L’Algérie se félicite de l’avis consultatif de la CIJ qui rend justice au peuple palestinien

CIJ Palestine
Une justice qui n'a que trop tardé à venir. D. R.

L’Algérie s’est félicitée vivement de l’avis consultatif émis par la Cour internationale de justice (CIJ) qui rend justice au peuple palestinien en reconnaissant ses droits légitimes inaliénables, assurant poursuivre ses efforts au Conseil de sécurité pour consacrer les droits de ce peuple vaillant, indique, samedi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

«L’Algérie se félicite vivement de l’avis consultatif émis par la Cour internationale de justice qui rend justice au peuple palestinien en reconnaissant ses droits légitimes inaliénables et imprescriptibles au recouvrement de ses territoires spoliés par l’occupation de peuplement israélienne», lit-on dans le communiqué. Cette étape historique vient «rappeler à la communauté internationale que l’essence-même du conflit israélo-palestinien réside dans les politiques expansionnistes de l’occupation qui reposent sur l’annexion par la force des territoires palestiniens, la construction de colonies sans aucune limite, ni restriction et la consécration du fait accompli en toute impunité», ajoute la même source.

Cette étape révèle aussi que «l’objectif derrière ces violations systématiques est de faire capoter le projet national palestinien et d’éliminer la solution à deux Etats, consacrée et entérinée par la légalité internationale depuis plus de sept décennies».

«L’Algérie, qui salue hautement cette victoire de la Justice internationale pour le peuple palestinien, assure poursuivre ses efforts au Conseil de sécurité pour consacrer les droits de ce peuple vaillant, mettre fin à l’agression israélienne qu’il subit, notamment dans la bande de Gaza, et lui permettre d’établir son Etat indépendant et souverain avec El-Qods pour capitale, comme solution juste, durable et définitive au conflit israélo-palestinien et condition sine qua non pour le rétablissement de la sécurité et de la stabilité dans tout le Moyen-Orient», conclut le communiqué.

R. N.

Comment (2)

    Brahms
    21 juillet 2024 - 8 h 05 min

    La justice internationale démontre sa fébrilité et l’inégalité de traitement vis à vis des assassins

    C’est une punition collective, on flingue 40 000 palestiniens après les avoir voler, dépouiller de leurs terres.

    C’est quand même hallucinant.

    Cjuste
    20 juillet 2024 - 21 h 15 min

    Pourquoi les Juifs sionistes voulaient-ils forcer les Juifs vivant en Europe à émigrer en Palestine ? Parce qu’ils voulaient accroître la population juive de cette région afin d’établir une tête de pont pour le contrôle éventuel de tout le Proche Orient. Après la défaite de l’Empire ottoman lors de la Première Guerre Mondiale, la Grande-Bretagne maîtrisa la Palestine par mandat de la Ligue des Nations. Le 2 novembre 1917, Lord Arthur James Balfour, Premier Ministre d’Angleterre, envoya une lettre à l’éminent sioniste Lord Rothschild, lui promettant l’établissement d’une patrie juive en Palestine. La lettre devint la célèbre Déclaration Balfour. C’était la première reconnaissance d’une patrie juive par une puissance mondiale majeure. À l’époque, les Juifs étaient en minorité en Palestine et, par conséquent, n’avait pas grand espoir de contrôler la région, ce qui était pourtant leur but. Ils avaient besoin qu’un grand nombre de Juifs émigrent en Palestine pour commencer le processus de conquête juive du Moyen-Orient. Le problème résidait en ce qu’ils ne pouvaient pas persuader les Juifs de quitter une vie confortable et prospère en Europe pour émigrer dans une Palestine tiers-mondiste. Il fut donc décidé qu’ils seraient chassés d’Europe de manière à ce qu’ils n’aient pas d’autre choix que de fuir en Palestine. Entrèrent donc en scène Hitler et sa « solution finale » qui chassèrent les Juifs d’Europe pour les orienter vers la Palestine, tel que planifié.

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