Mondial-2022 : l’affaire Algérie-Cameroun est toujours en cours au niveau de la Fifa
Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Charaf-Eddine Amara, a assuré que la plainte introduite au niveau de la Fédération internationale (Fifa) pour dénoncer l’injustice dont a été victime la sélection nationale face au Cameroun dans le cadre des qualifications au Mondial-2022 «est toujours en cours», en précisant qu’il «n’a jamais été question que le verdict soit rendu le 21 avril» courant, rapporte l’APS.
«Je ne peux rien dire de plus à ce sujet, car l’affaire n’est plus entre nos mains, mais entre celles de qui de droit. La seule précision que je peux apporter à ce sujet, c’est le fait que personne n’a dit que le verdict sera rendu le 21 avril courant, même si selon une précédente annonce, l’affaire devait être étudiée ce jour-là», a indiqué le premier responsable de la FAF en marge de l’assemblée générale ordinaire du Comité olympique (COA).
En effet, même en sa qualité de premier responsable de la FAF, Charaf-Eddine a affirmé n’avoir aucune idée sur la date exacte à laquelle sera rendu le verdict mais, d’après lui, «une chose est sûre : la Fifa traite toutes les affaires qui atterrissent sur son bureau, toutes, sans exception. Donc, la plainte de l’Algérie sera entendue, et étudiée, et ça au moins, je peux l’assurer», a-t-il ajouté.
On rappelle que la semaine dernière, et sur recommandations de ses conseils juridiques, la FAF avait introduit une demande à la Fifa à l’effet de faire examiner le dossier de réclamation introduit au sujet de la rencontre par la Commission d’arbitrage de la Fifa, seule habilitée à mettre la lumière sur l’impartialité de l’arbitre du match. Les preuves impliquant l’arbitre Bakary Gassama sont au niveau de la Commission de discipline», indique la même source.
Dans ce dossier, la FAF a affirmé que «cette demande est motivée par le fait que le dossier de réclamation introduit s’appuie sur un argumentaire et des considérations techniques liées à l’arbitrage qui nécessitent un examen de la part d’une structure spécialisée».
L’instance fédérale s’est appuyée dans son dossier sur la nécessité de revenir aux enregistrements vocaux qui ont eu lieu entre le directeur de jeu Gassama et les arbitres de l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR).
R. S.
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