Rabat perd son temps en enfantillages et répand des imbécillités sur l’Algérie
Par Kamel M. – Le Makhzen n’est pas tranquille depuis que l’Algérie a démarré son mandat en trombe dès son installation au Conseil de sécurité en qualité de membre non permanent, le 1er janvier dernier. Les adversaires et les ennemis du nouvel arrivant à cette instance de l’ONU ont compris qu’il ne comptait pas faire dans la demi-mesure. Et cela dérange. Fait peur même. Au moment où l’Afrique du Sud intentait un procès à l’entité sioniste auprès de la Cour internationale de justice (CIJ), et dans une répartition des rôles entre Etats du Sud influents, l’Algérie a pris sur elle, dans le même temps, de plaider la cause palestinienne haut et fort aux Nations unies, demandant une réunion d’urgence pour empêcher la déportation forcée des Palestiniens de Gaza et a obtenu gain de cause.
A Rabat, on se mord les doigts de ne pouvoir freiner l’Algérie dans son élan. Aussi le régime marocain reprend-il ses vieilles habitudes qui consistent à répandre des idioties sur le voisin de l’Est. Des idioties tellement stupides que le dernier des crédules ne saurait les gober. Les services secrets marocains ont actionné leurs moucherons pour poster de fausses informations sur les réseaux sociaux. Ainsi, le Parlement brésilien aurait «expulsé» l’ambassadeur d’Algérie de ce dernier pour avoir demandé l’organisation d’une conférence au niveau de la commission des affaires étrangères. Les députés brésiliens l’auraient donc empêchée dès qu’ils auraient su qu’elle allait concerner «les mercenaires du Polisario» (sic).
Ne s’arrêtant pas là, les outils de propagande du Makhzen en ont rajouté une couche, en alléguant que l’Algérie ont «supplié» les autorités locales de Curitiba, grande ville brésilienne et capitale de l’Etat du Panana (bien Panana) pour tenir cette conférence. L’auteur de ces «révélations fracassantes» pour lesquelles il est applaudi des deux mains à Rabat est un certain Abderrazak Nacib, qui «accomplit un travail remarquable en Amérique du Sud pour le noble royaume du Maroc», se félicite-t-on là-bas. En complimentant son agent au Brésil, le Makhzen se démasque sans faire exprès et confirme automatiquement qu’il est derrière ce comportement de bas étage, marque de fabrique de la monarchie marocaine et de son régime baisemain archaïque.
K. M.
Comment (30)