Le Makhzen marocain poursuit sa narco-guerre contre l’Algérie
Une contribution de Mohsen Abdelmoumen – Ce que nous nous sommes évertués à dire dans nos nombreux articles traitant de Bousbirland a été confirmé par un certain Abdelghani Chenna, un narcotrafiquant marocain de 33 ans provenant de Bouarfa, dans l’est du Maroc, qui a été pris la main dans le sac par l’ANP à Béchar, puisque l’on a trouvé en sa possession une arme à feu ainsi que 207 kg de kif traité en provenance du Maroc. Le Kif est une forme très concentrée des ingrédients actifs du cannabis, donc beaucoup plus puissant, et on se rappelle que le Maroc a modifié le THC de son cannabis destiné à l’Algérie. N’écoutant que son courage comme tout bousbirien qui se respecte, le malfrat s’est mis à table et a dénoncé l’implication du Makhzen et des services de renseignement de Hammouchi dans la production et le trafic de diverses drogues visant l’Algérie. La question que nous nous posons est la suivante : combien y a-t-il de personnages comme ce Chenna en Algérie ? C’est la raison pour laquelle nous réclamons sans cesse le départ de ces Marocains illégaux sur notre territoire car ils sont tous susceptibles de nuire à notre pays.
Les roquets aboyeurs du Makhzen peuvent nier, ironiser, persifler à l’envi, les faits sont là. Si, pour certains caniches bousbiriens, 207 kg font «petit bras», lorsqu’on les ajoute aux autres saisies opérées depuis le début de l’année 2024 par nos différents services de sécurité, cela fait une fameuse quantité de drogues diverses qui traversent la frontière. Quant au fait que la police et les douanes de Bousbirland interceptent parfois des cargaisons de drogue, il faut bien de temps en temps sacrifier le «commerce pour obtenir une «crédibilité». Crédibilité toute relative à notre avis puisque chacun sait que le Maroc est la matrice du trafic de drogue, type Mocro Maffia ou l’affaire de l’Escobar du désert, sans parler du terrorisme et du trafic d’armes, les trois étant liés. Nous sommes par ailleurs très heureux d’apprendre que le port de Tanger Med est désert à cause du boycott décrété par nos autorités.
Pour enfoncer le clou, les communiqués officiels émanant des différents services de sécurité font état de ce qui s’avère une véritable inondation de substances illicites déversées en Algérie à partir du Maroc. Ainsi, depuis le 1er janvier 2024, on trouve, entre autres : du 10 au 16 janvier, plus de 4 quintaux (pour rappel, 1 quintal = 100 kg) de kif traité et 644 129 comprimés psychotropes ont été saisis, 47 narcotrafiquants ont été arrêtés dans des opérations menées par des détachements de l’ANP en coordination avec les différents services de sécurité. Le 21 janvier : saisie par les services de police à Tlemcen de plus de 4 kilos de kif traité et de 6 700 comprimés de psychotropes. Le 30 janvier : 72 kg de kif traité ont été saisis à Blida par des agents de la brigade régionale mobile des douanes relevant de la Direction régionale des douanes, en coordination avec l’ANP. Le 2 février : 12 kg de kif traité saisis à Oran par la Gendarmerie nationale et démantèlement du réseau.
Et, enfin, ce 16 février, la Gendarmerie nationale a démantelé un réseau international s’adonnant à la traite des êtres humains et au trafic de drogues. 12 personnes, dont 7 Algériens et 5 individus de différentes nationalités africaines, ont été arrêtées et deux véhicules touristiques, de l’argent, des téléphones portables et des cartes SIM téléphoniques marocaines ont été saisis. Les barons de la drogue marocains leur faisaient miroiter une traversée clandestine de la Méditerranée vers l’Europe en échange de leur concours pour transporter la drogue et l’introduire en Algérie.
Quant à faire ses choux gras du voyage en Arabie Saoudite du chef d’état-major de l’ANP, le général d’armée Saïd Chanegriha, on connaît la passion maladive du Makhzen et de ses plumitifs pour l’uniforme algérien. Si le chef d’état-major a refusé l’invitation des Saoudiens pour effectuer l’omra, c’est parce qu’il est parti pour assister au Salon mondial de la défense et non pour accomplir des rites à la Mecque, ce qu’il fera, s’il le veut, quand il jugera le moment opportun. Si les bousbiriens s’offusquent faussement de son refus, c’est une façon de dénigrer l’armée algérienne qui les obsède. Qu’ils prennent une purge ou qu’ils fument un pétard avant d’aller faire leurs ablutions, eux qui ont l’habitude de mélanger les genres. Le chef de notre armée n’a pas de leçon de morale ou de religion à recevoir de certains qui ne savent même pas gérer leur petite famille, et nous savons très bien de quoi nous parlons. Et puis quoi encore ! Que ces ânes bâtés (pardon pour les pauvres ânes qui méritent mieux que d’être associés à ces dégénérés) enregistrent dans leur cerveau lisse embrumé par la fumée du hachich que l’armée algérienne a déjà connu des campagnes de dénigrement, mais elle est toujours restée debout car elle est issue du peuple et tire sa force du poids de notre glorieuse histoire.
Un pays sans armée forte est une proie désignée pour tous les chacals de la planète qui n’hésiteront pas une seconde à se précipiter sur lui pour le déchiqueter. Quant à la visite reportée d’Albares et la gifle que l’Algérie lui a flanquée, c’est une leçon pour tous ceux qui cherchent à flouer l’Algérie. Voilà comment on traite les gens qui complotent contre nous. C’est cela être maître de son destin, de sa décision politique et de sa souveraineté. Au lieu de consacrer leur temps à fantasmer sur l’Algérie, nous conseillons aux bousbiriens de fixer la Lune pour voir si leur roi absent n’y est pas. Serait-il perdu entre les Seychelles et Mars ou Jupiter ? Ce n’est un secret pour personne que le roi de Bousbirland est éternellement absent et que la guerre des clans ravage le palais pour sa succession.
Il est évidemment plus facile de focaliser l’attention du peuple de moutons bousbiriens sur l’Algérie plutôt que de l’informer sur les multiples scandales, tels que ceux que nous avons cités plus haut. Les affaires d’espionnage, par exemple, démontrent la façon dont les agents marocains infiltrent les services sécuritaires européens, comme en France en 2017, lorsque le capitaine de police Charles D. avait été mis en examen pour avoir fourni 100 à 200 «fiches S» à l’agent des services secrets marocains M118, de son vrai nom Mohamed B., lequel lui avait été présenté par l’entremise d’un Driss A., patron de l’antenne locale de la société de sécurité gérant les filtrages à Orly-Ouest. Les services rendus étaient bien entendu récompensés par des enveloppes bien garnies et des voyages luxueux au Maroc. De plus, le capitaine de la police avait donné une dizaine de badges verts aux deux Marocains permettant de transiter par Orly en esquivant les contrôles frontaliers et dont a bénéficié un individu «fiché S», connu pour sa radicalisation. Bref, les badges échouaient dans les mains des terroristes.
Et, plus récemment, nous avons le scandale qui a éclaté aux Pays-Bas avec l’arrestation d’Abderrahim El-M., né à Rotterdam, et d’une femme de Gouda pour avoir divulgué des secrets d’Etat. L’homme d’origine marocaine travaillait pour le coordinateur national de lutte contre le terrorisme et de sécurité (NCTV) et effectuait également des travaux pour l’unité nationale de la police hollandaise. La femme quant à elle est une ancienne employée de NCTV, qui avait récemment commencé à travailler pour la police. Les enquêteurs ont été abasourdis de voir la quantité de données sensibles retrouvées au domicile d’Abderrahim El-M. et cette affaire est aujourd’hui considérée comme l’une des enquêtes d’espionnage les plus vastes et les plus sensibles de ce millénaire. Les enquêteurs ont été prévenus à plusieurs reprises que toute fuite dans les médias serait sanctionnée par un licenciement immédiat. Tout cela nous rappelle le Marocgate avec les multiples infiltrations des agents marocains dans les différents corps sensibles européens, dont le Parlement européen, avec les enveloppes bien fournies et les séjours exotiques dans les hôtels luxueux. D’ailleurs, le Marocgate n’en finit pas de rebondir et de faire des vagues, ce qui fera l’objet d’un article ultérieur.
Cela dit, d’après des sources bien informées, nous apprenons qu’un scénario visant l’Algérie a été conçu par des cercles occultes, allant des Emiratis aux Israéliens, en passant par les Français, et dont les Marocains sont le fer de lance et les exécutants. Ce complot consiste à provoquer un soulèvement de la population algérienne le 22 février prochain, date anniversaire du hirak (soulèvement populaire du 22 février 2019). A cet effet, des Etats vassaux d’Israël hostiles à notre pays ont activé leurs relais en Algérie pour une vaste mobilisation en utilisant tous les subterfuges, y compris le football, pour semer la zizanie et le désespoir et arriver à leurs fins. Même la disqualification préméditée de l’équipe nationale de football à la CAN leur a été utile. Ce scénario cherche à casser l’Algérie au moment où celle-ci est en train de marquer des points, notamment dans la diplomatie de la résistance face au sionisme meurtrier et ses massacres à Gaza. Depuis que l’Algérie est membre non-permanent du Conseil de sécurité à l’ONU, elle ne cesse de lutter pour sanctionner l’entité sioniste criminelle et infâme d’Israël, ce qui dérange fortement les sionistes et leurs vassaux dans la région, lesquels ont manigancé de concert en favorisant l’instabilité au Mali, juste sur nos frontières, et en menant la narco-guerre qui nous cible.
D’autre part, l’Algérie s’apprête à organiser le prochain sommet réunissant les pays producteurs de gaz, le GECF (Forum des pays exportateurs de gaz), qui se tiendra du 29 février au 2 mars à Alger. Cet événement est d’une importance stratégique, car l’enjeu de l’énergie est au cœur de tout dans la conjoncture actuelle très particulière, avec la guerre en Ukraine et au Moyen Orient. L’Algérie a cette carte maîtresse entre les mains. C’est un fait incontestable. Pour les aboyeurs assermentés du Makhzen qui donnent libre cours à leur imagination : à quand un sommet des pays producteurs de cannabis et autres drogues dures organisé au Maroc ?
Ce 18 février, Journée nationale du chahid, qui symbolise le sacrifice de nos martyrs et la défaite du colonialisme, nos compatriotes à l’étranger manifestent contre tous les complots et trahisons qui se trament contre l’Algérie Etat-civilisation, son peuple et son armée. Les patriotes algériens se réunissent à Paris, à La Nation(*), pour montrer leur attachement à l’histoire millénaire de l’Algérie et à l’épopée des Novembristes, ainsi qu’à notre armée qui est la forteresse de la résistance pour tous les peuples qui luttent pour leur indépendance, comme le peuple palestinien frère massacré et affamé par l’impérialisme US, son bras armé Israël, et l’Occident arrogant, fasciste et criminel. Car tous les gouvernements occidentaux sont complices de ce massacre à ciel ouvert à Gaza. Le peuple algérien à l’étranger brandit sa glorieuse histoire à la face de tous les traîtres à la solde des ennemis de l’Algérie et se réjouit d’avoir un pays avec une grande armée et un avenir meilleur.
Ce ne sont pas les Etats-Unis de Joe Robinette Biden, le criminel de guerre sénile, dont le Texas et d’autres Etats demandent leur indépendance, ni l’entité sioniste d’Israël embourbé dans une guerre innommable, ni les toutous vassaux européens qui ont tout donné à l’Ukraine au détriment de leurs peuples qui sont entrés en pleine rébellion, sans parler du vassal marocain avec son surendettement et sa défaite face à l’Armée de libération sahraouie. Aujourd’hui, être dans le camp de l’Occident signifie choisir la défaite et l’échec, et l’entité voyou du Maroc a choisi ce camp-là depuis longtemps. L’empire en pleine déliquescence va-t-il emporter le monde dans sa chute ?
Car, au moment où l’Algérie avance à pas de géants vers un avenir radieux, l’empire s’écroule de toutes parts, entraînant les Etats qui lui sont inféodés dans un bourbier de guerres multiples qu’ils perdent immanquablement en s’enfonçant dans un surendettement illimité et en plongeant leurs populations dans une misère sociale terrifiante. Ce monde est devenu une jungle par les méfaits d’une oligarchie de 0.1% qui s’enrichit au détriment de la majorité, établissant un enfer néolibéral où règnent misère, exploitation et désespoir, ce qui a produit notamment le mouvement des agriculteurs européens qui poursuivent leur lutte et qui veulent empêcher le Salon de l’agriculture de Paris. Par les temps qui courent, la vigilance citoyenne face aux complots est de mise. L’heure des peuples a sonné, il faut mettre fin à l’oligarchie mondiale qui entraîne l’humanité vers son extinction.
M. A.
(*) Au moment où nous rédigions ces lignes, la préfecture de Paris a rendu public un communiqué dans lequel elle annonce l’interdiction de la manifestation commémorant la Journée nationale du chahid, qui était prévue ce dimanche 18 février, place de la Nation.
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