Que doit-on faire du patrimoine culturel colonial français érigé en Algérie ?

statue démantèlement
Vue de la statue de Aïn El-Fouarra. D. R.

Une contribution de Khider Mesloub – La question du démantèlement ou non des statues et monuments de l’époque coloniale française, encore hissés en Algérie indépendante, ne date pas de 2017, l’année de la vandalisation de la célèbre statue coloniale de Sétif, l’emblématique Aïn El-Fouara. Pour rappel, sa dégradation fut considérée par une frange de la population algérienne, plus prompte à s’émouvoir de la dévastation d’une statue coloniale que de la détérioration du statut social du citoyen algérien, comme une profanation, un autodafé, en raison de l’auteur du forfait : l’auteur était islamiste. Au vrai, la question du démantèlement du patrimoine culturel colonial français fut posée dès l’indépendance de l’Algérie. Et nullement par des islamistes obscurantistes et «irresponsables». Mais par des révolutionnaires algériens dotés d’une conscience politique aiguë et d’un esprit internationaliste majeur.

En tout cas, le débat relatif au maintien ou non de certains patrimoines coloniaux vient de nouveau de s’inviter tapageusement sur la place publique, notamment à la faveur de la dégradation de la statue de Aïn El-Fouara, la légendaire sculpture coloniale de Sétif.

L’occasion pour moi de présenter au lecteur une succincte étude sur cette question controversée des monuments et statues érigés par la France coloniale en Algérie. N’étant pas spécialiste, la présente étude, fraîchement rédigée, n’a pas la prétention d’apporter un éclairage historique exhaustif et approfondi. Elle a pour modeste ambition d’ouvrir un authentique et apaisé débat parmi les lecteurs d’Algeriepatriotique, voire parmi l’ensemble des Algériens, sur la question du patrimoine culturel colonial français, matérialisé par les monuments et les statues toujours érigés en Algérie.

Tout patrimoine culturel, matérialisé notamment par un monument ou une statue, cristallise un sentiment d’appartenance d’ordre national, religieux ou idéologique. Contrairement à l’idée communément répandue, un monument ou une statue érigé sur une place publique ne constitue pas une œuvre d’art (à tout le moins il peut revêtir une valeur esthétique, au sens étymologique du terme, c’est-à-dire receler quelque beauté). Car les monuments servent primordialement d’outils politiques, voire de propagande. Un monument, tout comme une statue, par principe réalisé sur commande étatique, est porteur d’un ensemble de valeurs, de symboles et de croyances partagés par l’ensemble des habitants du même pays. Autrement dit, tout monument incarne les valeurs et l’idéologie inhérentes à une communauté spécifique, une nation.

Globalement, les symboles représentés par un monument ou une statue sont à dominante guerrière, nationale, religieuse ou idéologique. Dans les deux premières symboliques, le monument exalte les vertus héroïques. L’érection d’un monument (d’une statue) a pour dessein de revivifier de manière répétitive la mémoire, de réaffirmer la cohésion d’une nation pour affermir la fibre patriotique. La conscience patrimoniale est un vecteur identitaire de régénération nationale.

Aussi le patrimoine culturel bâti par la France coloniale en Algérie, incarné par les multiples monuments et statues, participait-il d’une fonction glorificatrice des valeurs patriotiques exclusivement françaises, notamment celles liées au colonialisme, défini, selon la rhétorique usuelle coloniale, comme une «glorieuse mission de civilisation accomplie par le peuple français voué à répandre les Lumières dans tous les pays, en particulier dans les contrées sauvages». De fait, les monuments édifiés par la France en Algérie véhiculaient-ils intrinsèquement une mémoire culturelle coloniale. Or, la culture coloniale française n’est pas une simple politique étatique fondée sur l’esprit de conquête et de domination, mais bien une imprégnation populaire façonnée par une mentalité de prédation et une psychologie esclavagiste, un agrégat de savoirs scientifiques racistes, une pédagogie suprémaciste pour qui les populations colonisées constituent des «peuples barbares et fanatiques», des «races inférieures», des «populations non assimilables» au progrès, à la civilisation européens.

La dimension coloniale des monuments construits par les autorités françaises en Algérie n’est pas à démontrer. Elle est incontestable. Le caractère colonial d’un monument est plus flagrant quand l’iconographie est explicitement étrangère aux traditions et coutumes du pays sur lequel il est édifié. La majorité des monuments et statues érigés en Algérie par les pieds-noirs symbolise la France coloniale. Que signifient ces symboles iconographiques pour l’Algérien (d’hier et d’aujourd’hui), sinon l’occupation coloniale, la négation de la nation algérienne, l’asservissement, le code de l’indigénat.

En contexte colonial, tout monument édifié par la puissance occupante est décrié et rejeté instinctivement par les autochtones car il symbolise la domination étrangère, l’acculturation. Il incarne la profanation culturelle, le pillage national, le génocide culturel. Aussi, à la moindre révolte, à plus forte raison au moment de la Révolution, ces symboles culturels matériels de la puissance occupante sont systématiquement pris d’assaut pour être symboliquement «lapidés», haineusement saccagés, rageusement détruits. Tel fut le cas lors de l’indépendance de l’Algérie.

De manière générale, toutes les périodes révolutionnaires favorisent les déchaînements de violence contre les symboles du pouvoir car ils cristallisent le régime ou le système honni à abattre : régime monarchique (Révolution française), puissance coloniale, système politique totalitaire (nazisme, stalinisme). C’est la mise en œuvre de la tabula rasa, faire table rase, c’est-à-dire effacer le passé et repartir sur de nouvelles bases.

L’iconoclasme (terme signifiant destruction des images en grec ancien, mot apparu au VIIIe siècle de notre ère dans l’empire byzantin, à l’époque de l’inauguration de la politique de condamnation des représentations divines, jugées désormais blasphématoires par les autorités étatique et ecclésiastique) a régulièrement accompagné les changements de régime, mais il a pris une dimension particulière et un caractère systématique depuis la fin du XVIIIe siècle.

Historiquement, hormis l’époque antique où plutôt que détruire les symboles ennemis (temples et palais) les peuples «civilisés» les réutilisaient en les adaptant (les temples païens devenaient des églises, les églises devenaient des mosquées puis à nouveau des églises ; le prophète Mohammed, lui-même, se plia à cette tradition en faisant du sanctuaire idolâtre de La Mecque, la Kaâba, le cœur et le symbole de sa religion), depuis le tournant des XVIIIe et XIXe siècles, toute destruction de l’ancien monde (régime, système) s’accompagne de la déconstruction de ses symboles, c’est-à-dire de ses monuments, statues, édifices officiels et cultuels, sans oublier son patrimoine immatériel, incarné par son système éducatif, culturel, confessionnel, accomplie dans un esprit d’éradication et de déracinement des monuments mémoriels et de la mémoire patrimoniale des dominants.

C’est à la faveur de la Révolution française et des campagnes guerrières napoléoniennes que furent inaugurées les opérations de vandalisme d’objets de culture et de culte. (Au reste, c’est à l’époque de la Révolution française que le terme vandalisme est inventé par l’abbé Grégoire, en référence aux Vandales, des Barbares qui saccagèrent Rome en 455. L’abbé Grégoire emploie pour la première fois ce mot dans son rapport adressé à la Convention le 11 janvier 1794 où il fustige les destructions de monuments et d’œuvres d’art perpétrées par les armées républicaines.) En effet, c’est à cette époque de la Révolution française que la vindicte populaire jette les bases d’une politique de déculturation par la destruction de certains monuments rappelant le patrimoine monarchique. Cette politique de déculturation s’est matérialisée par le pillage des églises, des cimetières et des châteaux, la profanation des tombes de la nécropole royale de la basilique Saint-Denis. Au cours de la Révolution, tous les signes culturels et cultuels de la féodalité étaient pourchassés car ils outrageaient le nouvel espace public «démocratique, égalitaire et fraternel». Pour concrétiser le triomphe de la nouvelle ère républicaine, les statues des rois sont déboulonnées, manière d’affirmer l’exclusive souveraineté du peuple, seul détenteur du pouvoir.

Plus tard, sous la Commune de Paris, de mars à mai 1871, l’iconoclasme mémoriel, portant sur une mémoire jugée insupportable et inique, s’est répandue sous diverses formes, notamment par la destruction de la colonne Vendôme et de la statue de Napoléon Ier trônant à plus de quarante mètres de haut, symboles de l’Empire. Selon certains historiens, par la destruction de ces patrimoines mémoriels, symboles du pouvoir impérial napoléonien, le peuple parisien voulait proclamer «Paris est à nous» pour manifester sa radicale opposition à l’haussmannisation de la capitale.

En Algérie, dès les premiers jours de l’indépendance, les monuments et statues font l’objet de mutilation et de destruction. Dans la majorité des villes d’Algérie, les statues sont déboulonnées et certaines brisées par des foules algériennes galvanisées par la triomphale victoire obtenue contre la puissance coloniale française désormais tombée de son piédestal. A leurs yeux emplis de patriotisme glorieux, ces statues symbolisent le colonialisme.

Pour soustraire certains monuments des profanations de la foule, l’Etat algérien favorisera le rapatriement des monuments et statues en métropole française. Fondamentalement, le nouvel Etat algérien indépendant adopte une politique mémorielle en rupture radicale avec le patrimoine culturel de la France coloniale. Cette politique mémorielle s’attellera, d’une part, à procéder soit à la destruction, soit au rapatriement, soit à la dissimulation des monuments coloniaux. D’autre part, la jeune République révolutionnaire s’appliquera à construire de nombreuses plaques, stèles et monuments en hommage aux martyrs morts au champ d’honneur. Certains monuments coloniaux seront déboulonnés pour être remplacés sur le même emplacement mémoriel par un monument algérien patriotique. Ce sera le cas de la statue équestre de Bugeaud, dressée en plein centre d’Alger, remplacée par celle de l’émir Abdelkader. Devenue depuis lors Place Emir Abdelkader. De même, la statue de Jeanne d’Arc érigée à Alger, la Pucelle de France, sera fougueusement culbutée par les mâles algérois. Gravement endommagée, elle sera descellée de son socle puis expédiée en France, dans la ville de Vaucouleurs.

L’autre symbole patrimonial colonial était représenté par le Monument aux morts d’Alger, appelé également «Le grand Pavois», inauguré en 1928. Œuvre du sculpteur Paul Landowski, ce monument fera l’objet de biffage des 10 000 noms français gravés. Plus tard, en 1978, il sera recouvert d’un coffrage de ciment, mémorial sculpté par le peintre M’hammed Issiakhem, érigé à la gloire de la liberté et de la guerre d’indépendance, symbolisé par des mains enchaînées émergeant du nouveau monument.

Certains monuments et statues blessent l’œil et offensent la mémoire nationale révolutionnaire algérienne. Apparemment, la statue de Sétif, l’emblématique Aïn El-Fouara, semble blesser l’œil et offenser la mémoire de certains citoyens algériens.

Cette statue coloniale est depuis longtemps très controversée. D’aucuns prônent sa destruction. D’autres son déplacement dans un musée. Bien évidemment, pour clore définitivement la controverse, la meilleure solution serait de déplacer cette statue tant décriée, devenue probablement insupportable pour nombre d’habitants de Sétif, pour la déposer, en guise de témoignage historique, dans un musée ou lieu de mémoire dédié à la barbare période coloniale française en Algérie. Je vous livre une confidence. Un ami, Pascal, «Français de souche», plus proche des Algériens et fin connaisseur de la Guerre de libération d’Algérie que des millions d’Algériens, a lu mon article consacré à la statue de Sétif. Il n’avait jamais vu la statue. A la vue de la photo de la statue, mon camarade, pourtant athée et libre d’esprit, m’a confié spontanément la trouver très indécente, patrimonialement déplacée.

Pour conclure, il est utile de rappeler que, de nos jours, ces récentes dernières années, le phénomène du déboulonnage et destruction des statues et monuments liés aux époques esclavagiste, coloniale et raciste a pris une dimension internationale. En effet, dans de nombreux pays occidentaux, une fièvre destructrice des insignes nationaux indignes s’est emparée de certains citoyens résolus à déboulonner les représentations symboliques esclavagistes et coloniales. Une furie iconoclaste sévit aux Etats-Unis et en Europe, menée par des militants radicaux déterminés à purifier l’espace public pollué, selon eux, par les monuments et statues érigés aux époques esclavagiste et coloniale.

De fait, on assiste aux Etats-Unis, comme en Europe, à des actes de vandalisme et de déboulonnage de statues mémorielles, de certains monuments emblématiques de l’histoire occidentale, commis fréquemment le soir. En témoigne : dans plusieurs villes américaines, la statue de Christophe Colomb (accusé d’avoir provoqué le génocide des Amérindiens par sa découverte de l’Amérique) a été vandalisée. Globalement, les statues sont soit décapitées, soit arrachées de leur socle, avant d’être jetées dans un lac. En Europe, notamment dans la ville d’Anvers, en Belgique, la statue de Léopold II a été déboulonnée. En Angleterre, c’est la statue d’Edward Colston, un marchand d’esclaves de la fin du XVIIe siècle, qui a été déboulonnée, puis piétinée avant d’être noyée.

Au-delà des revendications antiracistes affichées, les actes actuels de vandalisme, de déboulonnage et de destruction de statues ont un point commun : expulser de l’espace public un patrimoine mémoriel historique décrié, jugé moralement offensant. Par ailleurs, ces actes s’opèrent sur fond de remise en question de l’histoire «officielle» occidentale, du modèle culturel, paradigmatique et épistémologique occidental désormais discrédité, vilipendé.

Néanmoins, ces actions communautaristes dévoilent l’immaturité politique de ces «révolutionnaires identitaires».

Fondamentalement, c’est sur le terrain social et non patrimonial qu’il faut inscrire la lutte contre le système capitaliste, par essence raciste, esclavagiste et colonialiste. Il est vrai que c’est plus audacieusement commode, pour ces téméraires révolutionnaires d’un soir, de déboulonner à la sauvette des statues inoffensives que de démanteler au grand jour les statuts dominants de la classe exploiteuse et despotique contemporaine, toujours aux commandes de la société capitaliste belligène.

Une chose est sûre, il est superflu de s’attaquer aux pierres sans transformer concomitamment les rapports sociaux d’exploitation et d’oppression. Un partisan de la Commune de Paris a écrit : «Je plains ceux qui ne savent point juguler l’histoire d’aujourd’hui et qui se vengent en accusant les pierres».

K. M.

Comment (96)

    Baya
    14 décembre 2022 - 7 h 16 min

    Il ne faut pas suivre ce dictat originaire du mouvement black lives master.(BLM)un dictat États Uniens.
    Non..il faut que l oppression reste visible..il ne faut pas effacer la mémoire.nos enfants seront encore plus ignards. Combien d algériens savent que la France avait Annexé l Algérie qui faisait partie de l empire Ottoman?
    Toute cette mouvance cache autre chose..le démantèlement de la mosquée Al Aqsa…peut être.Partout ils veulent effacer les preuves de leur oppression, de leur destruction et pillages des biens culturels autochtones.
    NON il ne faut pas tomber das le piège.

    Baya
    14 décembre 2022 - 6 h 58 min

    Il ne faut rien déboulonner du tout, il faut garder les preuves physiques de l oppression, tout ce mouvement d effacer l histoire est un mouvement qui vient des USA. le seul but étant de rendre nos enfants encore plus ignards..partout dans le mondeils veulent désactiver les noms de rues, de places, etc.. si nous faisons cela nous seront encore plus leurs vassaux.. il pourrons démanteler l a mosquée à Jérusalem..moi je les vois venir avec leurs grands sabots, ne tombez pas das leur piège.
    Pour moi il est plus important d interdit les fils holidwodiens qui ne propagent que violences et mensonges.

      L'Algérie terre d'islam, alors, vire moi ca de ma vue !
      14 décembre 2022 - 23 h 58 min

      (Baya
      14 décembre 2022 – 6 h 58 min)
      Soit dans un bateau en direction de la France, soit dans un musée mais pas dans nos rues !

      Pour le reste des arguments, je te les laisse !

    Marocain Libre
    13 décembre 2022 - 9 h 02 min

    Il faut DÉTRUIRE la STATUE DE LYAUTEY qui NARGUE les MAROCAINS dans la Capitale RABAT.
    —PLACE MOHAMED V – RABAT
    Le TRAÎTRE M V qui avait signé le DAHIR BERBÈRE pour Diviser les Marocains
    Elle est le SYMBOLE de la SOUMISSION du ROYAUME a la COLONISATION.
    ….
    PS : Oui AUCUN Marocain ESCLAVE RAMPANT comme une LIMACE GLUANTE n’oserait écrire ✍️ cela.
    Trop PEUR du SUPPLICE de la BOUTEILLE de HAMMOUCHI.????

    Message aux Mouches du MAKHZEN
    13 décembre 2022 - 8 h 36 min

    Occupez vous de la Statue de LYAUTEY
    .sur la Place Mohamed V ????????????
    Dans la Capitale des Morrakochis RABAT
    Au lieu de venir ici avec des Faux PSEUDOS..

    Faut-il déboulonner la statue de Lyautey ?
    https://mobile.telquel.ma/2020/06/18/faut-il-deboulonner-la-statue-de-lyautey_1687922

    Le Berbère
    12 décembre 2022 - 19 h 12 min

    Les formes de la tragédie ont beaucoup changé depuis Aschyle, Sophocle ou Euripide. Avérroès (Ibn Rochd) fut lynché par la foule et ses ouvrages philosophiques et sociaux brûlés dans les lieux publics et le pauvre et très respecté penseur médiéval termina ses vieux jours dans un Douar perdu au fin fond de Marrakech et mourut dans l’indifférence générale. Selon Goethe, l’absence de culture et de tolérance entre les humains peut faire basculer l’espèce humaine dans la tragédie et c’est notre cas aujourd’hui en Algérie. Nous vivons une époque tragique et ça n’a rien de drôle et il n’y a pas vraiment de quoi se réjoui les gars . Le marketing de la nouvelle Algérie que l’exécutif promeut n’existera jamais avec des citoyens incultes et intolérants comme ceux qui alimentent ce journal électronique avec des articles et des commentaires qui nous rappelle l’époque de l’inquisition.

    Anonyme
    12 décembre 2022 - 13 h 34 min

    Il faut continuer a le détruire comme ces églises transformées en mosquées pour cacher que personne n’est passé en Algérie.

    pourquoi tant de tergiversations inutile !!
    12 décembre 2022 - 12 h 44 min

    Pourquoi vous parlez de déboulonnage !!
    Donner des masse aux jeunes ils vous la pulvériseront en deux temps et trois mouvements.
    Et des gravas ils serviront à couler une dalle en béton chez un particulier.

      dz
      12 décembre 2022 - 19 h 15 min

      tres bonne idee

    nina
    12 décembre 2022 - 10 h 07 min

    Alors Safiya ce n’est pas le problème de colonisation qui vous dérange mais le corps d’une femme

    Anonyme
    12 décembre 2022 - 8 h 04 min

    Il n y a plus de sens de garder cette statue coloniale,il faut garder le socle et envoyer cette striptiseuse au musee ou a l expediteur….Nos artistes sculteurs sont en mesure de nous offrir une creation en marbre representant un des heros de notre glorieuse histoire…Notre pays doit absolument deboulonner ces symboles d une ere coloniale sanguinaire

      Safiya
      13 décembre 2022 - 0 h 58 min

      @Nina
      Vous écrivez :
       » 12 décembre 2022 – 10 h 07 min

      « Alors Safiya ce n’est pas le problème de colonisation qui vous dérange mais le corps d’une femme »

      Je vous invite à relire :
      « 10 décembre 2022 – 21 h 53 min

      « Pour ma part, conserver ces vestiges coloniaux — ou, pis, s’en glorifier — n’est rien d’autre que le signe d’un complexe, la peur de déplaire et de passer pour des « arriérés », autrement dit manquer de véritable liberté et d’authenticité. »

      Eh non Nina ! Si vous relisez avec attention vous comprendrez que ce qui me dérange, comme vous le dites, ce n’est pas le corps d’une femme mais la sculpture qui le représente NU ce qui est contraire à nos bonnes mœurs.
      Cela n’a rien à voir avec ma petite personne, le nu féminin n’est pas dans la culture ni amazigh ni arabe et encore moins musulmane. Je ne crois pas qu’il existe ce genre de statue exposée en place publique aussi bien chez nos voisins de l’Est ou chez ceux de l’Ouest. Même l’Égypte, avec son fabuleux héritage culturel, n’orne pas ses rues et places publiques de « choses » qui offensent le regard.
      La dernière pour la route, j’ai beaucoup de plaisir à parcourir les salles d’expositions ou celles de musées et j’aime et admire les sculptures de Camille Claudel et celles de Rodin.
      Cordialement à vous.

    STATUE DE LYAUTEY
    11 décembre 2022 - 18 h 27 min

    Occupez vous de la Statue de LYAUTEY
    .
    Faut-il déboulonner la statue de Lyautey ?
    https://mobile.telquel.ma/2020/06/18/faut-il-deboulonner-la-statue-de-lyautey_1687922

      dzcca
      12 décembre 2022 - 19 h 06 min

      le maroc fait ce quil veut ils sont soumis

    Algerien Pur Et Dur
    11 décembre 2022 - 18 h 08 min

    Ce patrimoine appartient a l’Algerie et il est tres tres tres loin de payer pour les horreurs que la france a commis et les tresors qu’elle a pris en Algerie. Quant a cette statue, comme je l’ai deja dit dans un autre commentaire, si elle derange autant ceux en train d’exhiber une fausse pudeur qu’on lui mette une gandoura et si ce n’est pas suffisant qu’on la mette dans un musee a l’abri des regards de ces tartuffes et qu’on n’en parle plus. A sa place on pourrait peut etre mettre une petite kheima pour satisfaire ceux qui regarde trop vers l’est au point qu’ils oublient qu’ils vivent en Algerie.

      Fodil
      12 décembre 2022 - 13 h 58 min

      Oké,on as compris l idee de l auteur.la question que je me pose,a part les staties,que devrait t on faire des edifices qui servent comme ,paleis du gouvernement,ou l Hotel de ville qui est devenu parlement,n est il pas plus primordiaal de batire sois meme des edifices qui refleteront l independance au lieu de regarder vers les statues er autres symboles?

        dz
        12 décembre 2022 - 19 h 12 min

        les immeubles sont utiles ils ont payes avec l exploitation de l algerie ca cest la difference

    Algérie-Libre
    11 décembre 2022 - 16 h 36 min

    … Comme le soulève un commentaire : « si on supprimait tout ce qu’un certain nombre d’étrangers ont laissé en Algérie, on se trouverait à nu. Pour moi, la vie est ainsi faite de conquêtes et reconquêtes, d’échanges souvent enrichissants pour l’humanité. A travers le monde entier, on trouve des traces laissées par de peuples autres que les autochtones. L’exemple le plus frappant et plus proche de l’Algérie est l’Espagne. L’occupation musulmane a laissée une richesse ÉNORME que l’Espagne n’a pas détruit. L’Alhambra à Grenade est le site avec 3 millions de visiteurs et 8 000 par jours, le plus visité d’Espagne. Tous les sites en Algérie sont une richesse pour l’Algérie et peuvent jouer un rôle très important pour le tourisme.. En particulier ceux laissés par la France auxquels on peut les prendre comme témoins de l’atrocité du colonisateur. L’est Algérien est un MUSÉE à ciel ouvert qui n’a pas trouvé des compétences et de la volonté pour l’exploiter. C’est dommage.

      Francophone-phobe
      11 décembre 2022 - 18 h 10 min

      Je rejoins l’avis de l’ecrivain ou plutot l’essayaiste K.M qui excelle ici par la richesse et la profondeur de sa thèse témoignant d’un travail patient et laborieux. A mon humble avis il faudra démolir tout le patrimoine architectural français, pour mettre à sa place un oeuvre algérien et algérianiste..à l’image d’un Mokhtar égyptien qui immortalisa les leaders et symboles de l’égypte en les sculptant pour que leur statues -déposées sur les places publiques- rafraichissent toujours la mémoire nationale du peuple. Avant d’opter pour une destruction imminente de ces statues de la honte..il faudra au préalable envisager un plan de reconstruction..Un plan qui anticipe le pas à venir et pas comme on a eu l’habitude de faire..

      DZ
      11 décembre 2022 - 19 h 38 min

      la difference avec la france en algerie est que les musulmans en espagne n ont pas commis de massacre ni d enfumade ni de genocide les romains n ont pas commis de massacre les turcs n ont plus

        Anonyme
        12 décembre 2022 - 17 h 09 min

        Les turques n’ont peut être pas commis de massacres dans ton coin pas dans le mien. Ils auraient été pire que la france s’ils avaient les mêmes moyens. Pourtant nos ancêtres étaient des musulmans sunnites tout comme eux.

          dz
          12 décembre 2022 - 19 h 21 min

          pourquoi vous allez en vacances en turquie alors ?

    SoyonsCultivés
    11 décembre 2022 - 15 h 14 min

    La réponse est simple.
    Il faut préserver ce patrimoine afin d’enrichir notre culture.
    Pourquoi en Algérie devrons-nous tout politiser. Pourquoi doit-on politiser la culture, les langues et j’en passe Dans ces conditions pourquoi ne faut-il pas également raser les ruines romaines ,Notre propre culture,notre identité,et notre façon de vivre héritées de nos alleux,nous les avons troquées contre ce qui nous a été imposés par l’arabo-islamisme médiocre pronant l’immobilisme venu du moyen orient. Qu’avons nous produit culturellement depuis depuis 62 sinon tourner le dos à notre identité,notre culture ancestrale,notre tolerance.

      DZ
      12 décembre 2022 - 19 h 27 min

      ROME A DONNES DES EMPEREURS BERBERE

    Anonyme
    11 décembre 2022 - 14 h 06 min

    Le president Habib Bourguiba des l independance de la Tunisie a donne l ordre de deboulonner toutes les statues de héros d’une histoire écrite contre les peuples, qui l’ont subie par le feu et le sang, et sans eux,comme celles de Jules Ferry et du cardinal Lavigerie car ils incarnent les affres de l’esclavage et du colonialisme glorifiés en leur temps comme des mouvements rédempteurs contre la «barbarie des races inférieures».Une nostalgie exprimée de nouveau en 2007 par le président Nicolas Sarkozy: «Le rêve européen […] s’est rétréci quand s’est brisé le rêve qui jeta jadis les chevaliers de toute l’Europe sur les routes de l’Orient, le rêve qui attira vers le sud tant d’empereurs du Saint Empire et tant de rois de France, le rêve qui fut le rêve de Bonaparte en Egypte, de Napoléon III en Algérie, de Lyautey au Maroc. Ce rêve qui ne fut pas tant un rêve de conquête qu’un rêve de civilisation», déclarait-il à Montpellier, le 3 mai 2007.
    Il récidivait, le 26 juillet 2007, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, dans un discours s’adressant à la jeunesse africaine, dans lequel il lui signifiait que «l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire»…
    Les antiracistes ont aussi contraint Amazone de retirer de ses rayons le roman le plus lu dans le monde : ‘‘Autant en emporte le vent’’, de Margaret Mitchell, aux relents racistes, et pour le moins paternalistes, présentant l’esclavage sous un jour radieux. Amazon a même dû reconnaître que : «‘‘Autant en emporte le vent’’, est un produit de son temps. Il dépeint certains préjudices raciaux et ethniques qui ont, malheureusement, été monnaie courante dans la société américaine. Ces représentations racistes étaient injustes à l’époque et le sont encore aujourd’hui, et nous estimons que garder ce film sans une explication et une dénonciation de ces représentations était irresponsable».
    L’Algérie et le Maroc ont suivi la même démarche, déboulonnant les statues de l’ordre colonial et donnant des noms de résistants à leurs rues, boulevards et avenues. La statue du Duc-d’Oléans, érigée en 1845 à Alger sur la Place du Gouvernement (actuelle Place des Martyrs) qui donnait ostensiblement le dos, dans une posture manifeste de mépris, à la mosquée de la Pêcherie, fut la première à quitter son socle pour Neuilly, en région parisienne.
    Mais au-delà de ces actes symboliques, qui participent d’une pédagogie nationale, les Algeriens doivent aussi se réapproprier leur histoire.Dès 1965, l’universitaire algérien Mohammed Chérif Sahli appelait à «décoloniser l’histoire», en s’appuyant sur des faits historiques précis pour mettre en exergue les altérations du récit historique colonial, alibi des colonisateurs, à l’usage des colonisés.
    En fait, l’histoire de l Algerie a été falsifiée de mille et une manières, depuis le lointain «Nos ancêtres les Gaulois», que les jeunes générations n’ont pas connus, jusqu’au plus proche, voulant nier son appartenance à l’aire culturelle arabo-musulmane, et lui déniant le droit de recouvrer son identité à travers la promotion de la langue arabe, marqueur essentiel de cette identité,signe d’une volonté de réappropriation de l’histoire par les populations qui en ont été exclues, elle aussi est une occasion unique d’une nouvelle prise de conscience dans un monde où règne le culte de l’instantanéité, faisant une belle place aux mémoires courtes..

      dz
      11 décembre 2022 - 17 h 34 min

      merci anonyme de nous ramener a la realite oui ce fameux discours de sarkosy et en algerie des nostalgiques veulent a tout prix conserver les monuments de l ancienne puissance ces intellos commencent a …..

    ZORO
    11 décembre 2022 - 14 h 05 min

    Si cette statue de 3art était vraiment un objet de valeur la France l aurait déboulonné et expédié à l.exagone,ce ne en fait qu un mesmar jheha planté par le colon pour offenser les algeriens et maintenu par ses nostalgiques pour perdurer l offense.
    Signe ZORO….Z…

    Marie
    11 décembre 2022 - 12 h 01 min

    vous savez en France, les autochtones ont été colonisés par les gaulois, peuples celtiques, puis vinrent les romains d’Italie qui ont bâtis de superbes bâtiments, puis les « barbares » burgondes, vandales, ostrogoths, visigoths, il y eu plus tard des guerres avec les anglais et les autrichiens, ensuite les révolutionnaires à partir de 1789 qui détruisirent nombre de monuments et martelèrent les statues, enfin les deux guerres mondiales avec la présence allemande.
    Tous ces peuples ont amené des éléments de langage, des éléments d’architectures et de culture. Finalement ce sont nos révolutionnaires français qui ont fait le plus de mal.
    Ceci est valable pour tous les pays : le patrimoine est une richesse et un symbole de diversité.

    Ammar
    11 décembre 2022 - 8 h 46 min

    Pour clore ce débat stérile teinté de bigoterie et d’un nationalisme à l’emporte-pièce, je cite le billet de Hakim Laâlam dans Le Soir d’Algérie du 10/12/2022 :
    « Les prêches qui appellent à remiser Dame Fouara ou à la renvoyer en France ? Oh ! Trois fois rien ! Juste les effets secondaires du gingembre en surdose dans le thé. Mais sinon, nous ? Noooon ! Pensez-vous ! Nous, «baraâ» Votre Honneur. Innocents un jour, innocents toujours ! Innocents à perpétuité de nos devoirs citoyens. Ce n’est jamais de notre faute. D’ailleurs, comment fauter lorsque nous ne défendons plus rien. Sinon, nos derniers centimètres carrés dans nos appartements, et encore ! Nous passons, juste par là. Levant rarement la tête lorsque le cerveau le commande. Mais le cerveau commande-t-il encore quelque chose en nous ? Nous qui sommes devenus pierre à la place des statues. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.»

      dzcca
      12 décembre 2022 - 22 h 45 min

      pourquoi retirer ces vestiges de la colonisation ? cette presence francaise a ete pour les algeriens dramatique faites de sang et de larmes et de racisme je suis pas contre les oeuvres d etrangers en algerie je trouve meme que c est une ouverture mais pas celle de mon bourreau

    Abou Stroff
    11 décembre 2022 - 7 h 17 min

    « Que doit-on faire du patrimoine culturel colonial français érigé en Algérie ? » titre K. M..
    je pense que la question posée par K. M. doit être complétée par une autre question plus radicale (qui touche à la racine).
    ceci dit, je pense qu’il n’y a pas que le patrimoine culturel français qui devrait être placé dans un musée (vu l’état de nos musées, la proposition est elle pertinente?) ou renvoyé vers son « géniteur ».
    en effet, n’est pas plus logique de renvoyer les patrimoines de tous les « envahisseurs »* de notre terre sacrée, ces derniers étant (dans le désordre) les vandales, les romains, les phéniciens, le byzantins, les arabo-muslims, les turcs et les français et enfin les planqués de tunisie, du maroc et d’ailleurs du temps de la guerre d’indépendance ?
    en termes crus, si nous poursuivons le raisonnement de K. M., nous nous retrouverons, à coup sûr, aussi nus qu’un asticot.
    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune,à part que les algériens qui vivent en Algérie ont d’autres préoccupations que celles que leur prêtent K. M. et tous les « expats » qui sont, par définition, incapable d’analyser concrètement une situation concrète pour la simple raison qu’ils la vivent pas
    PS: j’ai déjà souligné que K. M. pratiquait (sans le savoir?) une forme de diversion qui ne dit pas son nom et que, vivant dans une bulle, il ne semble pas comprendre que les algériens vivant en Algérie son beaucoup plus préoccupés par l’absence d’eau dans le robinet, ou de sachets de lait, que de ces histoires de « révolutionnaires de salons » qui croient pouvoir changer le monde à partir de leur …………………………….salons.
    * la peau blanche des amazighs montre clairement qu’ils ne sont pas natifs d’Afrique et qu’à ce titre, on peut les considérer comme des envahisseurs au même titre que les autres envahisseurs. D’où la conclusion incontournable : retrouvons le patrimoine des autochtones (c’est à dire les noirs) et rasons tout ce qui dépasse.

      Ammar
      11 décembre 2022 - 11 h 54 min

      Je pense que vous avez formulé le commentaire le plus pertinent sur ce sujet.
      La statue de Ain El Fouara n’a jamais dérangé les Sétifiens, toutes tendances confondues, jusqu’à l’apparition du salafisme en Algérie et même à Sétif, très peu de salafistes s’en soucient. Et dans la mosquée qui se trouve à côté , on n’a jamais entendu un imam dénoncer la présence de cette statue, comme on n’a jamais entendu un moudjahid de Setif réclamer la déposition de cette statue.
      Il n’y a que ceux qui ne connaissent pas Sétif pour pousser des cris d’orfraie à propos de cette oeuvre d’art qui ne représente pas un personnage de la colonisation mais une naïade ou nymphe issue de la mythologie grecque. Effectivement, les Sétifiens et les Algériens en général, VIVANT en Algérie, sont préoccupés par les difficultés du quotidien et l’environnement dégradé dans lequel ils vivent. En tout cas, ils sont plus nationalistes que ceux qui sont partis vivre chez l’ancien colon et utilisent encore sa langue pour reprocher aux autres leur tiédeur nationaliste.

        dzcca
        11 décembre 2022 - 13 h 04 min

        enlever cette statue ipicitou

          Ammar
          11 décembre 2022 - 13 h 16 min

          Et toi, en quoi elle te dérange cetre statue du moment que tu ne vis ni à Sétif, ni probablement même pas en Algérie ?

          Occupes toi du Maroc
          11 décembre 2022 - 13 h 40 min

          Occupes toi de la Statue de LYAUTEY

    Amin99
    11 décembre 2022 - 1 h 19 min

    Laissez-moi vous raconter l’histoire de l’église de la ville de jijel (1) démolie en à l’époque par des éléments obscurentistes de l’ex-FIS au moment de leur prise de pouvoir en 1990 sur l’APC de cette ville pour soit disant batir à sa place une mosquée.

    Ces gens qui brillaient par leur complexes ont préféré la démolir plutôt que la convertir, sauf qu’ils n’avaient pas étudié auparavant le terrain. Cette église était bâtie sur un terrain marécageux, et à sa démolition, le lieu est devenu un marécage et un dépotoir à ciel ouvert, la mosquée n’a jamais pu voir le jour.

    Il faut se rappeler que Daesh a fait pareil en Irak et en Syrie (2) en detruisant et pillant un patrimoine millénaire, même pensée.

    Avec ces faux débats, j’ai le sentiment que ces erreurs vont encore se répéter alors que le patrimoine national doit être presevé, conservé, il constitue la richesse de notre pays.
    A bon entendeur

    (1)http://wikimapia.org/7969511/fr/EEDD-ex-Eglise

    (2)https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Destruction_du_patrimoine_culturel_par_l%27%C3%89tat_islamique

      Parlons de Choses Sérieuses
      11 décembre 2022 - 12 h 33 min

      On fait quoi des CLANDESTINS Marocains en ALGERIE ?
      Les Faux “Dz” du Morrakoch au Service de Paris et Tel Aviv.
      En plus ils viennent POLLUER les Commentaires avec des Pseudos aussi Bidons que leur Zriba..pour semer la ZIZANIE..
      J’ai mon IDÉE mais si on commençait par les VISAS ce serait Bien.

    hercule
    10 décembre 2022 - 23 h 24 min

    Ça fait 60 ans qu’on a eu notre indépendance et vous osez encore garder ces monuments qui glorifient le colonisateur.
    Qu’attendez vous pour les remplacer par nos personnalités historiques Algériennes ou tout simplement les remplacer par des fontaines d’eau pour mettre en valeur la NATURE ALGERIENNE.

    Safiya
    10 décembre 2022 - 21 h 53 min

    Pour ma part, conserver ces vestiges coloniaux — ou, pis, s’en glorifier — n’est rien d’autre que le signe d’un complexe, la peur de déplaire et de passer pour des « arriérés », autrement dit manquer de véritable liberté et d’authenticité.

    Comparer la statue de Aïn-Fouara à Timgad, Tipaza ou Cherchel c’est juste hallucinant.

    Lahouaria, dans le fond, a raison. Cette sculpture, représentant un corps aux attributs féminins découverts, exposée aux regards de tout passant(e) est contraire à nos mœurs qui prônent, avant tout, la pudeur. Ce pourquoi, d’ailleurs, les petits garçons, dès un certain âge atteint et bien avant qu’ils soient pubères, ne sont plus admis au hammam avec les femmes.

    Je suis désolée, mais la statue de Setif agresse plus qu’une jeune femme en mini-jupe ou en pantalon moulant.

    Un Manneken-pis ne s’oppose pas à la culture d’Amsterdam où les plages de nudistes sont plus fréquentées que celles couvertes donc ne comparons pas l’incomparable.

    En plus d’être indécente, cette statue n’a ni beauté ni valeur artistique. Perso, je suis pour la déboulonner et l’installer dans un Musée ou mieux, qu’un sculpteur ou une sculptrice lui fasse un beau burnous (????).

    Les Espagnols n’ont pas hésité à transformer les mosquées héritées d’Al Andalus en églises. Quand les Autorités chez nous feront de même et transformeront « Notre-Dame d’Afrique » en Mosquée ?

    Et quand notre pays recouvrera-t-il son véritable nom Al-Djazaïr ?

      nina
      11 décembre 2022 - 16 h 30 min

      Vous avez raison,
      allez chiche il faut faire mieux que ça démolissez la Grande Poste d’Alger construite par Jules Voinot et Maruis Toudoire

        Safiya
        11 décembre 2022 - 19 h 25 min

        Que nenni Nina, ces architectes que vous citez ont eu la décence de construire la grande poste dans le style néo-mauresque. Elle pare Alger autant que la statue de Aïn al-Fouara dépare Sétif. Y’a pas photo !

        DZ
        12 décembre 2022 - 21 h 09 min

        oui je pense que l algerie a les moyens de construire une nouvelle poste moderne et de demolir celle ci qui defigure et nous rappelle l occupation francaise si il ya referendum je voterais pour

        dz cca
        12 décembre 2022 - 21 h 15 min

        si ca tenait qua moi ont l aurait remplace par une poste actuelle et moderne comme cela ce fait en franceet ailleurs

        dzcca
        12 décembre 2022 - 23 h 02 min

        pas de probleme ont construirat une nouvelle poste flambent neuf et moderne

    Et Sinon ?
    10 décembre 2022 - 21 h 35 min

    On fait quoi des CLANDESTINS Marocains en ALGERIE ?
    En plus ils viennent POLLUER les Commentaires avec des Pseudos aussi Bidons que leur Zriba..

    Kahina-DZ
    10 décembre 2022 - 20 h 08 min

    Remplacez la statue par celle de Lalla Fatma -N’ssoumeur ou celle de DYHIA /Tin-Hinan en tenue traditionnelle algérienne …Et c’est tout.
    Il est temps de donner au burnous de Fatma N’soumeur sa vraie place dans notre patrimoine historique/culturel.

    Ferid Racim Chikhi
    10 décembre 2022 - 16 h 43 min

    Avec la sueur et le sang des Algériens !

    Que l’on remplace la statue équestre de Bugeaud, par celle de l’émir Abdelkader, cela ne me gêne pas. Que fusse déboulonnée celle de la Pucelle renvoyée à Vaucouleurs, cela aussi ne me gêne. Que l’on fasse de même pour tout ce qui glorifie le colonialisme c’est l’œuvre de l’effacement de la mort par les vivants.

    Cependant, rappelons nous que ce que le colonialisme a édifié, bâti mis de l’avant en Algérie l’a été avec la sueur et souvent le sang d’Algériens devenus  »esclaves exploités à outrance » par des pseudos artistes et autres faux architectes venus démontrer la puissance de la France Coloniale … Alors, ne faisons pas le jeu des nostalgiques et des réviseurs de l’histoire.

    Ammar
    10 décembre 2022 - 15 h 17 min

    À la fin des années 1970, une APC de la Wilaya de Sétif a décidé de démolir l’ancien camp militaire d’internement de Ksar Thir sous prétexte qu’il rappelait trop la colonisation et les souffrances et les tortures des Moudjahidine qui y étaient enfermés. C’était l’époque du volontariat : en une journée, il n’y avait plus rien.
    Pensez-vous que l’Histoire s’arrête là ? Eh, non ! À la fin des années 1990, l’APC de Ksar El Abtal ( anciennement Ksar Thir ) recevait de l’État une subvention conséquente pour essayer de reconstruire ce camp à l’identique. Parce qu’entre temps on s’est aperçu qu’en démolissant ce camp, c’est un pan de l’histoire de l’Algérie qu’on a démoli ! Moralité de l’histoire : chaque époque voit surgir des Don Quichotte qui se lèvent pour combattre des moulins à vent.
    Le monde avance, mais nous, nous reculons.

      dz
      10 décembre 2022 - 16 h 52 min

      vous raconter n importe quoi vous etes peut etre un harki ou un marocain pour dires des aneries

        Elle est bonne celle là
        10 décembre 2022 - 21 h 30 min

        Le Faux “Dz” qui accuse un ALGERIEN d’être Un Mokoko.
        ???? ???? mdr

        Ammar
        11 décembre 2022 - 6 h 07 min

        Pour ma part, je remarque surtout ton bagage intellectuel très limité et tu ressasses la même chose. Quant au camp militaire d’internement de Ksar Thir, renseigne-toi : il a bel et bien été démoli et reconstruit 20 ans après. …

    Anonyme
    10 décembre 2022 - 14 h 41 min

    A mon humble avis cette statue ne fait pas partie de notre culture ni religieusement ni socialement faut reconnaître que c est un peu gênant auprès des membres de même famille et pour éviter tout malaise on devrait l échanger contre le canon baba merzoug qui sert de perchoir pour poulet a Brest

      Anonyme
      10 décembre 2022 - 16 h 14 min

      Excellente idée, merci.

      dzcca
      10 décembre 2022 - 16 h 56 min

      bonne idee a soumettre aux deux parties

      Ammar
      11 décembre 2022 - 6 h 51 min

      Malheureusement pour vous, le canon Baba Merzoug est lui aussi un vestige de la colonisation, ottomane celle-là, a moins que l’occupation turque ne soit pas considérée comme telle du fait qu’il s’agit de musulmans ?

        dz
        11 décembre 2022 - 13 h 12 min

        si il appartient aux turcs ce canon alors les francais peuvent le garder ont leur fait cadeau

        Anonyme
        14 décembre 2022 - 16 h 37 min

        Ce cannon a ete construit avec du fer algerien et main d’oeuvre algerienne tout comme la statue de Ain Fouara. Ils appartiennent tous les deux a l’Algerie et font partie de son patrimoine.

    dz
    10 décembre 2022 - 14 h 04 min

    d accord avec votre article ces statiues glorifie le colonialisme faut deboulonner tout ca au plus vite et les renvoyer a leur proprietaire ce sont les nostalgiques de la france qui defendent ces symboles si ca leur plait pas c est quif quif le faire gentiment avant qun forcene la fasse sauter a la dynamite

    Ayweel
    10 décembre 2022 - 13 h 32 min

    Il y »a histoire écrite qu’on ne peut connaître qu’on ouvrant les livres et wu’après des heures et des heures ou voire des jours et jours de lecture, et l’histoire qu’on peut connaître qu’avec un simple et furtif regard. Pour moi voir une statue ou une oeuvre coloniale me rappelle et en un clin d’oeil le passé colonial de mon pays, c’est comme lire un mot et un seul mais c’est un mot qui exprime mille mots. De même aussi pour toutes les bâtisses, villas, bâtiments, rues, ruelles, hopitaux, écoles, même les plaines de mitija, tout ça me rappelle ce que mes parents ont vécu et ont enduré durant cette periode. Donc déboulonner ou détruire des statues c’est comme brûler les livres d’histoire. On voit une statue mais pas les déchets et les saletés ui couvrent toutes les villes de notre pays, drôle de civisme et de patriotisme.

    TERRORISME CULTUREL.
    10 décembre 2022 - 13 h 26 min

    Reprenons les mots de cet Auteur
    1. “Je plains ceux qui ne savent point juguler l’histoire d’aujourd’hui et qui se vengent en accusant les pierres»
    2. ces actions communautaristes dévoilent l’immaturité politique de ces «révolutionnaires identitaires».
    3. “..La Statue semble blesser l’œil et offenser la mémoire de certains citoyens algériens..”

    Ce qui me Blesse moi c’est c’est l’IMMATURITE POLITIQUE des Promoteurs de l’EXTREMISME qui Insistent pour donner des GAGES et de l’OXYGENE au SALAFISME , 60 ANS après L’Independance de l’ALGERIE et 30 ans après les ASSASSINATS et les MASSACRES…
    2022 Place au TERRORISME CULTUREL.

    Luca
    10 décembre 2022 - 13 h 20 min

    Le détruire , mais ne pas le recouvrir de chape de béton c’est trop peu, ni y construire dessus une centrale nucléaire , … Par contre y laisser paître des brebis dessus pendant cent ans , c’est la seule chose qui peut détruire le mal

    Hors contexte !!
    10 décembre 2022 - 13 h 01 min

    Ce sujet dans un contexte mondial très compliqué n’intéresse personne, sauf les rêveurs.

    DZA
    10 décembre 2022 - 12 h 44 min

    Personnellement, je reste convaincu que la question des patrimoines immobiliers, artistiques, urbanistiques et autres œuvres produites par la colonisation française de l’Algérie pour ses divers besoins et desseins (politiques, culturels, ..) restent un héritage matériel, palpable de la colonisation, de la domination du peuple Algérien et de sa négation.

    Conserver toutes les traces et vestiges de l’action coloniale, est un devoir, une nécessité.

    Ces vestiges de la colonisation sont des éléments indispensables pour l’écriture de l’histoire d’un pays, d’une nation, qui a fait face à la barbarie de la France impérialiste.
    Nous devons examiner cette question avec sérénité, avec lucidité, il s’agit de vestige de l’histoire de la colonisation de l’Algérie et de son peuple. J’aurais souhaité que l’on mette en valeur chaque morceau de terre où sont tombés les résistant(e)s et patriotes Algériens.
    Pour faire court dans ce débat très important, je dirais à ceux que la vue de la statue de Sétif dérange, qu’il faut également inscrire cette scène de la statue exhibant sa nudité dans l’espace public comme l’expression du mépris pour une société conservatrice et pointilleuse sur les mœurs, après tout, nous n’étions que des indigènes.
    Faire table rase des preuves essentielles de la colonisation française, va dans le sens des négationnistes.
    Ceci dit, la statue d’Ain-Fouara pourrait bien trouver sa place dans un musée d’histoire tout en lui accordant sa dimension historique, politique et culturelle, plutôt que de l’exposer à la rage démentielle quelque illuminé.

    Lahouaria
    10 décembre 2022 - 12 h 32 min

    Déplacer cette statue de son socle et la mettre dans un musée à vestiges de patrimoine algérien du passé colonial.o français, espagnol ou ottoman, l’Antique Césarée ou ché pas quoi encore
    Les américains, noirs ont détruit beaucoup de statues après la mort de George Floyd et en Europe aussi.
    Nous sommes pas obligés de laisser une femme nue sur une place publique que les algériens conservateurs n’ont veulent plus chez eux.
    Les femmes algériennes musulmanes n’ont jamais présentées leurs nudités au public, nous n’avons pas les mêmes valeurs. La vendre au profit des femmes seules de Sétif ou la déplacer à Batna, Tipaza ou Cherchel.

      Belveder
      10 décembre 2022 - 15 h 57 min

      c est ce que disait les TALIBANS QUAND ils faisaient exploser des vestiges de L humanité
      Arrétez avec votre fausse pudeur
      celui qui voit dans une oeuvre une atteinte aux Moeurs c est un faible d ésprit
      on les a vu celles qui portent les valeurs dont tu parles et le comportement qu elles ont
      un Habit n a jamais fait un moine
      ni un VOILE d ailleurs
      on se connais va …

        dzcca
        11 décembre 2022 - 13 h 31 min

        les talibans eux au moins ne battent pas leur femmes et sont tres tolerant

        Lahouaria
        11 décembre 2022 - 19 h 40 min

        Dans le village où mon père est né, y’avait une statue imposante de 3 ou 4 mètre en face de l’Hôtel de ville, » la plus grande bâtisse d’Algérie ».

        Cette statue représentait le monument aux morts des français durant la colonisation a été déboulonnée en 1963 et donné à la Mairie de Fréjus, où elle a trouvé une place, car y’a beaucoup de pieds-noirs dans cette ville issus du village
        https://fr.geneawiki.com/images/4/47/Hammam_Bou_Hadjar_-_Monument_aux_Morts.jpg

      Du respect pour les femmes s'il vous plaît !!
      10 décembre 2022 - 15 h 59 min

      @ Lahouaria
      Bravo.
      En tant qu’homme.
      Je dis que les femmes dans les pays occidentaux sont perçues comme des objets, des choses, pour les distractions et d’expositions sans aucune retenue.
      En Algérie nous ne devons pas cautionné cette état de fait en laissant perpétué cette dévalorisation de la femme.

        Pour aller dans votre sens ...
        10 décembre 2022 - 19 h 30 min

        (Du Respect Pour Les Femmes S’il Vous Plaît !!
        10 décembre 2022 – 15 h 59 min)

        Il suffit de regarder cette jeune femme d’origine Croate au mondiale du Qatar qui est venu à moitié dévétu en argant que chez eux, les femmes sont libre de s’habiller comme elle le veulent et que chez eux, les femmes en tenu traditionnelle musulmane ne sont pas « stigmatisées » (on sait fort bien que c’est faux) … Cependant, c’est cette femme ancienne mannequin reclassé dans les photos coquines aujourd’hui qui vient de nous dire elle quel point les femmes occidentales sont « libérées » et pour preuve de leurs libertés, c’est le mètre carré de tissu sur elle qui fait office d’étalon de mesure, plus le tissu les habillant est grand et plus elles sont prudes (salafiste = coincées …) plus il est court et plus elles sont … « Ouvertes » … d’esprit et qui sait de quoi d’autre encore !!
        Une société « LGBTISTE » pour tous, prenez et mangez-en et pour ceux qui ne le sont pas, prouvez nous que vous êtes ouvertes « d’esprit » mettez vous à poile !!

        Esprit, quand tu tiens les faibles !

        Belveder
        10 décembre 2022 - 21 h 37 min

        Hassiba ben bouali n etait pas voile
        Elle s est sacrifie pour que toi tu sois la

          Le Berbère
          11 décembre 2022 - 1 h 07 min

          M. Ammar, il y a quelques années un ancien ministre de la culture qui était interrogé par des journalistes qui avaient un lien étroit avec certains députés de la majorité facilement reconnaissables à leurs gros ventres et leur culture limitée. Cette ancienne ministre de la Culture (dont je n’ai jamais admiré la manière de gérer son ministère) a répondu à ses détracteurs qui trouvaient le budget de la culture très élevé par une phrase du président américain Lincoln : « Si la culture coûte cher. ..Essayez l’ignorance! » Ce qui se passe aujourd’hui avec cette affaire de statuette n’est que logique car une bonne partie de notre communauté nationale a troqué la culture et le savoir contre l’ignorance et l’obscurantisme et nous avons devant nous un bel exemple de cette ignorance à travers les commentaires sur ce sujet . D’Afulay de Madaure et Augustin en passant par Malik Bennabi et Mouloud Maamri et jusqu’à Arkoun, l’Algérien a fait un pas en arrière de plus de cinq millions d’années dans l’ignorance. C’est-à-dire son esprit et sa pensée ont voyagé au temps des australopithèques.

          IWEN
          11 décembre 2022 - 11 h 17 min

          (Belveder
          10 décembre 2022 – 21 h 37 min)

          Hassiba Ben-Bou-Ali (rabi yarham chouhada) n’a pas fait tant de sacrifice afin qu’au finale ses filles finissent par être l’objet sexuel des touristes et être mise en vitrine comme des objets tout court.

          El-Charaf (le respect de nos âme était et demeure le principale moteur de nos actions, en tant que croyant musulmans, son combat et celui des autres femmes n’étaient pas pour être servit sur un plateau aux étrangers comme une friandise ou un chien(ne) que l’on caresse d’une main paternaliste comme ce fut le cas de la part de la France de m’époque et encore moins comme c’est le cas devant l’impérialisme qui se présente à nos sous couvert de tourisme ou sous une autre forme (raison).

          dz
          11 décembre 2022 - 15 h 46 min

          nous voulons pas que l algerie deviennent un deuxieme maroc avec leurs moeurs legeres le tourisme apporte malheureusement ces tares il faut le controler

          Anonyme
          11 décembre 2022 - 19 h 22 min

          Heureusement, qu’elle portait
          pas le voile, elle n’aurait
          jamais réussi sa mission…

          Quel repose en paix…
          Notre Hassiba.

      dzcca
      10 décembre 2022 - 17 h 05 min

      cette statue n est pas mon patrimoine

        Ammar
        11 décembre 2022 - 13 h 10 min

        @ lahouaria.
        À l’indépendance, les statues représentant les ‘héros’ de la colonisation tels que les Bugeaud, Saint-Arnaud, le duc d’Orléans, sans oublier Jeanne-d’Arc et autres ont toutes été déboulonnées et restituées à la France sauf cette statue et d’autres qui représentaient des œuvres d’art et non des œuvres érigées en hommage à un personnage. Ni l’Algérie n’a songé à les restituer, ni la France à les réclamer, quand ce n’est pas d’un commun accord ou sur l’insistance de l’Algérie que ces œuvres ont été maintenues dans notre pays. Il ne faut pas oublier que durant les toutes premières années de l’indépendance, l’Algérie a été aussi administrée par la France, car jusqu’à au moins 1968, les grands directeurs de ministères étaient des Français, dont les plus célèbres ont été notamment Hervé Bourges à la Culture, Paul-Albert Février aux recherches archéologiques, et un inventaire complet a été fait de ce qui devait être restitué a la France et de ce qui devait être gardé par l’Algérie. Et je pense que le sort de cette statue a été décidé en ce temps-là !
        Revenons maintenant aux mœurs notre société : je pense qu’au temps où elles portaient des mini-jupes, les filles avaient plus de pudeur qu’aujourd’hui, ce qui a fait dire à quelqu’un ce bon mot :  » En ce temps-là, on avait beaucoup de pudeur et peu de religion, tout le contraire de notre temps présent : trop de religion et absolument aucune pudeur « . Les filles sortent emmitouflées dans des hidjabs et des djilbabs mais, rentrées a la maison, étalent leur nudité sur Tik-Tok, Instagram, Facebook et autres réseaux.

      Ammar
      10 décembre 2022 - 18 h 29 min

      Je cite : «Nous sommes pas obligés de laisser une femme nue sur une place publique que les algériens conservateurs n’ont veulent plus chez eux.
      Les femmes algériennes musulmanes n’ont jamais présentées leurs nudités au public, nous n’avons pas les mêmes valeurs.»
      Ça se voit que tu n’as pas vécu les années 70, quand les filles déambulaient dans les rues d’Algérie en mini-jupe ou en pantalons moulant. C’était le temps avant l’apparition de l’islamisme.
      Dire de cette statue qu’elle est l’image d’une femme nue relève d’une grande imagination de quelqu’un qui ne l’a jamais vue en face. D’abord, elle n’est pas de couleur chair mais d’un blanc sale qui rappelle plutôt le teint d’un cadavre et les parties de son anatomie comme les seins ( qui sont trop petits pour réveiller un quelconque sentiment libidineux) et le pubis ne comportent aucun détail et ce dernier est entièrement caché à la vue. À la limite, on pourrait y voir une femme entièrement vêtue d’une combinaison blanc ocre.
      Toute autre considération sur la nécessité de la conserver ou de la détruire est une insulte à l’intelligence des Sétifiens qui ne manquent ni de pudeur ni de religion, ni de valeurs nationalistes.

        Mohamed El Maadi
        11 décembre 2022 - 16 h 08 min

        Une bonne partie son a détruire car faite dans l’éventualité prochaine d’une disparition totale du peuple Algerien .D ‘autre sont des commandes et qui ne représente rien en soi mais celle qui glorifie la vertu de la nudite sont à détruire à la dynamite car Obscène et créatrice de trouble car l’Algérie est un pays musulman .

    Nass
    10 décembre 2022 - 11 h 18 min

    Je suis un lecteur d’algeriepatriotique et voici ici ma réflexion toute simple :

    S’il faut détruire les moments du colonialisme français en Algérie, alors il faut aussi détruire les monuments du colonialisme romain et ottoman dans notre pays. Non, vous ne voulez pas qu’on détruise les ruines de Timgad ? Laissons donc en paix cette statue de Aïn El Fouara à Sérif, elle pourra toujours faire venir des touristes et des capitaux à l’instar de la statue de la petite sirène d’Andersen à Copenhague.

      dzcca
      10 décembre 2022 - 18 h 20 min

      il faut tout raser ces ruines souvenir de notre soumission et construire des logements

        dz
        10 décembre 2022 - 20 h 13 min

        remettre massinissa au centres des villes algeriennes

          IWEN
          11 décembre 2022 - 11 h 22 min

          (Dz
          10 décembre 2022 – 20 h 13 min)

          Est ce que Massinissa n’était pas l’ami loyale de Rome, autrement dit un de ces collabo de Rome ?!!

        Anonyme
        12 décembre 2022 - 21 h 22 min

        A donner à l’Italie, cadeau!

      Safiya
      11 décembre 2022 - 20 h 15 min

      Oups ! Pardon Nass, petit quiproquo qui m’a fait prendre Copenhague pour Amsterdam.
      Il reste que sur le plan esthétique, la statue de Sétif à tout à envier à « la Petite Sirène » donc je persiste et je signe, ne comparons pas l’incomparable.
      Bien à vous.

        IWEN
        12 décembre 2022 - 4 h 22 min

        (Safiya
        11 décembre 2022 – 20 h 15 min)

        D’autant que cette statue est l’équivalent des affiches publicitaire d’aujourd’hui, que l’on montre à longueur de jjournée des femmes nu ou à moitié dévêtus … Seulement, à cette époque là, on appelait pas çà de la pub, mais de « l’art », que d’ailleurs, que personne ne reproduit, sauf exclusivement sur papier photo, mais ce type de photo, on sait à qui c’est destinée !!

        Donc, à ceux qui mêlent « art » et comparent celà aux vestiges du passée « Romain » de l’Algérie, eh, bien ! Remettant celà dans un musée et quiconque voudrait voir de « l’art » il lui faudra aller à ce moment là au … musé !

        La terre de l’Algérie EST retournée à l’Islam ce n’est pas pour être phagocyter par ce type d’œuvre dont on sait quelle est son origine et à qui elle était destiné … surement pas à nous.

    Anonyme
    10 décembre 2022 - 11 h 12 min

    Débat stérile puéril et loin du quotidien des Algériens et de la géopolitique internationale (Palestine, Sahara Occidental Libye Syrie …).

    Anonyme
    10 décembre 2022 - 11 h 11 min

    Comment peut un Setifien s identifier avec cette statue !?
    Le fait-il par nostalgie ou simplement que c est l habitude !?
    On a eu un Setif français, auquel appartient cette statue, et on a un Setif algérien auquel cette statue est autant étrangère qu un pied noir.

    il faut tout effeacer, même l'histoire
    10 décembre 2022 - 11 h 10 min

    Je suis d’accord avec Khider Mesloub pour détruire en Algérie tous les monuments et les vestiges coloniaux depuis la Rome antique jusqu’à la colonisation française , sauf bien sûr ceux de la colonisation arabo musulmane et ottomane. Il faut eraser tout ce qui est en dehors de ces deux colonisations sacrées !

    Raïna
    10 décembre 2022 - 11 h 09 min

    Tant qu’à faire pourquoi pas?
    Allons-y!
    mettons nous à déboulonner toutes les oeuvres et architectures coloniales!
    Et après?
    L’Algérie ne pourrait que mieux se porter penseriez-vous?
    Décidément c’est l’état d’esprit destructeur et non constructif typiquement de chez nous qui nous anime…
    La meilleure réponse que l’on pouvait apporter au colonialisme était de faire de l’Algérie un vrai pays démocratique,prospère et developpé et des algériens des citoyens parfaitement heureux et serein qui vivent en harmonie dans leur propre pays,si l’Algérie n’avance pas c’est bien évidemment à cause de la france et de ses vestiges coloniaux et non à cause de la mauvaise gouvernance,de la corruption,des incompétents,du clanisme,de la trahison…

    Ammar
    10 décembre 2022 - 11 h 00 min

    Nos cités sont hideuses, poussiéreuses, jonchées de saleté. Nos constructions ne respectent aucune règle, elles ne sont jamais terminées, elles sont inesthétiques, grises, quand elles ne ressemblent pas à une charlotte aux fraises. Nos rues sont défoncées et nos trottoirs cassés, dénivelés.
    Ne vous en déplaise, M. Khider, les seules constructions valables sur le plan esthétique sont ceux que la colonisation a laissées sur les grands boulevards ou les grandes places.
    A travers votre article vous essayez de vous persuader que vous avez raison envers et contre tous, mais, chiche ! Allez au bout de votre logique et décidez de ne plus écrire en français. Quant au sort de la statue, il revient aux Sétifiens qui, lorsqu’ils voudront s’en débarrasser, n’auront besoin ni d’un Abu Marto, ni d’un Don Quichotte pour le faire.

    Très logique !!!!
    10 décembre 2022 - 10 h 53 min

    Je doute que la France et ses partisans veuillent que nous démentions leurs statuts (Mission impossible !) Mais logiquement pour un pays qui ce dit dzns sa constitution Musulmane et des statuts nus aux seins à l’aire etc…Je préconise pour ne pas choquer des enfants de les mettre dans un musé pour adulte ou de les rendre en échange de ce que la France nous à volé.

    Brahms
    10 décembre 2022 - 10 h 42 min

    Il faut le revendre via une brocante ou une vente aux enchères sur internet ?

    Pour ma part, il faut faire une brocante sur internet ou une vente aux enchères en ligne en mettant en vente tout ce patrimoine culturel afin de faire disparaitre les traces du colonialisme mais aussi pour financer d’autres projets grâce à l’argent qui sera récolté.

    Cette fontaine avec sa statue pourraient facilement rapporter 250 000 € aux finances publiques.

    Belveder
    10 décembre 2022 - 10 h 17 min

    Ce Débat n a méme pas Lieu d étre …sinon on devrait remonter des Siécles en Arriére bien avant la Colonisation..
    c est débat a été «  »importé «  » par les ISLAMO GAUCHISTES en Algerie
    L Algerie est riche de son patrimoine de TIMGAD au djurdjura au fin fond du Désert
    UNE OEUVRE n est pas la POUR PLAIRE Déplaire OU Glorifié elle est la POUR Témoigner
    PAR ailleurs TOUT oeuvre sucite polémique c est le but méme de L Art

      Champs de Mars
      10 décembre 2022 - 11 h 53 min

      Ce débat à lieu d’être dans un musée.

      hmimo
      11 décembre 2022 - 14 h 29 min

      Islamo- gauchiste ?? En voila encore un biberonné par élément de langage à son maitre zemmour…

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