Quand le Makhzen déguise un acte terroriste en un fait divers à Marrakech
Par Kamel M. – Un policier a été attaqué au couteau ce mercredi à Marrakech, au Maroc. Ville symbole du tourisme débridé marocain, source de renflouement des caisses du roi, de sa famille et de sa clientèle, résidence secondaire des nababs du CAC 40 français qui s’y adonnent aux plaisirs hédonistes à longueur d’année, une telle action terroriste ébranlerait le trône si elle était présentée comme telle. Les autorités marocaines calquent les diversions de leurs mentors français qui usent du même détournement pour travestir les faits avec toujours le même argument : un acte isolé commis par un psychopathe et qui, donc, n’a aucune relation avec le terrorisme islamiste.
L’acte terroriste qui vient d’être commis dans la ville rouge, pointée par les Marocains refusant la politique dissolue du palais comme un lupanar à ciel ouvert, intervient sur fond de crise sociale profonde qui augure une explosion sociale imminente. Les terroristes attendent le moment venu pour perpétrer des actions d’envergure dans un royaume livré aux lubies de son monarque à la solde d’Israël et des Emirats arabes unis.
Pendant que l’écrasante majorité des sujets de Mohammed VI ploient sous la misère, aggravée par la décision inexorable du gouvernement Akhannouch d’augmenter le prix du gaz butane, les outils de propagande marocains amusent la galerie en s’enorgueillissant de l’acquisition par l’armée royale de nouveaux missiles américains. Des acquisitions que l’exsangue régime de Rabat est évidemment incapable de financer par ses propres moyens, embourbé qu’il est dans une dette abyssale dépassant les 100 milliards de dollars, selon des sources marocaines.
Les choix irréfléchis des conseillers de Mohammed VI, qui ont décidé d’arrimer le Maroc à Israël, ont fini de mettre le pays dans une situation délicate, les Marocains étant de plus en plus nombreux à dénoncer la normalisation avec le régime du criminel de guerre Benyamin Netanyahou, par ailleurs de plus en plus isolé sur le plan international et lâché par son principal protecteur : Joe Biden. Les Etats-Unis viennent de faire passer une résolution reproduisant celle de l’Algérie, laquelle exige un arrêt immédiat du génocide à Gaza et Rafah.
Du côté de la France, terre d’asile doré du roi, la situation politique, économique et sociale est telle qu’une crise inédite est en train de s’y dérouler et qui présage une faillite monumentale de ce pays, gouverné par un quarteron de néophytes depuis 2017, et qui a commencé sa descente aux enfers depuis l’avènement de Nicolas Sarkozy au pouvoir en 2007.
Ni Israël ni la France ne pourront voler au secours du vacillant Mohammed VI lorsque les groupes islamistes armés, que les services secrets marocains, israéliens et français ont créés dans la région, se retourneront contre leurs géniteurs aux abois.
K. M.
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