Pise réaffirme son soutien aux causes sahraouie et palestinienne

Marche dans la ville de Pise pour la liberté des peuples opprimés. AP

Par Mourad Rouighi – Célèbre pour sa Tour, qui, hors pandémie, draine des millions de touristes chaque année, la ville de Pise et sa province sont aussi renommées, à l’instar de Florence, pour leur attachement aux causes justes et à leur soutien aux peuples opprimés, en quête de justice et de liberté.

Pour autant, si hier c’était l’Algérie, le Viêtnam et l’Irlande, aujourd’hui c’est le Sahara Occidental et la Palestine qui canalisent les énergies de Pise et de ses militants autour du tissu dynamique d’associations et de mouvements solidaires de ces deux causes et notamment à travers l’influente ARCI, qui gère 3 300 associations et fédère plus d’un million de militants.

Dernière initiative en date, à la mi-juillet avec la constitution de comités citoyens dirigés par Andrea Vento et qui se promettent de contrecarrer une certaine propagande récurrente et de diffuser des informations correctes sur la question palestinienne et sur la lutte du peuple sahraoui.

La création de ces comités citoyens, souligne Andrea Vento, trouve ses racines dans une tradition solidaire et dans un engagement politique et civil en faveur des peuples opprimés, comme dans le cas des enfants sahraouis qui, précisément, à la fin des années 1970, avaient trouvé hospitalité estivale et solidarité auprès des populations de Pise et de sa province, dans le cadre d’actions et d’assistance à des peuples sous occupation.

A ce propos ces comités citoyens ont promis d’unir leurs efforts à ceux des associations de Toscane, connues pour leur soutien pour les droits inaliénables et imprescriptibles des peuples sahraoui et palestinien à l’autodétermination, à l’indépendance et à la liberté, appelant à cet effet le gouvernement italien à agir dans les cadres européen et de l’ONU, pour amener tant le Maroc que l’entité sioniste à cesser leurs violations du droit international et à se résoudre à la voie diplomatique, seule à même d’offrir à cette région paix et sécurité et à abandonner les chimères du fait accompli.

Par ailleurs, des initiatives, a-t-on appris, seront lancées en automne pour dénoncer les atteintes aux droits économiques et sociaux du peuple sahraoui tels que les droits à l’autodétermination, à la libre disposition de ses ressources naturelles, à la souveraineté sur ses richesses et la libre circulation de ses citoyens.

Une intense activité, on le voit, dans la pure tradition de cette région, la Toscane, de tout temps aux côtés des peuples opprimés et qui renouvelle sa proximité avec les Palestiniens et Sahraouis, les oubliés mais néanmoins résistants des temps modernes.

M. R.