Le Maroc royaume du mensonge, du chantage et de la perversion
Une contribution de Mohsen Abdelmoumen – L’Algérie est quotidiennement ciblée par les mercenaires du Makhzen dans les divers torchons bousbiriens habituels, et nous avons déjà évoqué ce phénomène dans un précédent article où nous avions conclu que cette algérophobie se traduisant par un harcèlement journalier pouvait être reliée aux travaux de recherche du professeur Laborit. Se faire traiter de malades mentaux ne décourage pas ces olibrius qui trouvent tous les prétextes possibles et imaginables pour déverser leur hargne sur l’Algérie. L’un d’entre eux s’en est pris récemment à notre armée et à nos généraux, ce qui est récurrent chez nos voisins de l’Ouest car notre armée les obsède littéralement, mais cette nouvelle attaque avait la particularité de recourir à la thèse immonde du «qui tue qui» pour imputer à nos généraux Khaled Nezzar et Mohamed Mediène, dit Toufik, la responsabilité des massacres de la décennie noire, soi-disant parce qu’ils auraient effectué un «coup d’Etat» contre «le processus démocratique naissant». Rien que ça.
Le général Nezzar, le Makhzen et les Accords d’Abraham
Il faudrait rappeler au plumitif du Makhzen qui a pondu cette «œuvre» du journalisme de commande – et nous espérons qu’il est bien rémunéré – que les hommes qu’il cite ont empêché l’instauration d’un califat en Algérie, alors que le Maroc, lui, a été gouverné par les frères musulmans qui ont signé les Accords d’Abraham, plaçant le régime marocain encore un peu plus sous la botte de l’entité sioniste d’Israël. D’autre part, nous informons cet ignare que le terrorisme existait en Algérie bien avant la décennie noire que, rappelons-le, le roi Hassan II a fortement encouragée, puisque le chef du GIA, Abdelhak Layada, était planqué à Oujda, au Maroc, où il disposait de caches d’armes, ce qui a été raconté par le général Nezzar dans ses mémoires et à la presse, et que personne n’a jamais démenti. Le moudjahid Khaled Nezzar a sauvé l’Algérie d’un destin désastreux, et nous lui devons toute notre reconnaissance. Cet homme m’a fait l’honneur de son amitié, et je ne permets pas que l’on s’en prenne à sa personne. Par ailleurs, on sait bien que la spécialité du Makhzen est de réécrire l’histoire et de colporter des absurdités et des mensonges, mais nous tapons une nouvelle fois sur le clou pour informer ces fumeurs de shit que Mustapha Bouyali avait créé le MIA (Mouvement islamique armé) au début des années 1980 et avait pris le maquis d’où il effectuait des opérations pour tuer nos gendarmes et nos soldats déjà en 1985. Et il n’était pas question alors du général Nezzar ni du général Toufik, ni du général Chengriha !
Ali Belhadj, le disciple de Soltani, revient
Pour les «sachants» qui n’ont pas compris le message du général d’armée et chef d’état-major Saïd Chengriha qui, ce 20 avril dernier, mettait en garde contre le retour des intégristes islamistes, vous avez votre réponse avec la résurrection du criminel Belhadj qui a repris du poil de la bête, actionné par des forces occultes. Cette crapule d’Ali Belhadj, le disciple d’Abdelatif Soltani, revient gigoter et faire le malin sur Al-Magharibia en se faisant passer pour une victime et en attaquant Khaled Nezzar comme jadis. Tu aurais dû mourir les armes à la main à la tête de ceux que tu as envoyés à l’abattoir, espèce de planqué. Tu veux la guerre ? Monte au maquis, pourriture. Ça ne t’a pas suffi les centaines de milliers de morts ? Que crois-tu, espèce de pou ? Tu crois que tu peux défier l’Etat algérien sans problèmes ? Ton copain Abassi Madani est parti faire du fric au Qatar où il est mort comme un nabab et ses fils sont milliardaires, alors que les milliers d’hommes qui ont suivi votre idéologie mortifère sont morts. Tu veux à nouveau brûler l’Algérie comme dans les années 1990 ? Mets-toi bien dans le crâne que vous ne passerez pas. Tu trouveras sur ton chemin les fils de ceux qui vous ont combattus à l’époque et qui vous ont terrassés, tous les chefs militaires et tous les patriotes qui n’accepteront jamais de se soumettre à des terroristes. Notre armée vous barrera la route comme elle l’a déjà fait et nous serons là pour appuyer nos braves militaires.
L’Algérie, cible des Soros et des islamistes
Comment se fait-il que Belhadj soit sur toutes les chaînes qui répandent l’islamisme et surtout les chaînes fréristes, si ce n’est la preuve que notre pays est ciblé par les Soros et la nébuleuse islamiste pour lesquels notre Armée est une cible de choix parce qu’elle les empêche d’accomplir leurs desseins macabres. Le général de corps d’armée Chengriha ne parlait pas dans le vide en évoquant la menace islamiste ce 20 avril au siège du commandement des Forces de défense aérienne du territoire. Cette menace islamiste est alimentée et soutenue par le Makhzen marocain qui veut le démantèlement de notre Armée, colonne vertébrale de notre Etat national. N’oublions pas que la chaîne de propagande Al-Magharibia appartient au fils d’Abassi Madani et qu’elle a des liens avec le Makhzen, et que c’est sur ses plateaux que s’expriment tous ceux qui veulent briser l’Algérie et notre armée. N’oublions pas non plus que les fils d’Abassi Madani et d’Abdelhak Layada disposaient d’un palais à Rabat qui leur était gracieusement prêté par le roi du Maroc. Aujourd’hui, l’affaire du terroriste Ali Belhadj refait surface et veut nous faire revenir à la décennie de sang et des larmes. Le FIS et les terroristes islamistes à travers ce criminel nous disent que leur projet funeste n’a jamais disparu, il était juste enfoui bien à l’abri, prêt à surgir à l’instant propice. Et c’est bien en ce moment que l’Algérie a besoin d’un symbole comme le général Nezzar qui avait compris à l’époque qu’il ne fallait pas céder à ces terroristes islamistes. L’histoire donnera raison à tous les patriotes, à Khaled Nezzar, à Toufik, à Chengriha et à tous nos braves militaires qui ont combattu le projet du califat concocté par les sionistes et l’empire.
Le roi de la tomate, les frères Azaitar et la vache à lait
Et donc, pour en revenir à la campagne algérophobe menée par le Makhzen, nous suggérons à leurs scribes serviles en mal d’inspiration de se préoccuper de l’état lamentable dans lequel se trouve leur royaume féodal et de cesser de se focaliser sur l’Algérie. On sait bien que tout va mal au royaume de Bousbir et qu’il faut à tout prix trouver des dérivatifs pour détourner l’attention de la populace qui commence à grogner contre la cherté de la vie. Apparemment, les fumées de haschich ne parviennent plus à endormir les moutons, et louer les enfants aux pervers pédophiles en dehors des mois touristiques ne rapporte pas assez pour remplir la gamelle. Ne vous inquiétez donc pas pour l’inflation en Algérie, et occupez-vous de la vôtre : 9.4% d’inflation le premier trimestre 2023 se traduisant par une augmentation de 18,2% sur les produits alimentaires, ce n’est pas rien. Et surtout demandez-vous comment diable vous allez bien pouvoir rembourser la dette abyssale – plus de 70 milliards d’euros ! – dans laquelle se trouve votre royaume «enchanté», dette à laquelle vient s’ajouter le prêt du FMI de 5 milliards de dollars que vous tentez de dépeindre comme une aubaine à votre peuple alors que tout le monde sait que le Fonds monétaire international ne prête jamais sans exercer un contrôle drastique sur l’économie et les institutions des pays emprunteurs. N’avez-vous donc jamais des doutes sur les compétences en matière de gestion de votre régime ? Il est clair que pour se remplir les poches, votre roi de la tomate, du cannabis et du poulpe, ses conseillers et ses généraux savent y faire. La fortune de votre roi d’opérette est estimée à 8.8 milliards de dollars, ce qui en fait, parait-il, le 5e monarque le plus riche au monde. Mazette ! On comprend que les frères Azaitar s’accrochent à leur vache à lait. Des vacances toute l’année, des croisières sur le yacht, des voyages dans le jet privé, des séjours au château de Betz dans l’Oise ou dans l’hôtel particulier du 7e arrondissement à Paris, c’est quand même plus agréable que la prison en Allemagne, n’est-ce pas ? Et tant qu’à batifoler dans l’eau, autant le faire dans le spa ou la piscine de l’hôtel particulier parisien plutôt que dans les douches de la prison de Cologne. Belle ascension pour «les gangsters à la Ferrari», car maintenant ils n’ont plus besoin d’agresser les gens pour voler leur voiture, leur royal amant a comblé tous leurs souhaits.
Le Marocgate trône sur Wikipédia
Ces Bousbiriens sont d’une outrecuidance crasse et se croient au-dessus des lois, à tel point que cela relève de la bêtise. Ne faut-il pas être stupide pour s’étonner du fait que le Parlement européen essaie de retrouver quelque crédibilité en mettant en place des garde-fous – sans jeu de mots – pour éviter à l’avenir toute ingérence étrangère dans son fonctionnement ? Ainsi, les scribouillards du Makhzen s’insurgent contre la commission spéciale chargée de plancher sur «l’ingérence et la désinformation et sur le renforcement de l’intégrité du Parlement européen» qui s’est réunie le 26 avril dernier et a rendu un rapport dans lequel la commission a pointé les nombreux cas de corruption imputables au Maroc et connus sous l’appellation Marocgate, ainsi que les atteintes à la liberté de la presse dans le royaume féodal, l’utilisation des flux migratoires pour faire pression sur l’Union européenne et certains Etats membres, et enfin la diffusion de fausses informations. Et ça joue les vierges effarouchées car, selon ces mercenaires de la plume, ce sont des allégations mensongères sans aucun fondement. Ils vont bientôt mettre en doute le travail des services de renseignement belges et du juge Michel Claise qui instruit l’affaire. Allons Messieurs, vous qui aimez tant la notoriété, vous voici célèbres puisque le Marocgate fait à présent l’objet d’une page exclusive sur Wikipédia !
In the pocket les aides internationales
Ces roublards du Makhzen ont décidément tous les trucs pour amasser de l’argent en traficotant ici et là. En effet, d’après les propos du PDG de Repsol, Josu Jon Imaz, le Maroc reçoit du diesel russe dont il manipule la certification pour le vendre en Espagne au double du prix, contournant ainsi les sanctions de l’UE qui en a interdit l’achat. Selon le Wall Street Journal qui a consacré un article à ce sujet fin février, le Maroc a importé deux millions de barils de diesel russe rien qu’en janvier 2023 contre 600 000 barils pour toute l’année 2022, augmentant ses importations de manière étonnante puisque ces quantités sont bien trop élevées pour la totalité de la demande nationale. Pedro Sanchez, sur lequel le Makhzen détient des informations sans doute très compromettantes suite à l’espionnage dont il a été victime avec le logiciel Pegasus, s’est une fois de plus fait rouler dans la farine et n’osera pas protester. Il est à noter que la fourberie du Makhzen en matière de manipulation des certificats s’étend aux produits agricoles provenant du Sahara Occidental dont les étiquettes sont manipulées afin de faire croire que les exportations sont «made in Morocco» pour les introduire en Europe, contournant ainsi les traités conclus avec l’UE. Autre détournement, les aides de l’Agence espagnole de coopération internationale au développement ont été détournées au profit de certains responsables marocains qui faisaient chanter leurs homologues espagnols à la suite du scandale Pegasus. Le ministère espagnol des Affaires étrangères, dirigé par José Manuel Albarez, l’homme du Maroc dont on n’imagine pas le nombre d’enveloppes qu’il a reçues, avait lancé une campagne intitulée «Programa Ellas + Maroc 2022» dédiée à la création d’emplois verts pour les femmes marocaines dont le montant s’élevait à 225 000 euros. L’aide a débuté en 2023 sous forme d’une subvention sans compensation, ce qui signifie qu’il s’agit d’un don direct au Maroc que le régime marocain peut gérer comme il l’entend, c’est-à-dire directement «in the pocket».
Le Makhzen menace l’Europe d’ouvrir les vannes de la migration
Malgré la servilité de Sanchez à l’égard du Maroc, et après une période d’accalmie, on assiste à nouveau à un afflux de migrants en Europe. Ainsi, en dix jours, 900 migrants sont arrivés dans l’archipel des Canaries. Pour la représentante de l’ONG Caminando Fronteras, Helena Maleno, qui travaille pour la protection des droits des migrants, il ne fait aucun doute qu’il s’agit encore d’une stratégie du Makhzen qui instrumentalise l’ouverture et la fermeture des frontières en fonction de ses intérêts. Connaissant bien la tactique du Makhzen consistant à se servir des flux migratoires pour influencer la politique espagnole et européenne, Madame Maleno déclare que «cela fait partie du jeu» et rappelle que les immigrés qui arrivent maintenant «étaient déjà au Maroc en attente de partir», et donc que les contrôleurs aux frontières ont fermé les yeux. Ces nouvelles arrivées massives interviennent après que la ministre du Travail et vice-présidente du gouvernement espagnol, Yolanda Diaz, ait critiqué le régime marocain qu’elle a qualifié de dictature et déclaré que si elle était élue chef du gouvernement suite aux prochaines élections, elle reviendrait à la position précédant le revirement de Sanchez. Selon Diaz, «toute solution durable au conflit passe par une négociation avec le Front Polisario qui respecte le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui». Cerise sur le gâteau, elle a fait un «abrazo» au représentant en Espagne du Front Polisario Abdullah Arabi au cours d’une conférence organisée par le parti communiste espagnol (PCE), provoquant une colère noire du régime bousbirien. Signe qui ne trompe pas, sur les réseaux sociaux, des agents marocains menacent ouvertement Yolanda Diaz d’ouvrir les vannes aux frontières et de laisser passer des hordes de migrants subsahariens.
Les tricheurs bousbiriens lorgnent des territoires algériens
En outre, les déclarations de la ministre de la Défense espagnole Margarita Robles selon lesquelles «Ceuta et Melilla sont aussi espagnoles que Zamora ou Palencia et il n’y a plus rien à discuter à ce sujet», ajoutant que «la position du gouvernement espagnol est claire et ferme et il n’y a aucune possibilité de débat sur cette question» n’ont fait qu’amplifier la rage du Makhzen. Car le Maroc n’en a pas fini avec son délire grand-guignolesque de vouloir «récupérer» des territoires qui ne lui ont jamais appartenu, jusqu’à revendiquer une partie de l’Algérie, du Mali et de la Mauritanie, les deux enclaves espagnoles, et même les îles Canaries ! Cela s’appelle «la folie des grandeurs» et il n’est pas certain que cela soit curable. En tout cas, en ce qui concerne l’Algérie, que ces voleurs, menteurs, tricheurs bousbiriens essaient donc de prendre le plus petit grain de sable algérien et ils verront ce que cela déclenchera. Ils passent leur temps à compter ce que dépense l’ANP pour s’armer, eh bien, ils pourront tester l’efficacité de ses achats. D’ailleurs, autre information majeure, notons que le ministre des Affaires étrangères a fait une tournée très importante au Sahel avec le général Djebbar Mehenna, directeur général de la documentation et de la sécurité extérieure (DGDSE). Ce déplacement est d’une importance stratégique majeure au moment où le Sahel est en train de changer en profondeur. Autre information d’importance, le général major à la retraite, Abed Hallouz, qui a été nommé au poste de Directeur Général de l’Agence Algérienne de Coopération Internationale pour la Solidarité et le Développement (AACISD), poste stratégique dans les relations et la coopération internationale.
Mais il n’y a pas que Pedro Sanchez qui fait des ronds de jambes à l’entité voyou du Maroc, puisque Eric Ciotti a prêté allégeance au Makhzen pendant sa visite au royaume du tourisme sexuel avec Rachida Dati, l’ancienne ministre de Sarkozy qui a marqué les mémoires en confondant, comme toute bonne bousbirienne, «inflation» et «fellation» sur un plateau de télé. Ciotti, dont on ne compte plus le nombre de casseroles qu’il trimballe, s’est fendu de deux tweets affichant la position des républicains français : «Sur la question du Sahara Occidental, la souveraineté du Maroc est indiscutable. Il est urgent de résoudre cette question stratégique !» et «L’Assemblée nationale a fait preuve de hauteur en s’opposant à la résolution ignoble du groupe communiste accusant l’Etat d’Israël d’instituer un régime d’apartheid. Les députés républicains, par la voix de Meyer Habib, se sont opposés avec force à cette provocation !» On voit que la diplomatie de la Mamounia a encore de beaux jours devant elle malgré le scandale du Marocgate. Et on apprend à l’instant que l’ancien consul général français à Marrakech, Philippe Cazenave, vient d’être limogé de son poste de directeur du protocole d’Etat et de conseiller des Affaires étrangères hors classe. Il s’avère que l’ami du consul général Cazenave organisait des soirées de débauche avec des jeunes garçons marocains aux frais de l’Etat français.
Le Maroc et les Frères musulmans : une histoire sans fin
Le Maroc empoisonne les sociétés partout où il implante ses greffons. Prenons par exemple l’affaire des imams marocains Mohamed Toujgani et Hassan Iquassem expulsés du territoire belge par la Sûreté de l’Etat. Celle-ci n’expulse jamais les personnes sans raison et elle a considéré que ces deux personnages représentaient un danger pour la sécurité nationale. Tous deux sont proches des Frères musulmans et, en ce qui concerne Toujgani, il recevait Tariq Ramadan dans la mosquée d’Al-Khalil de Molenbeek-Saint-Jean dont il était le principal imam. La Sûreté de l’Etat belge a jugé sa prédication islamiste un peu trop radicale et n’a pas aimé du tout l’espionnage auquel il se livrait pour le compte du régime marocain dont il est très proche. Peu scrupuleux malgré son statut de «religieux», il a également volé les fonds issus des quêtes des fidèles pour s’acheter un appartement. Concernant Ramadan, celui-ci était considéré à une certaine époque comme l’homme providentiel chargé par l’Occident de «calmer» les extrémistes. Le petit-fils de Hassan El-Banna, fondateur des Frères musulmans, «modéré» ! Il n’y a qu’un Occidental qui peut penser cela. Si Ramadan est tombé de son piédestal aujourd’hui à cause d’histoires sordides qui n’ont rien à voir avec la religion, rappelons-nous qu’il a travaillé pour le ministre de l’Intérieur du gouvernement de Tony Blair. L’autre imam marocain, proche lui aussi des Frères musulmans et de Tariq Ramadan, à savoir Hassan Iquassem, était fiché S en France et avait été expulsé par Darmanin pour ses discours haineux et le statut des femmes. Défenseur inconditionnel de Youssef Al-Qaradawi, on peut avoir une petite idée de ses opinions. Chassé de France, il s’était réfugié en Belgique qui n’en a pas voulu non plus.
Nous sommes en plein dans «Une mosquée à Munich» en Belgique ! Parlons donc de la Belgo-marocaine Fatima Zibouh, proche des Frères musulmans, militante écologiste, responsable du service anti-discrimination de l’organisme bruxellois de l’emploi Actiris, un organisme d’Etat, et qui est en charge, avec le dramaturge bruxellois Jan Goossens qui, en passant, est très impliqué en Tunisie, de porter le projet de la candidature de Bruxelles pour la capitale européenne de la culture 2030 et dont Molenbeek-Saint-Jean sera la vitrine. La planète entière connaît Molenbeek, dont plus de la moitié de la population est marocaine, pour être un foyer de l’islamisme radical et du terrorisme islamiste, notamment avec les terroristes belgo-marocains qui ont mené les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et ceux du 22 mars 2016 à Bruxelles, ainsi qu’une plaque tournante du trafic de drogue, comme le montre, entre autres, la découverte d’une plantation de 852 plants de cannabis dans un hangar le 17 avril dernier. On peut y créer des musées, des centres culturels, des cinémathèques, y mettre le siège de ministères et espérer en faire la vitrine de Bruxelles pour obtenir le statut de capitale européenne de la culture, cela n’enlèvera rien au fait que certains quartiers sont des zones de non-droit et que cette commune est devenue un Etat dans l’Etat sous la coupe des Frères musulmans.
Pour en revenir à Fatima Zibouh, elle a cofondé en 2013 l’ASBL (association sans but lucratif) Empowering Belgian Muslims (EmBeM) avec Michaël Privot, militant pour un islam libéral européen, frère musulman et proche du Franco-marocain Tareq Oubrou, dit «l’imam de Bordeaux» qui, selon les propos de ce dernier, s’est écarté de l’islam radical grâce à la lecture de Hassan El-Banna (!) et qui, tout se recoupe, est le beau-frère de Hassan Iquassem. Autre membre de cette ASBL, Mahinur Özdemir, ancienne députée belge d’origine turque, très proche d’Erdogan, lequel avait assisté à son mariage lorsqu’il était Premier ministre, qui avait été exclue de son parti belge, le CDH, et qui est maintenant ambassadrice de Turquie en Algérie. En 2019, Michaël Privot a déposé les statuts d’un Institut européen des études de l’islam dont l’objectif est de former des imams et des aumôniers musulmans européens avec un niveau académique.
Et puisque nous sommes au chapitre des Frères musulmans, nous aimerions savoir quels sont les liens d’Alastair Crooke avec les Frères musulmans marocains. En effet, ce nouveau Lawrence d’Arabie est aujourd’hui directeur du Forum des conflits qu’il a fondé et qui est basé à Beyrouth, une organisation qui plaide pour l’engagement entre l’islam politique et l’Occident. Ce personnage trouble a travaillé près de trente ans au sein du Secret Intelligence Service (MI6) et sa première mission consistait à permettre la fourniture des armes aux djihadistes combattant les Soviétiques en Afghanistan. Cet individu est proche de Graham Fuller, l’agent traitant de la CIA d’Anouar Haddam qui est le chef du FIDA avec Mourad Dhina, membre fondateur de Rachad. Alastair Crooke encadre les Frères musulmans et leur conseille d’infiltrer toutes les institutions et les partis politiques, qu’ils soient de droite ou de gauche, et même de s’allier avec les LGBTQ, etc. Nous voyons qu’un vrai nœud de vipères s’est formé au cœur de l’Europe qui mériterait être approfondi dans un article ultérieur.
Par ailleurs, il est important de souligner le fait que la police fédérale belge a réalisé un beau coup de filet en arrêtant, ce jeudi, en Flandre orientale et en Flandre occidentale sept personnes appartenant à l’Etat islamique qui avaient planifié un attentat. Les suspects n’avaient pas encore de cible précise, mais cherchaient des armes. Le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a commenté que ces personnes ont été repérées à temps.
BDS.ma continue son bonhomme de chemin
Sur un autre chapitre, le collectif BDS.ma continue à évoluer et à marquer des points très importants. Ce mouvement suscite beaucoup d’intérêt et de soutien de la part des Algériens et des Sahraouis. Il a inspiré beaucoup de mouvements activant sur la Toile, comme celui qui demande l’expulsion des Marocains d’Algérie avec des hashtags et diverses actions. Et justement, au rayon des BDS.ma, nous informons nos lecteurs que la multinationale française Danone, à travers Centrale Danone, sa filiale établie au Maroc, collecte le lait des éleveurs marocains via un programme appelé «Hlib bladi», prétendument conçu pour soutenir l’agriculture solidaire au Maroc, selon sa PDG, la Française Nathalie Alquier. Ainsi, 10 000 éleveurs sont regroupés au sein de 170 centres de collecte, dont l’un est installé à Laâyoune. Nous attirons l’attention de nos lecteurs pour admirer le «dévouement» des grandes multinationales qui «œuvrent pour le bien de tous» en faisant main basse – à moindre coût, bien entendu – sur le lait des vaches marocaines afin de toujours produire plus, mais que leur solidarité ne s’étend pas au peuple sahraoui qui est complètement ignoré, et les entraîne à participer au pillage des richesses sahraouies. Donc, Danone est à ajouter à la liste de boycott de BDS.ma.
Les monstres de Gramsci sont de retour : le combat continue
En fait, tout ce que nous avons écrit dans nos articles sur les manœuvres du Makhzen trouvent confirmation dans la presse, qu’elle soit espagnole, belge, et même marocaine, car ces derniers sont tellement stupides et infatués qu’ils révèlent eux-mêmes involontairement leurs propres manigances. Par exemple, et c’est une perle qui nous est révélée par plusieurs journaux espagnols, suite aux déclarations de la ministre de la Défense espagnole concernant les enclaves de Ceuta et Melilla, le président du Sénat bousbirien, Enaam Mayara du parti Istiqlal, ce parti étant le fer de lance de la thèse du «Sahara marocain» dont il a lancé l’idée en 1955, a ordonné aux ressortissants marocains qui résident en Espagne de se «former en lobby pour aider à défendre la patrie», ajoutant qu’«un jour viendra où le pays récupérera les villes occupées de Sebta et Melilla». Il leur conseille de «s’intégrer politiquement dans les partis espagnols et de participer aux élections, qu’elles soient municipales ou parlementaires, pour aider à rapprocher les opinions des deux pays et former un lobby qui aide à défendre toutes les questions liées à la patrie, ainsi qu’à attirer des associations espagnoles pour défendre l’intégrité territoriale». De telle sorte que dans la mesure où «la communauté marocaine bénéficie des droits accordés par le royaume, les membres de la communauté doivent être soutenus pour être parlementaires dans le pays dont ils ont la nationalité afin de défendre les intérêts de leur patrie chaque fois que nécessaire, car le rôle de la communauté marocaine en Espagne sera important dans les années à venir». CQFD. Mais, c’est bien ce qu’ils font dans tous les pays où ils ont une forte communauté, n’est-ce pas ? On les retrouve dans toutes les sphères d’influence dans les pays européens, que ce soit au niveau politique ou associatif, comme nous l’avons vu plus haut dans le chapitre consacré aux Frères musulmans infiltrés en Belgique et, sachant que ces gens sont toujours soumis à leur devoir d’allégeance envers leur roi, on peut dire sans se tromper que tous ces pays sont parasités par une force étrangère.
Et cela nous encourage une fois de plus à alerter nos autorités sur le danger latent que représente ce million trois cent mille Marocains sur notre territoire. Car en ces temps où le vieux monde ne veut pas mourir et où le jeune tarde à naître, les monstres de Gramsci surgissent : de l’extrême-droite des néonazis aux terroristes islamistes, le combat doit être sans pitié.
M. A.
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