Premier film franco-algérien offert à l’ONCIC : que devient L’Olivier de Palestine ?
Contribution d’Ali Akika – J’apprends par la presse qu’une rencontre sur le cinéma palestinien s’est déroulée à la Cinémathèque. Comme par hasard, dans cette honorable assistance, on a cité les films des amis de la Palestine et je ne sais pas pourquoi le film L’Olivier, le premier film de solidarité avec le peuple palestinien, n’a pas été cité. Est-ce par ignorance de l’existence de ce film par les éminents spécialistes de la rencontre ? Si c’est par ignorance, je les informe que L’Olivier a reçu un prix au Festival de Carthage et de Baghdad.
Le seul film sur la Palestine après la guerre d’Octobre qui est sorti en salle en France (Paris notamment), brisant ainsi l’embargo médiatique sur le problème palestinien. Le seul film qui a circulé dans le monde et qui vient, il y a un an, d’être la «vedette» d’un festival de film arabe à New York organisé par la communauté arabo-américaine. Le seul film sur la Palestine qui a eu droit à un numéro spécial des Cahiers du cinéma dont la réputation n’est plus à faire. Je signale enfin qu’il existe une copie du film en Algérie à l’ONCIC.
Il serait bon que la Cinémathèque se soucie de l’existence du film qui a été offert à l’Algérie et non pas pour qu’il connaisse la poussière dans un tiroir (1). Je profite de ce petit cri de colère pour donner des informations sur le film L’Olivier et rendre hommage à Mustapha Abou Ali, le premier cinéaste palestinien et responsable du Centre de cinéma palestinien. Il n’est plus, hélas, de notre monde comme Azzedine Khalak, représentant officiel de l’OLP en France. Ce sont ces deux militants qui nous ont aidés à faire ce film.
Outre la protection physique des fida’yine qu’ils ont mis au service à l’équipe, leur aide dans l’hébergement et les transports a constitué un apport non négligeable à la production du film. J’espère que la copie du film existe encore à Ramallah comme symbole de la solidarité du groupe de Vincennes composé de femmes et d’hommes, de nationalités différentes (France et Algérie).
A. A.
1- C’est la copie déposée à l’ONCIC que j’ai emmenée au festival de Carthage.
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