Commerce : autorisation d’exporter les produits du terroir

pâtes Exportations
On exporte des pâtes et du couscous dont les intrants sont subventionnés. New Press

Dans un communiqué  rendu public, le ministère du Commerce a annoncé l’autorisation pour les exportateurs et les opérateurs économiques d’exporter les produits de terroir, tels que le fric, dioul, mermez et différents types de pâtes alimentaires et ce, à la condition que la matière première utilisée ne soit pas subventionnée par l’Etat.

Selon la même source, l’annonce de ces mesures est intervenue après l’étude élaborée par le groupe de travail technique qui a regroupé les secteurs du Commerce, d’Industrie et d’Agriculture autour du thème d’exportation des produits agro-alimantaires dérivés et dont des matières premières subventionnées entrent dans leur composition.

Selon le même communiqué, ces autorisations ont été décidées par le groupe technique, avec «un souci total de respecter la condition relative à ce que les produits destinés à l’exportation ne reçoivent aucun remboursement du budget de l’Etat».

Il a été également autorisé d’exporter les produits agro-alimentaires dérivés ou ceux dont les matières premières subventionnées entrent dans la composition, comme les différents types de pâtes alimentaires, le couscous, la semoule et la farine, à condition que l’exportateur prouve que la matière première utilisée dans la production des produits destinés à l’exportation, a été importée par lui ou acquise du marché local (production nationale).

L’autre condition est qu’elle «n’influe nullement sur l’approvisionnement régulier du marché national, et ce, en soumettant les opérateurs économiques activant dans ce domaine à un engagement visé par les services de commerce de wilayas et les services des douanes relevant du même territoire».

A ce propos, le ministère a indiqué qu’il sera procédé à la mise en place d’un mécanisme de calcul du différend entre le prix réel et le prix subventionné du blé par les services de l’office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), dans le cadre d’une commission sectorielle technique commune, en vue de verser le différent, à savoir le prix réel importé par les opérateurs économiques exportateurs.

En dernier, le communiqué a fait savoir qu’il a été, dans le même contexte, autorisé d’exporter les produits agro-alimentaires produits selon le mécanisme du régime douanier «admission temporaire en vue d’améliorer la fabrication» dans la production et l’étiquetage.

R. E.

Comment (2)

    Elephant Man LE VRAI THE BEST ONE
    20 juin 2021 - 20 h 42 min

    Je n’ai posté AP aucun commentaire sur cet article.
    Manifestement vous troll harceleur en panique totale as Usual Suspects.
    Pour reprendre @CAFTAN ALGÉRIEN LE VRAI THE BEST ONE :
    Pilleur de @Elephant Man
    Aie le courage d’assumer tes commentaires et puis essaie de donner des conseils à l’Algérie.
    Tu as une vraie cervelle d’un pilleur marrouki.
    Pourquoi ne pas prendre @Abou Stroff et @Karamazov ….je dis ça je dis rien…

    Elephant Man
    20 juin 2021 - 18 h 39 min

    Comment vous voulez exporter des produits qui ont été subventionné ?
    Cela s’appelle du vol.
    La logique de baisse la devise est pour favoriser les exportations mais pas si les dits produits sont subventionnés par l »Etat. Ces produits doivent être priorisé au marché nationale.
    Il y a une discordance dans la décision prévisionnelle établi sur le plan quinquennale.
    Je ne peux qu’adhérer à la décision prise qui est factuelle et non subjective.
    La paliation inconditionné risque de subjuger notre economie comme l’inverse hélas.

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