Que reste-t-il d’Algérien chez le recteur de la Mosquée algérienne de Paris ?
Par Karim B. – Que reste-t-il d’Algérien chez le recteur de la Grande Mosquée algérienne de Paris ? Cette question mérite d’être posée depuis que Chems-Eddine Hafiz s’est mis à publier des «billets» dans lesquels il confirme chaque jour un peu plus son amour pour la France et son éloignement de l’Algérie avec laquelle il simule un lien sentimental en s’adonnant à des gesticulations sous forme de mécénat factice envers la communauté algérienne résidant en France, à travers des colonies de vacances et des séjours dans des centres de thalassothérapie.
Dans son dernier écrit, signé en tant que recteur de la Grande Mosquée de Paris, intitulé «Plaidoyer pour une réconciliation nationale à travers les Jeux olympiques de Paris 2024», Chems-Eddine Hafiz rappelle que la France est «[notre] belle et grande nation», qui «se trouve encore aujourd’hui à un carrefour décisif, où les ombres de la division se superposent à la lumière vacillante de son unité nationale». Le lieu de culte, propriété de l’Algérie, à en croire notre ancien ambassadeur à Paris Mohamed-Antar Daoud, s’inquiète donc de ce que la France soit divisée et que les élections législatives de 2024 aient «révélé la profondeur des fractures politiques et un climat de désenchantement [qui] s’est abattu sur le pays».
Et Chems-Eddine Hafiz de se perdre dans des souhaits de succès à tire-larigot pour les athlètes français dont «les victoires ne sont pas seulement des réussites individuelles», mais «témoignent de la capacité [de la France] à reconnaître et valoriser ses différences comme des atouts» et «montrent que l’intégration et le respect des talents divers sont des éléments cruciaux pour renforcer la cohésion sociale». «Les Jeux olympiques de Paris 2024, surenchérit-il, ont le potentiel de jouer un rôle crucial dans la guérison des divisions nationales et dans le renouveau de la fierté collective.» «En unissant les Français autour d’une célébration mondiale, nous avons l’opportunité de reconstruire les ponts entre les différentes parties de notre société et de renforcer notre identité commune. En ce sens, Paris 2024 pourrait bien être le phare qui guide la France de demain», s’enorgueillit le responsable de la mosquée algérienne.
«Que cette grande célébration, bien plus qu’un simple rassemblement sportif, soit le creuset où se forge une nouvelle ère de cohésion et d’unité nationale pour la France», appuie-t-il, avant d’expliquer que «chaque athlète [français], en portant haut les couleurs de notre nation, non seulement remporte des victoires sur le terrain, mais incarne également les valeurs d’excellence, de solidarité et de fraternité». Il conclut en formant le vœu que les Jeux olympiques de Paris soient «un triomphe non seulement sur le plan sportif, mais aussi dans la reconquête d’une fierté nationale (française] retrouvée». «Que les podiums soient remplis de gloire pour nos champions, et que chaque médaille gagnée soit un symbole de la force, de l’élan et de l’esprit indomptable de la France», implore-t-il dans ses prières du vendredi.
«A la France, nous souhaitons un maximum de victoires, non seulement pour l’honneur et la gloire, mais surtout pour la renaissance de notre esprit collectif et pour la construction d’un avenir où chaque citoyen, uni par les valeurs olympiques, pourra rêver et réaliser de grandes choses», appelle-t-il de ses vœux.
Aucun message de soutien pour les athlètes algériens. Que fait encore ce «binational» franco-français, dont la posture servile rappelle celle des bachaghas de triste mémoire sous l’abjecte colonisation française, à la tête de la Grande Mosquée algérienne de Paris ?
K. B.
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