaquées par le comportement du successeur de Dalil Boubakeur qui tend ainsi la perche aux sionistes, au moment même où les Palestiniens subissent les affres de la répression à El-Qods sans que la communauté internationale réagisse pour la dénoncer et y mettre fin. Le recteur de la Grande Mosquée de Paris est censé porter la voix de l’Algérie qui vient de condamner fermement ces violations. Nos sources regrettent que Chems-Eddine Hafiz, qui jouit ouvertement du soutien du lobby sioniste depuis son élection controversée en janvier 2020, n’ait pas évoqué le comportement raciste du régime de Tel-Aviv. «Nous aurions souhaité entendre ce représentant de la communauté musulmane en France acculer son interlocuteur en lui faisant rappeler que le sionisme, c’est-à-dire le judaïsme politique dont il est le parangon, est tout aussi une insulte aux juifs.»
Récemment encore, Bernard-Henri Lévy justifiait son action commandée par l’Elysée en Afghanistan, en affirmant que, contrairement à ce qui se dit, ce pays a fait des avancées considérables sur tous les plans. Une affirmation qui a laissé pantois des invités abasourdis par de tels mensonges, au moment où les Taliban règnent en maîtres absolus et où des centaines de milliers d’Afghans fuient le pays, dont plusieurs milliers se trouvent en France, justement. «En faisant preuve d’autant de docilité à l’égard du lobby sioniste, le recteur de la Grande Mosquée de Paris démontre chaque jour un peu plus qu’il est une menace pour les musulmans de France qu’il jette ainsi en pâture au lieu de les défendre contre le climat anti-islam ambiant qui va en s’aggravant, selon les statistiques de l’Observatoire contre l’islamophobie», relèvent nos sources.
Chems-Eddine Hafiz avait déclaré, suite à la profanation de plusieurs mosquées taguées par des éléments de l’extrême-droite, qu’«il n’y a pas d’islamophobie en France» en comparant la situation des musulmans dans ce pays à ceux de Birmanie. Une comparaison qui a provoqué l’ire des responsables du culte musulman en France et de très nombreux internautes qui lui ont répondu que ses propos n’engageaient que sa personne et qu’il ne les représentait nullement.
M. K.
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