Ces trois signes qui annoncent la fin prochaine de Rachad et ses dirigeants
Par Mohamed K. – Le classement du mouvement islamiste Rachad comme organisation terroriste a coïncidé avec deux événements, l’un en France et l’autre en Turquie, qui préludent l’extradition inévitable de ses principaux animateurs réfugiés à Londres, Genève, Paris et Istanbul. La décision de l’Algérie d’adjoindre le nom de cette mouvance à la liste des groupes armés tel que cela se fait dans de nombreux Etats étrangers, notamment aux Etats-Unis, a coïncidé avec le rapprochement entre le régime d’Ankara et le pouvoir militaire d’Al-Sissi en Egypte et la condamnation de l’Etat français dans l’affaire des frères Mohamed, deux anciens Patriotes ayant combattu les hordes terroristes en Algérie dans les années 1990.
En Turquie même, Recep Tayyip Erdogan vient de signifier à la chaîne Al-Charq, fondée par les Frères musulmans avec l’aide des services secrets turcs, de cesser d’émettre ou, à tout le moins, de licencier tous les journalistes affidés à l’organisation islamiste égyptienne. Cette chaîne compte dans ses rangs des éléments de Rachad qui ne seront pas épargnés par cette mesure, d’autant que le président turc a amorcé un virage à 180 degrés dans le dossier libyen, en se rapprochant des thèses algériennes, à la veille d’un accord interlibyen sur l’expulsion de tous les mercenaires de la Libye voisine, et de l’Egypte, qui a définitivement lâché Khalifa Haftar.
En France, pays de naissance de la cabale contre l’armée algérienne, Maître Khadija Aoudia vient d’enregistrer une victoire retentissante dans le procès des frères Mohamed, harcelés par la justice française durant plusieurs années suite à une plainte déposée par le président de la Fédération internationale des droits de l’Homme, Patrick Baudoin, un des zélateurs du «qui tue qui» avec son acolyte François Gèze, parrain du félon Habib Souaïdia. «Le procès des frères Mohamed est un procès politique inavoué, instrumentalisé par ceux qui avaient intérêt à jeter l’opprobre à l’endroit des Patriotes, des membres du GLD et de l’armée algérienne», a affirmé l’avocate d’origine algérienne, dans un entretien à Algeriepatriotique, laquelle a mené un combat judiciaire dans l’ombre «pour faire condamner l’Etat français».
«Je déplore le fait qu’en 2004 la presse nationale française, qui avait lynché les frères Mohamed, qui avait dénoncé la politique du qui tue qui, qui titrait ses articles La guerre sale, faisant référence à la décennie sanguinaire, n’avait pas jugé utile d’informer les Français du non-lieu dont avait bénéficié les frères Mohamed. Pire, il sera passé sous silence le fait que les plaignants étaient des anciens membres ou partisans du GIA», a-t-elle ajouté, en précisant qu’il était «difficile d’admettre qu’en poursuivant juridiquement les frères Mohamed, c’est un soutien tacite à d’anciens membres du GIA qui était apporté, alors que l’Etat français découvrait depuis 2015 l’horreur du terrorisme islamiste sur son territoire».
L’étau se resserre donc sur le succédané du FIS dissous dont les dirigeants sont confortablement installés dans les capitales européennes d’où ils mènent une campagne de déstabilisation de l’Algérie sous le couvert d’une opposition factice au pouvoir et à l’armée, alors que tout un chacun a compris que Rachad roule pour des officines étrangères, notamment marocaines, turques et qataries. Les pays qui accueillent Larbi Zitout, Mourad Dhina et autre Rachid Mesli sur leur territoire devront procéder à leur expulsion ; faute de quoi, ils se rendront coupables de complicité avec une organisation terroriste, au risque de provoquer une crise diplomatique avec l’Algérie.
M. K.
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