Ecole cache-sexe
Par Khider Mesloub – L’école française, au lieu de vouer un culte au génie, cette aptitude supérieure qui prédispose à la conception intellectuelle et invention scientifique, préfère dorénavant se consacrer à la promotion de l’androgynie. Entre le génie et l’androgynie, l’école française a fait le choix de privilégier l’androgynie. Pour rappel, l’idéologie de genre a fait son introduction dans les programmes scolaires en France il y a maintenant une bonne dizaine d’années.
Les «hussards noirs de la République» n’ont jamais porté si bien leur nom, avec leurs sombres desseins pédagogiques. Après avoir dénudé matériellement les élèves de leurs potentiels intellectuels, ils s’acharnent maintenant à leur ôter idéologiquement leurs attributs sexuels naturels.
Après avoir perverti le savoir, réduit à la peau de chagrin, le corps malsain enseignant s’active à polluer le cerveau des écoliers par des théories absconses en tous genres, en particulier avec la principale et unique théorie du genre, devenue la valeur pédagogique suprême en lieu et place des savoirs fondamentaux.
Parce que la société bourgeoise française est en crise, c’est-à-dire est incapable d’assumer et d’assurer les fonctions fondamentales de protection et d’instruction des enfants, l’impuissant Etat se réfugie dans le sociétal. Ce cache-sexe de la stérilité de l’éducation nationale.
Il est utile de souligner que les élèves, quel que soit leur âge, sont dans une phase de leur existence où la parole des professeurs revêt une importance cruciale, influe sur la construction de leur personnalité.
C’est l’âge où toute théorie dispensée par le corps enseignant est adoptée comme une vérité absolue, un dogme indiscuté et indiscutable. Il en est ainsi de la théorie du genre, martelée comme la vérité absolue, actuellement enseignée dans les écoles françaises.
A ce stade, il est utile de rappeler brièvement ce qu’est la théorie du genre. C’est un concept selon lequel les différences entre l’homme et la femme ne relèvent absolument pas de leur corps sexué, mais uniquement d’une construction sociale dont les parents sont les responsables.
Ainsi, pour les laudateurs de la théorie du genre, les différences hommes-femmes seraient le résultat d’une construction indépendante de la différence sexuelle. D’après ces illuminés modernes, les êtres humains contemporains sont tous aliénés sans le savoir, car prisonniers d’un corps étranger. Et le «genrisme» serait le sésame chargé d’affranchir les hommes et femmes de leur corps. Le libérateur de la sexualité protéiforme. Le «genrisme» est le sésame qui ouvre toutes les portes des désirs et plaisirs sexuels indiscriminés. Le concept de genre est la clé de voûte de la nouvelle conception de la vie, une vie géniale réduite à sa plus simple génitalité. Avant, on enseignait le cogito ergo sum – je pense, donc je suis –, aujourd’hui, on apprend aux élèves à ne plus cogiter mais à marteler : «Je jouis, donc j’existe». Jouir sans entraves, tel est le credo de la société française bourgeoise décadente.
De nos jours, en France, les enfants sont formatés à l’école par des enseignements ou messages fondés sur ce postulat du genre, à l’insu des parents, sans oublier les réseaux sociaux facilement accessibles aux adolescents.
L’objectif de ce conditionnement idéologique fondé sur la théorie du genre, c’est-à-dire la déconstruction de la «bi-catégorisation des sexes», est d’accréditer la croyance selon laquelle il n’y aurait aucun problème à changer de sexe, puisque l’hétérosexualité et l’homosexualité sont équivalentes. En déconstruisant ces différences, les théoriciens du genre visent à l’effacement de la complémentarité des sexes pour arriver à une indifférenciation des sexes et des sexualités.
Ainsi, sous couvert d’égalité et d’indifférenciation des hommes et des femmes, de promotion de l’homosexualité et de la transsexualité, et de lutte contre l’homophobie et la transphobie, les hussards noirs propagent la théorie du genre. Dorénavant, les programmes, les manuels scolaires, les spectacles pour enfants, tout comme les sorties, sont rédigés et organisés dans l’optique de la promotion et de la propagation de la théorie du genre, utopie sociétale.
K. M.
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