Voilà pourquoi Bernard Henry-Levy est un danger pour la sécurité internationale
De Paris, Mrizek Sahraoui – Beaucoup ont alerté sur le danger mortel pour la paix dans le monde que représente Bernard Henry-Levy dès mai 2011. Lorsqu’il dut troquer son manteau de philosophe (de pacotille) contre un treillis pur vintage camouflage assorti pour faire bonne figure, par élémentaire courtoisie et par respect à ses hôtes, aime-t-il à le claironner, d’une chemise à encolure échancrée. C’était en Libye, où il était venu alors sensibiliser les Libyens aux vertus de la diplomatie de la mitrailleuse et du char d’assaut.
Les deux missiles tombés, mardi dernier, sur le sol polonais ont fait réagir Bernard Henry-Levy. Il fallait s’y attendre puisque le cabotin délitant était en Ukraine, les photographes aux basques et bien sûr pas trop près de la ligne de front. Et donc il a commis un tweet qui est passé sous les radars des médias, échappant ainsi à la vigilance des légions de spécialistes en gesticulations médiatiques et oratoires qui pullulent sur les plateaux, en dépit de la gravité des propos d’une irréflexion, d’une légèreté et d’une irresponsabilité sans commune mesure.
Son tweet repris in extenso dit : N’en déplaise aux experts en intention & escalade: 1 l’Histoire a un inconscient; 2 la #Pologne est à nouveau frappée; 3 les pro-#Poutine sont à l’Ouest, les missiles viennent de #Russie; 4 #Zelenski avait raison; 5 le NATO doit, d’1 façon ou d’1 autre, dire : #StandWithPoland.
Arrêtons-nous à ce point 5 notamment qui donne le degré de dangerosité et l’incommensurable irresponsabilité de Bernard Henry-Levy. «Le NATO doit, d’1 façon ou d’1 autre, dire : #StandWithPoland», a-t-il écrit. Traduction en langage clair : l’OTAN doit recourir à l’application des articles 4 et 5 du Traité qui prévoient ni plus ni moins que l’entrée de l’Alliance dans le conflit. Sans la prudence de Joe Biden, du secrétaire général de l’OTAN, des présidents français et polonais, si tout ce beau monde avait écouté le charlatan à un sou, le conflit ukrainien aurait franchi l’ultime étape aux conséquences dévastatrices.
Car, en face, c’est «la Russie que personne ne peut humilier», dixit Sergueï Lavrov voilà quatre ans. Ce n’est pas, faut-il le rappeler au farouche défenseur d’Israël, la Libye qui n’en finit pas de sombrer dans le chaos plus d’une décennie après que ce pays frère a décidé de confier son destin au dresseur en chef des chiens de garde du sionisme international qui n’est pas pressé de faire valoir ses droits à la retraite.
Dorée, bien évidemment.
M. S.
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