Que transportent les Boeing C-17A de l’armée de l’air émiratie au Maroc ?
Par Kamel M. – Un pont aérien entre les Emirats arabes unis et le Maroc a été révélé par un site spécialisé israélien. Rien n’a filtré sur cette opération qui suscite de sérieuses inquiétudes tant il serait question d’armements, notamment de drones. S’agit-il des appareils de fabrication israélienne confectionnés aux Emirats ? Possible, indiquent de nombreuses sources qui excluent qu’il s’agisse, comme l’ont rapporté certains médias, de cohortes d’émirs et de leur matériel habitués à la chasse dans les régions reculées du Maroc.
Pour l’heure, aucune source officielle n’a communiqué sur ces mouvements suspects qui interviennent dans un contexte extrêmement tendu entre l’Algérie et le Maroc. Il n’est plus question de brouille diplomatique, mais carrément de menaces sur la sécurité de l’Algérie après que le régime expansionniste de Rabat a signé une série d’accords militaires avec Israël, portant, entre autres, sur l’implantation de deux usines de montage de drones dans l’est et le sud du royaume, soit au plus près de la frontière avec l’Algérie et les territoires sahraouis libérés.
Privé de financements américains suite à un vote au Sénat, le Maroc s’est tourné vers l’entité sioniste dont il escompte une aide matérielle et technique dans sa politique belliqueuse à l’égard de ses voisins directs, si bien que même l’Espagne ne cache plus son inquiétude face aux desseins inavoués de Rabat qui mise sur son alliance avec Israël pour remettre au goût du jour ses vieilles visées territoriales. Mohammed VI compte sur son nouveau protecteur pour relancer ses revendications sur des régions algériennes situées dans le sud-ouest du pays, mais également sur les deux enclaves de Ceuta et Melilla, au nord. Des indiscrétions font état d’un plan échafaudé à Rabat pour procéder à un changement démographique dans ces deux villes en y injectant des migrants marocains à doses homéopathiques et à long terme. La même stratégie a été adoptée par Hassan II au Sahara Occidental occupé, mais l’opération a fait pschitt et ce qui risque d’arriver dans cette nouvelle offensive qui vise l’Espagne, estime-t-on.
Le Makhzen a déployé sa gendarmerie royale tout le long de la frontière avec l’Algérie et les opérations d’espionnage se poursuivent grâce à du matériel hypersophistiqué fourni par le Mossad, les services secrets israéliens et l’armée israélienne dont des dizaines de techniciens se trouvent au Maroc depuis la normalisation. Une normalisation critiquée par des millions de Marocains qui y voient moins une relation diplomatique d’égal à égal qu’une colonisation déguisée. Des manifestations ont lieu à travers les plus grandes villes marocaines mais sont frappées d’un black-out total. Elles dénoncent le pacte de la honte et réitèrent leur soutien à la cause palestinienne.
Les Emirats arabes unis, premier pays à signer un pacte avec Israël, ont joué un rôle prépondérant dans l’officialisation des relations qui étaient déjà existantes depuis les années 1960 entre le régime monarchique marocain et l’entité sioniste. D’où les nombreuses interrogations sur la dizaine de gros porteurs militaires de type Boeing C-17A Globemaster III qui ont atterri au Maroc ces derniers jours. Que se trame-t-il contre l’Algérie ?
K. M.
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