Sahara Occidental : Pedro Sanchez fait machine arrière et lâche le Maroc
Le président du gouvernement espagnol a indiqué que son pays s’en tient aux décisions de l’ONU pour le règlement du conflit sahraoui. S’exprimant à l’Assemblée générale des Nations unies, ce vendredi après-midi, Pedro Sanchez fait ainsi machine arrière et lâche le Maroc qui s’attendait à ce que ce dernier réitérât son soutien au plan d’autonomie proposé par le régime de Rabat.
Ce nouveau revirement fait suite aux conséquences désastreuses sur l’économie espagnole de la décision de l’Algérie de suspendre le Traité d’amitié et de revoir à la hausse les prix du gaz qu’elle fournit à l’Espagne, prise comme mesure de rétorsion après la lettre de Sanchez à Mohammed VI dans laquelle il l’informait de son alignement sur les thèses marocaines dans le dossier sahraoui, un changement de cap inattendu qui avait provoqué la colère des autorités algériennes dont la réaction fut fulgurante.
Depuis, l’Espagne a envoyé de nombreux signaux dans une tentative de recoller les morceaux, mais sans aboutir à un dégel de ses relations avec l’Algérie qui attend une déclaration qui ne laisse aucune place au doute sur la position de Madrid par rapport à cette question.
Le discours de Pedro Sanchez à New York ne semble, à ce stade, pas suffisamment clair pour permettre un retour à la normale.
K. M.
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