Des pions de Rachad et du MAK à la LDH : que complote Patrick Baudouin ?
Par Abdelkader S. – Nous avons appris de sources sûres que des éléments des organisations classées terroristes en Algérie, Rachad (islamiste) et MAK (raciste), se sont réunis avec le patron de la Ligue française des «droits de l’Homme». Nos sources indiquent que ce conclave s’est déroulé dans le secret le plus total et qu’aucune photo n’a été prise ni aucune vidéo filmée. Preuve, nous explique-t-on, que quelque chose se trame contre l’Algérie.
La convocation des mercenaires de Rachad et du MAK par Patrick Baudouin intervient en même temps que la réunion qui vient d’avoir lieu entre les secrétaires généraux des ministères des Affaires étrangères algérien et français, à Paris, et coïncide avec l’intense activité du président Abdelmadjid Tebboune à New York, où il a rencontré plusieurs chefs d’Etat, notamment le président iranien Ebrahim Raïssi, bête noire de l’Elysée, et la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni, connue pour ses positions tranchées à l’égard de la France. Une guerre ouverte oppose Rome et Paris depuis l’envahissement de l’île italienne de Lampedusa par plusieurs milliers de migrants dont l’Italie refuse de porter le fardeau seule.
«Il se dégage dans ce contact entre Patrick Baudouin et les éléments de Rachad et du MAK comme l’odeur d’un coup fourré en cours, auquel la DGSE ne semble pas étrangère», subodorent nos sources. «Il est possible que des informations de première main soient parvenues à la LDH sur une date qui aurait été fixée pour la visite du président Tebboune en France, au regard de la mission que le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères vient d’effectuer à Paris, et qu’une réunion urgente ait été programmée pour préparer des actions aux fins de perturber cette visite», jaugent nos sources.
L’Algérie n’a pas encore communiqué sur ce déplacement qui n’a été rendu public que par la partie française, qui décrit des «échanges chaleureux et constructifs», évoque un «renforcement» des relations entre les deux pays et une «coopération sur les grands enjeux internationaux».
«Que le coup vienne de la DGSE ne serait pas étonnant, des officiels algériens ont, en effet, dénoncé, dans un passé récent, des milieux qui, en France, s’échinent à empêcher tout rapprochement avec l’Algérie et manœuvrent pour créer des crises à chaque fois que les dirigeants algériens et français semblent avancer sur les dossiers épineux de la mémoire, des visas et de la coopération en général», rappellent nos sources, qui se réfèrent, entre autres, aux propos de l’ancien ambassadeur d’Algérie à Paris, Mohamed-Antar Daoud.
«La réunion de Patrick Baudouin avec les agents de Rachad et du MAK à Paris intervient au lendemain de la mort de François Gèze, ce qui suppose un redéploiement après la disparition de l’agent de liaison entre les mercenaires algériens et la Direction générale de la sécurité extérieure», développent nos sources, qui croient savoir que Patrick Baudouin devrait prendre le relais en attendant qu’un nouvel officier traitant soit désigné par les services de Bernard Emié, pour poursuivre la mission de son prédécesseur grossièrement travesti en éditeur. Sa mort a semé un vent de panique chez les marionnettes algériennes bon marché qu’il était chargé d’agiter, moyennant un titre de séjour renouvelable sous condition et une poignée d’euros équivalente au RSA, la prestation de sociale qui s’élève à 607,75 euros par mois. Pathétique.
A. S.
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