Mines : signature de trois accords et contrats entre des compagnies nationales et des partenaires étrangers

mine Gara-Djebilet
Vue panoramique sur la mine de Gara-Djebilet. D. R.

Trois accords et contrats concernant des projets miniers et métallurgiques à Gara Djebilet (Tindouf), à Tala Hamza d’Oued Amizour (Bejaïa) et à Béchar, ont été signés entre des compagnies nationales et des partenaires internationaux.

Supervisée par le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, la signature s’est déroulée, en marge de la cérémonie de célébration du 58e anniversaire de la nationalisation des mines et du 57e anniversaire de la création de la Société nationale de recherches et d’exploitations minières,  Sonarem, au Centre international des conférences (CIC), Abdelatif-Rahal.

Il s’agit d’un contrat entre l’Entreprise nationale de fer et d’acier, Feraal, (filiale du groupe Sonarem) et la société chinoise, Sinosteel, concernant la construction d’une première unité de prétraitement de minerai de fer au niveau de la mine de Gara Djebilet, d’une capacité estimée à 4 millions de tonnes.

L’accord a été paraphé par le PDG de Feraal, Ahmed Benabbas et le directeur général de la société chinoise, Hua Guanglin.

Le 2e accord concerne la création d’une joint-venture entre l’entreprise turque, Tosyali, et Feraal, en vue de la réalisation d’une unité de production de concentrés du minerai de fer dans la zone de Toumiat (Béchar), d’une capacité de production annuelle estimée à 1 million de tonnes.

L’accord a été signé par le PDG de Feraal et le PDG de Tosyali, Alp Topcuoglu.

Quant au 3e accord, il s’agit de la réalisation d’une mine souterraine au niveau du gisement de plomb et de zinc à Oued Amizour, d’une capacité annuelle estimée à 170 000 tonnes de zinc et à 30 000 tonnes de plomb, entre la joint-venture algéro-australienne, West Mediterranean Zinc (WMZ) et la société chinoise Sinosteel.

L’accord a été signé par le PDG de la société algéro-australienne, FatehDrifi et le directeur général de la société chinoise, Hua Guanglin.

Ces accords consacrent des partenariats fructueux dans le secteur des mines, dans le but de renforcer le rôle du secteur dans l’économie nationale à l’avenir.

A cette occasion, le PDG du groupe industriel, Sonarem, Mohamed Sakhr Harami, a mis en avant l’importance des projets miniers en cours de concrétisation, durant les dernières années en Algérie.

Selon le même responsable, les prochaines années verront le développement de nouveaux projets miniers, à l’instar du gisement de Baryte de Béni Abbas et de manganèse de Béchar, ce qui permet, a t-il dit, de créer une nouvelle plus-value pour l’économie nationale, en vue d’atteindre à l’horizon 2030, un chiffre d’affaire de 5 milliards USD pour le groupe.

Ces projets miniers, poursuit Harami, s’ajoutent au projet de la mine de Gara Djebilet qui permet de doter les usines nationales de sidérurgie en brut de fer et d’économiser environ 2 Mds USD, au gisement de zinc et de plomb de Bejaïa, ainsi qu’au projet de phosphate intégré à l’Est du pays, en vue de la transformation de 10 millions de tonnes de phosphate annuellement.

De son côté, la présidente du Comité de direction à l’Agence du service géologique de l’Algérie Karima Tafer-Bakir a évoqué le rôle pivot de cette instance créée en 2024 et qui repose essentiellement sur la collecte, l’étude et l’analyse des données biologiques en Algérie et sur le recensement des ressources minérales.

Et d’ajouter que l’Agence œuvre actuellement à la concrétisation d’un vaste projet d’actualisation des cartes géologiques relatives aux ressources minières que recèle l’Algérie.

Lors de cette cérémonie, nombre de travailleurs et cadres du secteur des mines ont été honorés pour leurs efforts et leurs contributions au développement du secteur, durant de longues décennies.

R. E.

Comment (5)

    Laptop
    24 mai 2024 - 7 h 18 min

    En plus, c’est l’une des plus grandes réserves au monde, c’est top.

    Amin99
    11 mai 2024 - 20 h 30 min

    La création de l’agence du service géologique est une excellente initiative. Celle-ci va accélérer la collecte, l’étude et l’analyse des données géologiques, le recensement des ressources minérales et l’actualisation des cartes relatives aux ressources minières que recèle l’Algérie. Effectivement, il s’agit d’un vaste projet multi-disciplinaire qui nécessite un travail de terrain et la contribution de compétences multples, géographes, geologues, chmistes, biologistes, sysmologues, spécialistes en traitement d’images aériennes et bien d’autres compétences.
    Il faudra mettre à contribution non seulement nos entreprises du secteur mais aussi nos laboratoires universitaires, nos centres de recherche, nos doctorants et nos étudiants pour un travail de terrain.
    A bon entendeur

      Chelieth
      25 mai 2024 - 23 h 55 min

      Il faut commencer par les Russes. Dans les années 70, les gens les voyaient partout, même dans les coins les plus reculés, analysant les sols. Je suis sûr que c’était pour le compte de Moscou qu’ils le faisaient. Peut-être qu’ils dépoussiéreraient les dossiers et les partageraient avec l’Algérie. Ce serait de toute façon un bon début.

    Anonyme
    11 mai 2024 - 16 h 40 min

    Attention, les accords de Gara Djebilet risquent d’être contestés, une fois terminés, par les marocains, en vertu d’un accord existant entre les deux pays qui stipule que ce projet devait être exploité conjointement.

      Anonyme
      11 mai 2024 - 19 h 52 min

      Yaw dez maahoum.
      Ici on est en territoire Algérien en cas où l’aurez oublié.

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