LDH et FIDH : deux organisations zélées au service des ennemis de l’Algérie
Une contribution de Mehdi Messaoudi – La dissolution de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), suite à une décision de justice en date du 28 septembre 2022, n’a pas laissé indifférentes certaines ONG, dites de droits de l’Homme, à l’instar de la Ligue des droits de l’Homme en France et de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH).
Une décision liée à l’absence de ses membres qui sont à l’étranger, demandeurs d’asile (?) en Belgique et en France, à savoir Salah Debbouz, Said Salhi et Aïssa Rahmoune. Dans quel autre pays au monde des personnes qui demandent l’asile en Europe peuvent-elles diriger des associations des pays dont ils sont originaires ? Ce qui prouve que l’asile n’est plus crédible dans les pays prétendument démocratiques, mais plutôt un outil de recyclage des serviteurs de ces régimes.
De nombreux Algériens prennent de plus en plus conscience de la nuisance que portent ces ONG à l’Algérie, au nom du respect des droits de l’Homme, ONG financées par la NED et autres organismes faisant partie du plan de l’exportation de la démocratie dans le cadre de la stratégie du Régime Change. Les accointances de ces ONG avec le néolibéralisme et la finance internationale ne sont plus à présenter ; et les publications du chercheur algérien et expert des révolutions colorées, Ahmed Bensaada, sont là pour mieux éclairer l’opinion publique sur le rôle de ces ONG internationales pour démanteler les Etats-nations ou Etats souverains qui refusent le diktat et l’hégémonie occidentale (consulter le site: https://www.ahmedbensaada.com/).
Pour rappel, nous avions indiqué dans un précédent article que la LADDH avait rendu public un communiqué sur sa page Facebook, dans lequel elle annonçait avoir été dissoute à son insu, suite à une décision de justice en date du 28 septembre 2022.
Dans ce contexte, il est utile de revenir sur la campagne haineuse et hostile menée par la LDH de la France et la maison mère FIDH, non seulement durant la décennie noire via «qui tue qui», mais aussi durant les dernières années via «madania machi âskaria».
Patrick Baudoin, le gourou des droits-de-l’hommiste
Le parcours d’hostilité des LDH et FIDH à l’égard de l’Algérie et de son peuple met sur le devant de la scène Patrick Baudouin, qui avait été débouté dans la poursuite de citoyens algériens d’autodéfense «GLD», de la wilaya de Relizane, qu’il avait qualifiés de «miliciens».
Pour répondre aux articles de la presse algérienne sur sa posture première d’hostilité à l’égard du peuple algérien et sur ses corrélations avec les cercles nuisibles à l’Algérie, l’avocat parisien, qui préside la Ligue des droits de l’Homme en France, avait choisi, pour affaiblir sa défense, un groupe : le canal médiatique Youtube, appelé «radio des sans voix», en fait l’un des cercles de néo-harkis connu sur la place publique parisienne. A ce sujet, selon des sources dignes de foi, des membres très proches de l’organisation du MAK (Riposte internationale de A. Aït Djoudi) s’activent au sein de cette LDH.
En principe, cela suffisait pour disqualifier son propos, puisqu’il prouve qu’il fait bien partie de ces organes qui continuent à faire valoir le droit d’attaquer les peuples qui refusent de se soumettre à leur diktat, en utilisant des valeurs auxquelles ils ne croient même pas eux-mêmes !
En principe aussi, son attachement aux droits de l’Homme devrait le faire s’intéresser en urgence à la corruption qui gangrène la Commission des droits de l’Homme de l’Union européenne, dont la dirigeante n’est autre que Maria Arena, maintenant mondialement connue dans le commerce des soi-disant valeurs qu’il prétend défendre. Mais cela n’a pas l’air de le préoccuper ! Bien au contraire, il continue à faire valoir les valeurs foulées dans son organisation, en France et même au Parlement européen, grâce auxquelles de nombreux pays ont été attaqués et détruits. Il faut préciser que Patrick Baudouin est issu de la FIDH (président d’honneur de la Fédération internationale des droits de l’Homme), organisation avec laquelle il reste en lien, financée non seulement par la Commission européenne corrompue, mais aussi par Open Society Foundation, du milliardaire George Soros, et par le ministère français des Affaires étrangères. La corruption est devenue une constante dans le commerce des droits de l’Homme, dans les nouvelles guerres que mène la LDH de Patrick Baudouin contre l’Algérie.
Nous n’avons pas l’habitude de venir au secours des médias en Algérie (parfois en errance), qui ne devraient plus donner crédit aux ex-colons qui continuent de traiter les Algériens en indigènes, mais plutôt les défendre contre l’esprit dominant colonial des donneurs de leçons en droits de l’Homme, qui affichent leur supériorité avec des mensonges, sauf lorsqu’il s’agit de remettre les aiguilles de la vérité à la bonne place !
Sur ses liens avec la monarchie du Maroc (avec laquelle il prétend ne pas avoir de liens), en utilisant un humour malicieux, faut-il lui rappeler que la Ligue des droits de l’Homme en France a projeté un film en hommage à Michel Tubiana, lors de la cérémonie d’hommage organisée en la mémoire de leur ancien président d’honneur, le 5 novembre 2021, où l’on distingue la photo du roi du Maroc en arrière-plan du pupitre auquel est adossé ce dernier…
On ne sait plus si c’est un hommage à Michel Tubiana ou un hommage au commandeur de la royauté, voire aux deux ? Dans cette vidéo, devant le cadre du roi du Maroc, Michel Tubiana exprime bizarrement son grand intérêt spécifiquement pour l’Algérie.
Patrick Baudouin était bien présent à cette cérémonie, et a même eu l’occasion de faire une longue intervention avec des invités triés sur le volet. Avec l’implication de la monarchie marocaine dans les affaires de corruption au Parlement européen, dans les médias et avec les classes politiques occidentales, la LDH veut nous faire croire qu’elle a fait la promotion du roi du Maroc gratuitement.
Sur un autre volet, toujours en lien avec les guerres organisées contre l’Algérie, nous avons bien constaté le silence révélateur, et la complicité de ces organisations «droits-de-l’houmiste», quant à l’installation de l’armée israélienne au royaume du Maroc, devenu une base de guerre contre les peuples africains, en vue d’embraser aussi le bassin méditerranéen. C’est ce qui explique la stratégie de Patrick Baudouin et de sa Ligue des droits de l’Homme, qui ont quitté le CNPJDPI (Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens), auquel ils appartenaient depuis de nombreuses années.
Sans apporter de caution aux amalgames concernant le procès initié et engagé par la LDH contre Saadia et Hussein, deux militants du BDS 34 (Boycott Désinvestissement Sanction contre l’Etat d’Israël) en 2015, cette organisation de défense des droits de l’Homme n’a eu aucune réticence à plaider aux côtés de la LICRA, du BNVCA de l’extrémiste sioniste Samy Gozlan, et d’Avocats sans frontières de Gilles-William Goldnadel, ces appendices de la terreur israélienne. Rappelons que lors de la rencontre du 9 juin 2015 entre les cinq membres du BDS 34, comme le rapporte le site de l’UJFP (Union juive pour la paix), Michel Tubiana (président d’honneur de la LDH) et Sophie Mazas (présidente de la LDH 34) ont bien déclaré que les militants visés ne sont ni «antisémites», ni «négationnistes». Alors, pourquoi avoir maintenu cette plainte, aux côtés de ces organisations connues publiquement pour leur appartenance au système colonial israélien ? En définitive, les deux militants BDS ont été relaxés en appel, en février 2017, et la LDH a réussi à ternir définitivement son image de défense des droits de l’Homme.
En matière de démocratie, la LDH parisienne et son président Patrick Baudouin sont loin de donner des leçons aux autres pays du monde, puisque non seulement ils ont étouffé localement la voix de leur propre section, celle du Groupe de réflexion LDH «Saint-Pons-de-Thomières-Hauts», qui a dénoncé les manœuvres de leur propre organisation, dans ce procès politiquement orienté, mais aussi le harcèlement du militant José Louis Moraguès, du mouvement Boycott Désinvestissement Sanctions.
Quand la LDH refuse d’assister une ligueuse violée
C’est dans un communiqué public, en date du 1er décembre 2022, qui apportait son soutien à José Louis Moraguès, que cette section fait une révélation très grave concernant le viol, sous les caméras, d’une femme membre de la section, et qui fut enfermée plusieurs jours. Dans ce même communiqué, on apprend que la LDH a refusé l’assistance juridique à cette ligueuse et a contribué à faire en sorte que ce «crime sexuel d’Etat» soit invisibilisé associativement, juridiquement et politiquement afin de favoriser la carrière politique d’un élu local, un certain Michaël Delafosse.
Patrick Baudouin qui ne voit rien de la corruption généralisée de la Commission européenne des droits de l’Homme, du financement de son organisation FIDH par des Etats et l’Open Society Foundations, des accointances avec le roi du Maroc, du viol des membres de la LDH… voudrait donc exporter sa liberté d’expression en Algérie.
Les frères Abdelkader et Hocine Mohamed signent la défaite de «Qui tue qui»
Après une longue bataille judiciaire, les deux GLD les frères Abdelkader et Hocine Mohamed ont réussi à vaincre un autre terrorisme, après celui de la GIA dont les massacres des populations dans la wilaya de Relizane étaient nombreux. Les deux GLD ont vaincu le terrorisme des marchands des droits de l’Homme, tel que Patrick Baudouin.
Une longue bataille judiciaire qui se termine en France au profit des deux patriotes algériens. Le tribunal judiciaire de Paris a accordé des réparations à Abdelkader et Hocine Mohamed qui ont échappé de justesse à la Cour d’Assises.
Le tribunal a reconnu un «fonctionnement défectueux du service public de la justice» et a condamné l’Etat français à payer des dommages de 7 000 euros à chacun des frères. Au total, ce dossier aura duré 17 ans, depuis son ouverture en 2003.
Quand la LDH épargne les armées sioniste et makhzenienne
La LDH avait donc comme objectif de salir l’image de l’ANP, digne héritière de l’ALN, et qui avait pourtant réussi avec la totale adhésion du peuple algérien à déjouer le plan néocolonial et sioniste pour détruire l’Etat national. D’autre part, il est important de s’interroger sur le silence de la LDH et de sa maison-mère, la FIDH, sur les crimes de l’occupant sioniste en Palestine et sur ceux de l’occupant marocain au Sahara Occidental, avec lesquels Patrick Baudouin et sa Ligue (LDH) semblent en parfaite harmonie démocratique.
Les droits de l’Homme ont bien été déviés en outil de guerre et de propagande coloniale.
M. M.
A lire également dans https://algerie54.dz/2023/02/04/neocolonisation-droit-de-lhomme/
Comment (36)