Fuite des sujets du BEM à Tebessa et El Tarf : prison ferme et 300 000 DA d’amende pour les mises en cause

Le tribunal de Tébessa a condamné, mardi, à deux ans de prison ferme une candidate libre et une femme présumée impliquée dans la fuite de sujets et de réponses des épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEM), via des moyens de communication à distance, indique un communiqué du parquet de la République près ladite cour.

Le même communiqué précise qu’en «application des dispositions de l’article 11 du Code de procédure pénale, le procureur de la République près le tribunal de Tébessa informe l’opinion publique que dans le cadre de la lutte contre les crimes portant atteinte à la régularité des examens, une candidate libre âgée de 25 ans et une femme mises en cause âgée de 34 ans ont été présentées, en date du 4 juin 2024, devant le Procureur de la République près le tribunal de Tébessa».

Les deux mises en cause ont été poursuivies, ajoute le communiqué, «suivant la procédure de comparution immédiate pour avoir commis le délit de fuite de sujets d’examen du BEM par le biais de moyens de communication à distance pour la première et le délit de fuite de réponses d’examens du BEM par le biais de moyens de communication à distance pour la seconde».

A l’issue de leur procès, elles ont été «reconnues coupables des faits qui leur sont reprochés et condamnées à 2 ans de prison ferme, assorties d’une amende de 200 000 DA», conclut le communiqué.

Par ailleurs, le tribunal de Dréan (El Tarf) a condamné, mercredi, en vertu de la procédure de comparution immédiate, une jeune fille majeure à 3 ans de prison ferme et une amende de 300 000 DA pour délit de «fuite de sujets et réponses des épreuves du BEM de la session 2024», a-t-on indiqué dans un communiqué du procureur de la République près le même tribunal.

Le communiqué a indiqué qu’«en vertu des dispositions de l’article 11 du code de procédures pénales, le procureur de la République près le tribunal de Dréan informe l’opinion publique que dans le cadre de la lutte contre les crimes d’atteinte à l’intégrité des examens, une candidate au BEM a été prise en date du 4 juin 2024 en état de fraude par usage du téléphone mobile et sa communication avec sa sœur majeure qui lui dictait les réponses».

Et d’ajouter : «En date du 5 juin 2024, la suspecte majeure a été présentée devant le parquet et poursuivie en vertu de la procédure de comparution immédiate pour délit de fuite de sujets et réponses des épreuves du BEM» et, au terme du procès, le tribunal l’a condamnée à 3 ans de prison ferme et une amende ferme de 300 000 DA.

R. N.

Comment (3)

    Deeple
    7 juin 2024 - 7 h 23 min

    Frauder pour un petit examen c’est catastrophique, le gouvernement a raison de sanctionner si dur. Il faut éradiquer les tricheurs sinon le niveau général va baisser pour les futurs générations. Il faut récompenser ceux et celles qui se donnent les moyens de réussir, si l’Algérie veut aller de l’avant ces enfants doivent avoir une bonne éducation.

    DZ
    6 juin 2024 - 11 h 56 min

    je pense que la peine est disproportione par apport au fait mais le probleme vient d une mauvaise organisation des examinateurs la premiere des choses est de supprimer le portable moyen des communications aux moments des epreuves c est simple comme bonjour pourtant des tricheurs il y en a partout

    Vert
    6 juin 2024 - 9 h 48 min

    Frauder à l examen du BEM
    Franchement ridicule
    Il n y a que chez nous que ça arrive

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