Le nouveau commandeur des croyants marocains ordonne de tuer les enfants
Par Mohamed K. – Le ministre israélien de la Défense, qui vient d’achever une visite officielle au Maroc, autorise désormais ses soldats à tirer dans le dos des enfants palestiniens. «Selon la chaîne de télévision officielle KAN 11, Benny Gantz et le chef d’état-major de l’armée d’occupation viennent de publier des instructions stipulant que l’armée autorise désormais ses soldats à tirer sur des Palestiniens qui lancent des pierres et des cocktails Molotov, même après la fin des actes de jets de pierres et pendant le retrait des jeunes», rapporte l’association France Palestine Solidarité (AFPS).
«Le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, a salué le changement des règles de tir de l’armée, affirmant que les nouvelles instructions permettront aux soldats de se défendre. Le procureur général, Avichaï Mandelblit, les a approuvées à son tour», ajoute l’ONG, selon laquelle «c’est tout l’appareil politico-judiciaire d’Israël qui approuve et met en œuvre ce nouveau permis de tuer visant les manifestants palestiniens et palestiniennes, en particulier les jeunes et les enfants». «Il suffira, désormais, qu’un soldat estime avoir vu un jet de pierres de la part de Palestiniens pour qu’il puisse tirer sur eux», dénonce l’AFPS qui rappelle l’impunité dont jouissent déjà les membres de l’armée.
«Il ne fait guère de doute que n’importe quelle prétendue menace constituera un prétexte, couvert à l’avance par les autorités militaires, à l’accomplissement de ces nouveaux actes barbares», s’inquiète cette ONG qui pointe le «laisser-faire et la lâcheté de la communauté internationale face aux crimes de plus en plus révoltants d’Israël produisent, depuis trop longtemps, leurs fruits les plus détestables conduisant Israël qui se sent intouchable à encourager son armée à commettre des crimes abjects».
«Trop, c’est trop !» s’indigne l’association qui exhorte les Etats-Unis, l’Union européenne et la France à «arrêter le bras des bourreaux, sous peine que leur lâcheté ne se transforme en complicité avérée» avec l’allié du Makhzen dont le roi continue étrangement de présider le Comité El-Qods malgré les nombreux appels à retirer ce privilège à Mohammed VI et à son régime vassal de l’entité sioniste.
M. K.
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