Le Premier ministre marocain malmené alors qu’il se déplaçait à pied à Rabat
Le Premier ministre islamiste marocain a été houspillé et bousculé par une foule nombreuse alors qu’il se déplaçait à pied à Rabat dans le cadre de la campagne électorale. Une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux montre un Saâd-Eddine El-Othmani essayant d’échapper aux citoyens qui l’encerclaient aux cris d’«irhal !» (dégage !), devant un service de sécurité complètement débordé.
La colère gronde au Maroc depuis la décision de l’Algérie de rompre ses relations avec le régime arrogant du Makhzen qui conduit le pays à sa perte. Les Marocains n’ont pas accepté que leur roi et son Premier ministre signent le pacte d’allégeance à l’entité sioniste sous couvert d’une supposée normalisation. Ils savent qu’en agissant ainsi Mohammed VI a livré le pays aux intérêts israéliens, américains et émiratis, aux dépens de ceux de plus de quarante millions de Marocains dont une grande partie vit dans une misère absolue.
Les agissements visiblement incontrôlés du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et des deux puissants patrons des services secrets, Abdellatif Hammouchi et Yassine Mansouri, ont isolé le Maroc qui s’est attiré les foudres des deux pays voisins importants que sont l’Espagne et l’Algérie et ceux de l’Allemagne et, de ce fait, de toute l’Union européenne – exit la France – qui s’est alignée derrière un de ses membres agressé par l’invasion de Ceuta en juin dernier.
Dans l’extrême-nord du pays, les Rifains n’attendent que le moment propice pour déclencher une révolution dont il est attendu qu’elle se propage à tout le royaume, au regard des fortes inégalités qui caractérisent ce pays ultralibéral dirigé par une famille prédatrice. Celle-ci spolie les richesses de la majorité avec la complicité d’Etats étrangers peu scrupuleux qui étendent leurs tentacules jusqu’au territoire terrestre et à l’espace maritime du Sahara Occidental occupé, où ils participent à la dépossession des Sahraouis de leurs ressources naturelles.
Une implosion sociale de grande envergure couve au Maroc. Le mécompte du Premier ministre PJD, ce dimanche dans une rue de la capitale, en est un signe avant-coureur.
K. M.
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