La sélection nationale de football assassinée par une caste de «journalistes» et «commentateurs»
Une contribution de Makhlouf Hamlat – Le défunt célèbre joueur brésilien Socrates disait du football : «La beauté vient en premier. La victoire en second. L’important, c’est la joie.» Il est vrai que les rencontres disputées par l’EN à la CAN sont passées de l’allégresse à la déception, le tout enveloppé par l’injustice du corps arbitral. Ce dénouement inattendu marqué par l’élimination des Verts de cette rude compétition a créé une frustration dans tous les foyers, à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
La performance des joueurs n’a pas été optimale, c’est un fait. Cette jeune équipe talentueuse encadrée par un sélectionneur rigoureux a été maltraitée, soumise à une répression médiatique féroce orchestrée par une caste de «journalistes» et de «commentateurs» sportifs ignares, véreux, indignes de cette noble profession qu’est le journalisme.
Depuis l’élimination de l’Algérie de la Coupe du monde au Qatar, cette caste de journalistes et commentateurs a mis en place une stratégie pour rudoyer M. Djamel Belmadi afin de provoquer son départ de l’EN.
Depuis sa nomination, M. Djamel Belmadi a eu le courage et l’intelligence de mettre à nu lors des conférences de presse le sombre niveau professionnel de cette caste.
Les questions ineptes posées rejoignent le bêtisier de cette profession malmenée, défigurée, dépouillée de sa déontologie par cette caste.
Quelques questions sottes posées sur son salaire, sur son lieu de résidence, sur le fait qu’il ne s’exprime pas d’une manière fluide en arabe, sur son fils jeune joueur au Qatar s’il va être convoqué en sélection, sur les blessures des joueurs où seul le médecin peut s’exprimer sur la nature des blessures, etc.
Toujours en embuscade, la caste, dans les conférences de presse, utilise la technique des sonneries des téléphones pour perturber et essouffler M. Djamel Belmadi. Egalement, cette caste n’a pas épargné les joueurs, en les critiquant de la manière la plus acerbe sur leur niveau du jeu, sur leur choix de carrière…
Au lendemain de l’élimination de l’EN de la Coupe d’Afrique en Côte d’Ivoire, un marabout illuminé, membre de cette caste, qui a des compétences avérées dans la lecture labiale, avachi dans son salon à identifier à partir d’un plan de la retransmission du match contre la Mauritanie, a commenté les propos échangés entre M. Djamel Belmadi et M. Bouras, entraîneur des gardiens de but. Selon, ce marabout illuminé, le coach disait qu’il «est complétement perdu, qu’il ne sait plus quoi dire aux joueurs». Un marabout authentique.
Ce même marabout illuminé qui lit dans les pensées, a déclaré qu’avec cet effectif de joueurs «M. Hervé Renard gagnera la Coupe d’Afrique».
La caste omnisciente n’a jamais dénoncé l’incurie des responsables des stades qui ont rarement mis à la disposition de l’EN une pelouse parfaitement praticable, excepté à Blida.
En réalité, la caste omnisciente veut rompre le lien entre l’EN et le peuple.
La critique footballistique est un art inaccessible à la caste où les derniers sont devenus les premiers. N’en déplaise aux tambourins, M. Djamel Belmadi a gravé son nom dans l’histoire du football algérien.
L’hymne mythique des supporteurs de Liverpool dit : «Bien que tes rêves soient maltraités et emportés par le vent, continue de marcher, continue de marcher avec l’espoir dans ton cœur et tu ne marcheras jamais seul.»
Allez les Verts, le peuple marche avec vous ! Allez les Verts, vous êtes comme un roseau qui plie mais ne rompt pas !
M. H.
Ndlr : Les tribunes publiées dans cet espace n’engagent que leurs auteurs.
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