Actes de torture dans les prisons marocaines : l’ONU interpellée
La communauté sahraouie établie en France a appelé, jeudi, l’Organisation des Nations unies (ONU) et ses organes à exhorter le Maroc à respecter la Convention contre la torture, rapporte l’agence de presse sahraouie SPS.
Dans un communiqué relayé par SPS, la communauté sahraouie a appelé «le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, l’Assemblée générale, le Comité contre la torture et le Conseil de sécurité de l’ONU à exhorter le Maroc à respecter la Convention contre la torture».
Dans le même sillage, la communauté sahraouie établie en France a affirmé «suivre de près les conditions de détention des prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik, à la lumière du harcèlement et des mauvais traitements dont ils sont victimes de la part des différents services de sécurité marocains, ainsi que la situation des droits humains dans les territoires du Sahara Occidental occupés».
Dans son communiqué, la diaspora sahraouie a évoqué le cas, notamment du détenu politique Naâma Asfari, et de ses compagnons de cellule, victimes, d’après le Comité des Nations unies contre la torture (CAT), d’enlèvement et de torture.
Par ailleurs, la communauté sahraouie établie en France a appelé à «l’application du droit international à la fin de la torture infligée aux détenus et à leur libération inconditionnelle».
R. I.
Commentaires