Du système califal
Par Amar Djerrad – L’examen des textes fondateurs légitimant le mode de gouvernance califal montre bien leur nature totalitaire, même si ce projet est présenté sous un socle humaniste, égalitariste, emprunté par dissimulation des préceptes de l’islam. Ce «système» de gouvernance est basé sur une morale despotique et non sur la croissance économique, l’innovation, le progrès scientifique et la culture. Un «système» qu’encourage paradoxalement l’Occident impérialiste. Sinon, comment expliquer que des organisations classées terroristes activent encore dans les rues de Paris, Londres et Genève ? Durant la décennie noire, l’Angleterre et la France avaient bien accueilli les centaines de terroristes de l’ex-FIS auxquels il était permis de mener ouvertement leurs actions hostiles. C’est ce que continue de faire la France avec ceux du MAK.
Dans ces sociétés politico-islamo-califistes, qu’ils soient docteurs ou sans niveau, ils présentent la même ambivalence de discours, les mêmes bizarreries, les mêmes travers et les mêmes connivences rouées. Rien ne permet de désillusionner l’islamiste de sa violence qu’une éradication. Là où l’islamisme s’établit, dans tous ses variants politico-idéologiques, les valeurs universelles se dissipent, y compris le patriotisme. Leur «aggiornamento» au monde contemporain est inexistant.
Toutes autres visions ne sont qu’imposture, mensonges qui ne dupent que les crédules. Parions que Rachad et ses semblables, partis ou associations, resteront figés dans les mêmes bizarreries de l’esprit, le même archaïsme dont l’oppression des femmes, les mêmes tromperies, même dans un siècle, sans pouvoir réaliser l’once d’un succès de leur velléité califale éculée, mythique, faussement sublimée, définitivement révolue !
A. D.
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