Le recteur de la Mosquée de Paris à Alger : cherche virginité désespérément
Par Abdelkader S. – Nous avons appris de sources sûres que le recteur de la Grande Mosquée de Paris et son bras droit, autoproclamé directeur général de ce lieu de lucre, se trouvent à Alger, dans une tentative désespérée de se refaire une virginité, après le grave dérapage de Chems-Eddine Hafiz sur les massacres commis par Israël à Gaza. Des crimes pour la justification desquels il a été convoqué sur la chaîne de propagande pro-sioniste, BFMTV, pour donner écho à son tuteur, Haïm Korsia, le grand rabbin de France.
Selon nos sources, les deux responsables de la Grande Mosquée de Paris n’ont pas eu droit à l’accueil habituel à leur descente d’avion à Alger, où ils avaient coutume d’être reçus avec les honneurs par des officiels. Cette fois-ci, aucun véhicule n’a été mis à leur disposition et toutes les portes leur ont été fermées au nez, assurent nos sources. Chems-Eddine Hafiz a essayé de joindre la présidence de la République, le ministère des Affaires étrangères et celui des Affaires religieuses, en vain. Ses demandes d’audience ont toutes eu un retour négatif.
Sur le plan médiatique, le recteur de plus en plus isolé, a tenté de se faire inviter par la télévision officielle, là aussi, en pure perte, croyant pouvoir s’offrir une tribune comme il a pu le faire chez Aïssa Touazi, mais sans aucun effet. Chems-Eddine Hafiz et Mohamed Louanoughi tournent en rond à Alger, sollicitant quelque soutien officiel, mais le vent a tourné et les heures de ces deux compères à la tête de la Grande Mosquée de Paris semblent comptées. Une démission du successeur controversé de Dalil Boubakeur pourrait être envisagée, explique-t-on.
Des députés de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont rué dans les brancards, exigeant des explications sur les dérapages incessants du recteur de la Grande Mosquée de Paris, financée par l’Algérie. De nombreux médias, d’habitude peu prolixes sur les frasques de Hafiz, ont dénoncé la position de ce dernier sur les massacres commis à Gaza, à l’antipode du soutien indéfectible que l’Algérie apporte au peuple palestinien, dont elle porte la voix jusque dans les institutions internationales. De son côté, le MSP s’est fendu d’un communiqué au vitriol, fustigeant, à son tour, le discours de la Grande Mosquée de Paris, contraire à celui de l’Algérie qui en est, pourtant, la propriétaire.
Chems-Eddine Hafiz a essayé de rattraper sa bourde, dans un délayage qu’il a, dit-on, destiné à un cercle restreint pour se disculper, mais qui a été largement diffusé sur les réseaux sociaux, faisant dire à de nombreux observateurs qu’il aurait, encore une fois, mieux fait de se taire, en ce qu’il n’a fait qu’aggraver son cas. La lettre a été évoquée par la chaîne pro-israélienne française CNews, qui a annoncé revenir sur le sujet dans une émission, ce vendredi. Le recteur aura perdu sur les deux tableaux, les Français l’accusant, eux aussi, de jouer un double jeu.
A. S.
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