Yoshiyahu Yosef Pinto : le rabbin malfrat qui a installé Israël à nos frontières
Par Kamel M. – Si du côté américain, on sait que Jared Kushner a été l’architecte de la normalisation du Maroc avec Israël et qu’à Tel-Aviv le Sépharade d’origine marocaine et néanmoins ex-conseiller à la Sécurité, Meir Ben-Shabbat, en fut un des acteurs principaux, peu connaissent Yoshiyahu Yosef Pinto qui a, sans doute, joué le rôle le plus important dans cette opération. C’est ce que nous apprend le site spécialisé américain Foreign Policy, selon lequel le Maroc a «placé une figure particulière à la pointe de son offensive de charme à l’étranger», c’est-à-dire ce rabbin israélo-marocain.
«Avant sa récente nomination en tant qu’autorité rabbinique en chef qui supervise la cacherout au Maroc – les lois diététiques qui qualifient les aliments de casher –, Pinto a été condamné en Israël pour tentative de corruption, entraînant une peine d’un an de prison», relève Foreign Policy, qui précise que ce dernier «maintient une présence relativement active sur les réseaux sociaux, où il affiche un mélange de messages allant des instantanés dans un jet privé aux séances de photos avec des politiciens et des diplomates».
«L’élévation de Pinto de condamné à chef rabbinique sans aucune contribution de la communauté juive marocaine reflète la nature isolée de la prise de décision au Maroc, y compris en matière de politique étrangère», souligne le magazine américain édité par The Washington Post, qui fait parler un diplomate marocain, selon lequel, «jusqu’à il y a quelques années, les décisions de politique étrangère étaient le résultat d’un groupe collégial de conseillers qui donneraient leurs recommandations au roi Mohammed VI». «De nombreux hauts fonctionnaires qui avaient autrefois l’oreille du roi ont maintenant été expulsés, ce qui a entraîné une chambre d’écho qui a laissé de nombreux anciens diplomates démoralisés et préoccupés par le fait que le Maroc s’engage sur une voie de politique étrangère inquiétante», souligne le média spécialisé.
Ces informations confirment l’influence qu’exerce la communauté pro-sioniste qui dirige le Maroc derrière le rideau, en mettant en avant un monarque inapte à diriger le pays et, au fond, exécré par l’écrasante majorité de Marocains. L’hostilité séculaire du Makhzen à l’égard de l’Algérie est entretenue par un lobby sioniste omnipotent, conduit par André Azoulay qui a tissé sa toile au-delà des frontières marocaines, allant des Etats-Unis jusqu’en France, en passant par l’Etat hébreu auquel il est soumis. Cette minorité puissante, qui a phagocyté le régime marocain, a été impatronisée dès les années 1920 par le maréchal Hubert Lyautey, premier résident général du protectorat français au Maroc et dont la statue trône impérialement au cœur de Casablanca.
Aujourd’hui, les Marocains ont besoin de s’affranchir de la double inféodation à l’entité sioniste et à la famille régnante prédatrice qui en est l’ignominieuse émanation. De nombreuses personnalités politiques et religieuses marocaines ont mis en garde leurs concitoyens sur les véritables enjeux de la normalisation qui fait du Maroc une «colonie israélienne».
K. M.
Comment (19)