«Chien de garde»
Par Amar Djerrad – Qu’on ne se le cache pas : il est indéniable que la Cour pénale internationale (CPI) joue le rôle d’un gardien vigilant dans le paysage politique occidental. Elle agit comme un «chien de garde» dans le «jardin» de l’Occident constamment à l’affût du souverainisme des Africains et d’autres «jungles». Elle est bien un outil de l’Occident prédateur au service du Grand Capital. Elle agit comme une épée Damoclès sur les irréductibles.
Aussi les criminels israéliens Netanyahou et Gallant ne seront-ils jamais inquiétés tant que les Etats-Unis les soutiendront, même s’ils se rendent dans des pays occidentaux «démocratiques», signataires du Statut de Rome, car Israël est considéré comme un peuple «élu» et «démocratique». Netanyahou le sait et le prouve par sa réaction : «Il s’agit de la première fois où un Etat démocratique qui se bat pour sa vie est accusé par la justice internationale de crime de guerre.» Netanyahou se montre à la fois confiant et menaçant : «Je ne suis pas inquiet à l’idée de voyager, mais lui (Khan) devrait plutôt s’inquiéter». Question simple : est-ce que la France, en tant que pays «démocratique» qui soutient la décision de la CPI aurait l’audace de les arrêter et les livrer à la CPI s’ils se rendaient sur son territoire ?
Israël ne se pliera pas aux juridictions internationales, que ce soit la CPI ou la CIJ, même au risque d’être exclu de l’ONU.
La CPI, institution des mondialistes, demeurera un tigre en papier qui protège le «jardin» occidental. Ce genre de «justice internationale» prétendument «indépendante» n’a jamais existé et n’existera jamais. Demander à cette Cour, qui est manipulée à des fins politiques par un Occident pro-sioniste, de juger en faisant la différence entre un génocide en direct et la lutte armée contre l’occupation, est tout simplement inconcevable. Ne nous berçons pas d’illusions. C’est la première fois qu’une instance judiciaire internationale parvient à se mettre à dos à la fois la victime et le coupable.
On l’observe également avec toutes les organisations de défense des «droits de l’Homme et des libertés» qui sont manipulées contre finances et qui ont le même objectif hégémonique avec des missions différentes.
A. D.
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