Pluie de plaintes contre des décideurs politiques en France : l’arroseur arrosé
Par Houari A. – Des milliers de plaintes ont été déposées contre des ministres français pour leur gestion de la crise sanitaire. L’offensive judiciaire a été organisée via les réseaux sociaux par des Français qui dénoncent ce qu’ils considèrent être un flop total dans le traitement de la pandémie à ses débuts et pointent des atermoiements et des hésitations qui ont, selon eux, conduit à une catastrophe. Mais il est facile d’accuser les responsables politiques lorsqu’on se trouve de l’autre côté de la barrière, ripostent de nombreux commentateurs.
«Quelle doit être la priorité de ces ministres qui ont été perquisitionnés ? Gérer les éventuelles plaintes qui seraient déposées contre eux ou s’occuper de ce pourquoi ils sont ministres ?» s’est interrogé un avocat qui fustige cette action collective. «C’est l’arroseur arrosé», ironise, pour sa part, une source algérienne qui rappelle les campagnes enragées menées à partir de France contre l’armée algérienne et les services de sécurité. «Sauf que dans le cas algérien, il y avait bien des mains invisibles qui manipulaient les marionnettes apparentes, à l’image du félon inculte Habib Souaïdia», souligne notre source.
Les preuves de l’implication d’une certaine classe politique en France et des services du renseignement extérieur, la DGSE, sont nombreuses. Les médias dominants ont, depuis le début de la crise politico-sécuritaire au début des années 1990 en Algérie, été missionnés pour voler au secours du parti extrémiste FIS et gêner les efforts de lutte contre le terrorisme islamiste. Le Parti socialiste, dirigé alors par François Mitterrand, a été jusqu’à ouvrir toutes grandes les portes de la France aux salafistes auxquels il a offert un asile confortable jusqu’à ce que le GIA décide de porter son action sur le territoire français où les cités de banlieue commençaient déjà à se transformer en «territoires indépendants» dans lesquels même la police française ne pouvait pas agir.
Cette situation est allée en s’aggravant jusqu’à la commission d’actes terroristes de grande envergure en France même et ailleurs en Europe, notamment en Espagne, en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Belgique. «Le Parti socialiste français y est pour beaucoup dans les drames qui ont secoué l’Algérie. C’est lui qui a offert une couverture politique aux terroristes islamistes en les absolvant de leurs crimes qu’il a tout fait pour les attribuer à l’armée», s’indigne notre source qui n’exclut pas que l’action visant l’équipe d’Emmanuel Macron émane de la même nébuleuse socialiste connue pour ses manœuvres et ses coups de Jarnac. «Hormis des personnalités avisées et honnêtes qui ont de tout temps mis en garde contre les risques que la campagne contre l’armée algérienne qui combattait l’hydre terroriste avec courage et efficacité, une majeure partie de la classe politique et des médias ont été complices de cette dérive que la France a payé cher», poursuit notre source.
«La politique ne s’encombrant pas de vergogne, les assoiffés de pouvoir sont prêts à tout pour parvenir à l’Elysée en 2022 et ce sont ces mêmes sangsues qui ont voulu imposer le FIS en Algérie pour faciliter la mise en place d’un régime théologique qui allait faciliter le néocolonialisme dont rêvait un François Mitterrand frustré, jusqu’à sa mort, d’avoir perdu la Guerre d’Algérie, lui l’ancien ministre de l’Intérieur, commanditaire des pires atrocités durant cette période», conclut notre source.
H. A.
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