Le régime vassal d’Abu Dhabi confirme sa complicité avec l’Etat voyou du Maroc
Par Karim B. – Le roi du Maroc vient d’achever une visite de deux jours à Abu Dhabi. Une visite couronnée par une déclaration commune portant sur un certain nombre de projets qui seront financés unilatéralement par les Emirats arabes unis au profit d’un Maroc vivant de la mendicité et de la prostitution diplomatique. En toile de fond de ce déplacement de Mohammed VI chez son mentor, le sous-traitant du régime nazi de Tel-Aviv, Mohammed Ben Zayed, des financements destinés à encourager l’occupation illégale du Sahara Occidental, en contrepartie d’une soumission totale de Rabat aux Al-Nahyane.
Les deux régimes ont convenu, officiellement, d’une série de montages financiers qui «combineront les capitaux, les prêts concessionnels, les prêts commerciaux compétitifs, les mécanismes de financement innovants et les dons», lit-on dans la déclaration. En réalité, le document signé par les deux parties ressemble moins à un traité commun qu’à une reconnaissance de dette et une promesse d’exécuter une feuille de route que le roi finissant Mohammed VI se voit dicter contre la sauvegarde de la monarchie qu’il veut léguer à son fils Hassan, mais à laquelle aspire également son frère Rachid, appuyé par une majeure partie du Makhzen et de l’armée. Une guerre de succession secrète qui se joue loin des préoccupations de l’écrasante majorité des Marocains qui ploient sous le poids de la misère.
Mohammed Ben Zayed compte investir là où les firmes européennes se sont retirées, en exécution de la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), qui a interdit toute activité économique dans les territoires sahraouis occupés. Or, c’est Dakhla que les Emirats arabes unis visent, justement, à la demande de Mohammed VI, qui voit ainsi des milliards de dollars partir en fumée. Les pétrodollars émiratis serviront au «développement» de l’aéroport de Dakhla, à «l’aménagement» du port de cette ville sahraouie occupée, port qui sera géré par les Emiratis, au «développement» de projets dans les domaines du tourisme et de l’immobilier, toujours à Dakhla, à «l’aménagement» et au «développement» d’un projet intitulé «Dakhla pote d’entrée à l’Afrique», et, enfin, le projet du gazoduc que l’arrogant Maroc, endetté jusqu’au cou, à hauteur de 106 milliards de dollars, ne pouvait évidemment pas financer.
On comprend mieux les charges répétées et justifiées de nos confrères d’El-Khabar contre les Emirats arabes unis, accusés de comploter contre l’Algérie. De nombreuses sources avaient fait état de plans ourdis par le trio diabolique Maroc-Israël-Emirats dans le but de nuire à notre pays, en raison de ses positions tranchées sur la normalisation-trahison et les crimes contre l’humanité commis par l’entité sioniste à Gaza. Des crimes barbares que le Makhzen marocain et la famille régnante aux Emirats, vassale de l’Etat hébreu, feignent de dénoncer mais qui, dans les faits, sont les complices directs des massacres qui s’y déroulent en toute impunité.
K. B.
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