Sofiane Djilali charge Rachad : «C’est un mouvement à la solde du sionisme !»
Par Nabil D. – Le président de Jil Jadid a ouvert le feu sur les leaders autoproclamés du mouvement de contestation dont l’objectif a été détourné dès sa reprise. Sans les citer nommément, Sofiane Djilali a démasqué les animateurs de l’organisation islamiste Rachad qui, a-t-il affirmé, se sont jetés dans les bras de l’Internationale. «Depuis quelques jours, nous constatons que certains s’attaquent à ceux qui soutiennent la Palestine et ne prennent pas fait et cause pour eux-mêmes, pour leurs solutions et pour la logique qu’ils veulent imposer», a-t-il dit.
«A ceux-là, je réponds qu’ils ont raison de défendre leurs convictions et leurs points de vue politiques, mais pourquoi agressent-ils ceux qui défendent une cause juste ?» s’est-il interrogé. «Oui, certains parmi ces personnes soutiennent que la question palestinienne a été exploitée par les régimes politiques, que ce soit en Algérie ou dans les autres pays arabes dont on a vu comment, à la fin, ils ont abandonné cette cause – le problème est que, en effet, certains régimes arabes ont tourné le dos à la Palestine par opportunisme mais ces personnes-là adoptent désormais la révolution populaire en Algérie et dénigrent ceux qui expriment leur solidarité à la cause palestinienne», a fait remarquer un des tout premiers initiateurs du Hirak à travers Mouwatana, bien avant le 22 février 2019.
«La dérive est telle que certains d’entre eux se sont sionisés, c’est cela le véritable problème», s’est indigné Sofiane Djilali. «Certaines personnes, a-t-il ajouté, se sont liguées implicitement avec des puissances étrangères hostiles aux intérêts de l’Algérie et certaines d’entre elles sont carrément rémunérées par des officines étrangères pour menacer les fondements de l’Etat algérien et porter atteinte aux institutions officielles algériennes». «Ces gens-là ne visent pas des individus corrompus – tout un chacun sait que des forces corrompues se sont infiltrées au cœur de l’Etat et ont causé d’énormes dégâts dans la société algérienne, mais cela ne confère pas le droit de cibler les institutions qui sous-tendent l’Etat algérien», a-t-il balayé.
Pour lui, «c’est une faute impardonnable», d’autant que ces mêmes instigateurs «ont manœuvré et utilisé tous les moyens pour inciter les citoyens à scander des slogans totalement inacceptables dans n’importe quel pays». «Tout le monde a vu comment, dans n’importe quel Etat démocratique, la réaction aurait été extrêmement violente face à des discours et des insultes comme celles qui sont proférées contre l’Etat algérien et contre tous ceux qui défendent l’Algérie», a-t-il confié, avant de conclure : «Ceci est très grave et il faut que nos frères en soient conscients.»
N. D.
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