Monsieur le Président, réactivez l’Algérie volontariste de naguère !

l’Algérie Tizi Ouzou
le président de la République à son arrivée à Tizi Ouzou. D. R.

Une tribune de Khider Mesloub – A l’occasion de l’élection présidentielle, je soumets mes doléances écrites au président de la République algérienne qui brigue un second mandat. L’Algérie, ce pays embryonnaire, tout juste enfantée dans la douleur par l’Histoire, arrachée du ventre dévorant du colonialisme au moyen d’une opération militaire qui n’eut rien de chirurgical, tant les dommages sanglants et collatéraux occasionnés par l’ennemi ont été particulièrement meurtriers, a entamé, dès son indépendance, son évolution, son accroissement. Certes, avec un retard manifeste sur de nombreux pays. Mais ce qui est tout à fait normal, ayant subi longtemps des occupations étrangères. Quoiqu’avec difficulté, lentement, mais sûrement, l’Algérie a su se dresser sur ses pieds pour marcher à pas forcés vers le progrès.

Après une fulgurante enfance, menée dans la réjouissance de la liberté recouvrée, l’Algérie s’est retrouvée propulsée en quelques années en une nation prodige, admirée par le monde entier. Elle est devenue la Mecque des révolutionnaires. La Sorbonne de l’Afrique. Elle forçait ainsi l’admiration de nombreux pays, particulièrement pour sa glorieuse victoire sur le colonialisme.

En effet, animée par un esprit de sacrifice et armée d’un courage exemplaire, elle a su vaincre la plus grande puissance coloniale. Sortie victorieuse de cette guerre pourtant militairement inégale, elle a aussitôt entrepris de construire le pays avec le même état d’esprit révolutionnaire. Et dans un esprit démocratique et égalitaire, du moins pour une grande partie de la population.

A peine dressée sur ses pieds, l’Algérie a chaussé les souliers des connaissances pour courir ardemment vers le progrès. La tête résolument tournée vers l’avenir, elle a pris d’assaut les savoirs dans un élan brûlant d’énergie pour effacer l’ignorance orchestrée et propagée par la France coloniale. Détentrice de ce butin de guerre symbole révolu de l’occupation séculaire, l’Algérie s’est attelée à fructifier ce trésor linguistique français pour bâtir des têtes pensantes et les propulser, telles des fusées, vers le firmament du savoir. Le résultat ne s’est pas fait attendre.

En quelques années, une prestigieuse génération est apparue sur la scène publique dotée d’une prodigieuse instruction à faire pâlir de jalousie l’ancienne puissance coloniale. Ses nouveaux bagages intellectuels en tête, cette florissante génération, toute ragaillardie par ses connaissances, a entrepris de grimper dans le wagon de l’Histoire du progrès pour rattraper le train de la civilisation moderne.

Mais, à peine les fruits du développement économique, surgis sur l’arbre de l’Algérie en phase de croissance, récoltés, obtenus grâce à l’ensemencement des graines du savoir déversées par cette brillante et entreprenante génération animée d’une volonté de réalisation extraordinaire que les pouvoirs politiques ont contrarié la pérennisation de cette germination prometteuse.

Obnubilée par le pouvoir et résolue à s’y accrocher, une oligarchie s’est lancée, en effet, dans une politique policière répressive fondée sur une économie rentière d’où elle puisait sa richesse et sa domination.

Cette économie, basée sur le sable du Sahara, a transformé rapidement l’Algérie en désert industriel. Les puits de pétrole ont vidé toute l’énergie intellectuelle et manuelle du pays. La jeunesse a été réduite à une existence végétative. Plus l’extraction de l’or noir augmentait, plus l’activité productive du pays reculait. Plus l’étendue des champs pétrolifères s’élargissait, plus la surface allouée à l’agriculture s’amenuisait. Plus la population se multipliait, plus l’activité professionnelle se raréfiait. Plus la richesse obtenue grâce au pétrole grandissait, plus la pauvreté s’accentuait. Plus la culture des raffineries s’érigeait dans le désert algérien, plus le raffinement culturel urbain des Algériens se désagrégeait pour finir par les déserter. Plus l’éducation arabisée à outrance se massifiait, plus la masse d’ignorances outrageait l’Algérie d’antan. Plus les lieux de culture se tarissaient, plus les lieux de culte croissaient. Au même moment où les minarets sur l’ensemble du pays pullulaient, dans le même temps les écoles algériennes polluaient. Au point où le délabrement du système éducatif algérien a fini par favoriser l’emballement et l’embrasement de l’islamisme. Cela pour aboutir à ce saccage et carnage des années noires de l’islamisme terroriste, où la mort rôdait à chaque coin de rue.

Au final, acculés par la dégradation des conditions économiques et le climat du terrorisme sanguinaire de la décennie noire, des millions d’Algériens, parmi lesquels une majorité d’intellectuels, ont plié bagage, au cours de ces dernières années, pour s’exiler à l’étranger, laissant un pays en friche culturelle, intellectuelle, industrielle et même spirituelle (car, contrairement à l’opinion répandue, la religion, et surtout la religion musulmane actuelle, ne recèle aucune spiritualité).

Le reste de la population, demeurée malgré elle au pays, n’a eu d’autre choix que de continuer à vivre dans une Algérie kaboulisée, dévorée par une économie parasitaire. Ainsi, à l’Algérie volontariste a succédé une Algérie fataliste, défaitiste.

Monsieur le président de la République, vous devez diligemment remédier à ce grave problème de fuite des cerveaux et des forces vives de la nation. On ne peut continuer de laisser ces intelligences algériennes accaparées par les pays étrangers. Il est de l’honneur de notre pays de rapatrier ces prestigieuses têtes pensantes exploitées par d’autres pays. Il est de notre devoir de récupérer ces cerveaux algériens qui seront plus utiles à notre économie.

Autre doléance primordiale, Monsieur le Président, déployez tous les moyens en votre pouvoir pour nous restituer (ressusciter) les nobles têtes couronnant les altiers corps des Algériennes et des Algériens de jadis.

Aujourd’hui, en effet, même leur corps s’est rabougri, leur allure gauchie, leur tête vidée, leur âme anémiée, leur fierté ravalée, leur échine baissée, leur croyance religieuse pervertie, leur conscience politique atrophiée, leur humeur aigrie, leur humour évanoui, leurs sentiments desséchés, leurs émotions gelées, leurs larmes taries, leurs amours avilies, leur honneur déshonoré, leur morale dépravée, leurs valeurs mercantilisées, leur dignité monnayée, leurs espérances désespérées, leur éducation assassinée, leur civisme massacré, leur politesse étranglée, leur élocution appauvrie, leur regard éteint, leur sourire crispé, leur rire noirci, leur intelligence viciée, leur culture islamisée, leur islam déculturé, leur algérianité orientalisée, leur amazighité politisée, leur combativité volatilisée, leur personnalité infantilisée.

Monsieur le Président, si vous deviez accomplir quelque geste salutaire pour le bien de l’Algérie, accédez à mes doléances : exaucez mes vœux, rendez-nous la noble et volontariste Algérie de naguère !

K. M

 

Comment (21)

    Un passant
    12 août 2024 - 18 h 07 min

    Les massacres à Gaza le génocide et destruction des habitations c’est la saloperie des américains, ils sont les premiers responsables les israéliens ne sont que des exécutants. Les bombes d’une tonne sont américaines les pourparlers se font sous la coupe des américains ils sont partie prenante à 100/100. Là ou sont ces criminels des Usa à travers le monde, il y a morts et désolations.

    Anonyme
    11 août 2024 - 23 h 18 min

    L’Algérie de naguére ou d’antan n’existe que dans l’imaginaire d’une populassse en manque d’inspiration.
    Ce ne sont pas les quelques soubresseaux qui vont faire d’un pays un pays.
    Arretons de rêver et retrousssons les manches au lieu de rester cloitrer derriere un écran d’ordinateur et faire semblant de travaiiler.
    Comme disait fafa; Avec des si on mettrait paris en bouteille.
    Avec des politiciens verreux le décollage est quasi impossible.
    Comme le disait si bien JF. Kennedy;
    Don’t ask what the country can do for you, but ask what can you do for your country.
    Une phrase qui veut tout dire pour celui qui aspire a un avenir meilleur.

    lhadi
    11 août 2024 - 15 h 02 min

    Le citoyen algérien que je suis partage les grands combats des lumières (pour la tolérance,, pour la liberté de la science, pour l’humanisation des droits, contre l’arbitraire). Mais il se distingue de beaucoup par sa conception des moyens d’améliorer la condition du citoyen algérien et de défendre la liberté en Algérie.

    Etant un vigoureux partisan de la puissance de l’Etat républicaine, une fois que celle-ci sera éclairée pour imposer de profondes réformes politiques, économiques et sociales que nous devons garder à l’esprit si nous voulons mettre un terme à la résistance des forces rétrogrades au premier plan desquelles on trouve les gardiens de la légitimité révolutionnaire.

    Cette voie s’inscrit dans un régime qui a la liberté pour objet seule à même d’accomplir à travers l’expansion du commerce, et l’équilibre entre les différents pouvoirs, s’appuie sur le jeu des partis, lui même fondé sur les rapports de concurrence dans une république solide où réside une forme de gouvernement modérée et, où la puissance du premier magistrat s’exerce à travers des lois fixes interprétées par des juridictions puissantes.

    Au jour d’Aujourd’hui, le constat est sans appel : le président de la république a échoué à fonder un Etat fort, une république solide, une Algérie économiquement forte et socialement juste parce qu’il est un de ces prophètes désarmés qu’on rencontre dans l’histoire.

    Il ne peut y avoir de développement économique, social et culturel sans développement politique d’où la nécessité de créer un nouvel ordre politique qui dessine la méthode et le cadre intellectuel de la pensée. Politique des pays modernes.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Alif
    11 août 2024 - 12 h 30 min

    Un pays peut être comparé à un organisme vivant, nécessitant un « cerveau » et des « organes » sains et opérationnels pour fonctionner efficacement. Le « cerveau » représente les institutions de gouvernance, telles que le gouvernement, le système judiciaire et les organes de décision, qui élaborent des politiques et assurent une direction claire. Ces institutions doivent être démocratiques, transparentes et efficaces pour guider le pays vers le progrès.

    Les « organes » de cet organisme incluent les infrastructures, le système éducatif, les services de santé et l’économie. Tout comme des organes sains sont essentiels au bien-être d’un organisme, des infrastructures modernes, un système éducatif de qualité, des services de santé accessibles et une économie dynamique sont cruciaux pour le développement d’un pays. L’interdépendance de ces éléments assure un fonctionnement harmonieux et une croissance durable.

    L’armée joue également un rôle clé mais doit être correctement encadrée pour contribuer positivement au développement. Sa mission principale est la défense nationale contre les menaces extérieures et le maintien de la sécurité intérieure, y compris la gestion des crises et des catastrophes naturelles. L’armée doit protéger les intérêts stratégiques du pays, participer à l’aide humanitaire, et collaborer internationalement pour promouvoir la stabilité.

    Pour que l’armée ne devienne pas un obstacle au développement, elle doit opérer sous un contrôle civil strict, respecter les droits humains et éviter l’interférence dans les affaires politiques et économiques. Une armée bien intégrée dans le cadre démocratique peut jouer un rôle stabilisateur, contribuant ainsi à un environnement sécurisé et propice à la croissance et au progrès durables.

    Abou Stroff
    10 août 2024 - 16 h 05 min

    « Monsieur le Président, si vous deviez accomplir quelque geste salutaire pour le bien de l’Algérie, accédez à mes doléances : exaucez mes vœux, rendez-nous la noble et volontariste Algérie de naguère ! » conclut K. M..

    puisque K. M. mentionne des gestes salutaires, que le président devrait prendre pour le bien de l’Algérie, je me permets de lister des gestes salutaires concrets, selon mon humble personne.

    1- réserver la rente prétrolière à 3 secteurs essentiels, à savoir, l’éducation, la santé et l’armée.
    2- supprimer des ministères (dont le ministère de la religion et celui des anciens moudjahidines) qui ne sont que des gouffres en termes de dépenses publiques.
    3- mettre au travail les algériens en supprimant toute forme d’allocation qui ne sert qu’à inciter la jeunesse algérienne à adopter avec force, le slogan « ragdi ou t’mangi ».
    4- supprimer toutes les formes de subvention pour que la vérité des prix s’impose et que le gaspillage soit réduit au minimum.
    5- augmenter les bas salaires pour compenser la suppression des subventions
    6- instituer la méritocratie comme seule critère de nommination des responsables à tous les niveaux en remplacement du brossage dans le sens du poil qui permet à des abrutis d’occuper des postes sensibles dans les rouage de l’Etat.
    7- supprimer toute référence à la religion lorsqu ‘il s’agit de gestion de la « cité » pour limiter l' »enfumage des algériens lambda et les pousser à prendre en charge leur propre destinée.

    voilà, me semble t il, une liste non-exhustive de mesures palpables et quantifiables qui pourraient déclencher un sursaut salvateur pour nous désengager de l’économie rentière et de la culture rentière, économie et culture qui nous réduisent, dans les faits, à des infra-humains incapables de nous prendre en charge en tant qu’êtres humains.

    wa el fahem yefhem.

    Chaoui
    9 août 2024 - 19 h 27 min

    Y’a si Khider Mesloub !

    Personne sur terre n’a le pouvoir de rétablir ou de restaurer le ‘naguère’ à moins d’inventer une machine à remonter le temps ou de suspendre l’horloge du temps. Li fét mét !

    « L’Algérie de naguère » était belle. Elle a vécu avec son temps, son époque. Elle a connu des moments de liesse comme de sombres heures. Celle d’hier et d’aujourd’hui est la même Algérie. Elle s’est seulement adaptée à la marche du monde et de l’évolution humaine des sociétés.

    Concernant notre pays, il n’y a en fait véritablement que deux données qui rentrent en compte : 1) dans les années 60′, l’Algérie était constituée de 10 millions d’habitants avec une élite se comptant en centaines de bacheliers, tandis qu’à présent 2) elle en compte plus de 50 millions (diaspora comprise) dont les universitaires se comptent en centaines de milliers.

    Or, ce ne sont pas les gouvernements ou les ‘politiques’ qui construisent un pays – ils n’ont jamais qu’un rôle de facilitateur – mais les peuples.

    Le nôtre est aujourd’hui doté de forces vives et brillantes que nous n’avions pas ‘naguère’. Ceci pour dire que j’aie une totale confiance dans l’Algérie de demain qui, grâce à ses enfants braves et dévoués, saura s’élever et se développer humainement et civilement à tous égards, tant moraux que matériels.

    On peut être sûr qu’ils ne perdront pas de vue tout ce qu’il y a de bon dans nos coutumes et traditions comme dans notre histoire et notre culture qui sont autant d’éléments de notre patrimoine qu’ils constituent des marqueurs aussi inhérents qu’indissociables de notre identité.

    Si l’être humain est influencé par le progrès et la modernité, sages sont ceux qui savent réfléchir et ne se laissent pas happer au point de perdre tout repère et toute valeur morale comme on le voit actuellement dans les sociétés occidentales déliquescentes s’abimant dans la plus profonde perdition…(et ce n’est pas près de s’arrêter…).

    L’Algérien est courageux. Nombreux le savent. C’est bien. Mais j’aime surtout l’Algérien intelligent. Nous en avons, Dieu merci ! C’est d’abord de ceux là dont nous avons grandement besoin par les temps qui courent…(surtout avec la géopolitique actuelle volatile comme jamais à laquelle nous assistons et sommes confrontés).

    Je loue ici nos émérites Athlètes et champions qui participent actuellement aux JO de Paris24 parce qu’ils ont un premier mérite : celui de nous souder. A ne faire qu’un dans l’adversité. A nous identifier et nous unir autour de notre drapeau sacré du sang de nos millions de Martyrs.

    Après ! On pourra toujours encore s’engueuler entre-nous, ne pas être d’accord sur telle ou telle chose, ce ne sera jamais que secondaire. L’essentiel est que tout Algérien est mon frère et que toute Algérienne est ma sœur. Aujourd’hui plus que hier et bien moins que demain.

      Vizal
      10 août 2024 - 19 h 46 min

      Désolé, mais votre réaction me fait rappeler cette phrase:
      il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
      Par ailleurs, l’auteur a juste omis d’ajouter que notre pays n’est pas pire parmi ces pays  »frères » détruits ou en faillite en Afrique du Nord et au Moyen- Orient.

    Anonyme
    9 août 2024 - 17 h 22 min

    Une contribution qui ne rime pas avec la réalité.
    Lorsqu’on écrit on le fait pour un objectif.
    Donc je me demande ce que veut exactement l’auteur en dénigrant l’Algérie, jusqu’au dernier cheveux ?
    LAlgérie n’est pas bien sûr la Suisse ou la Norvège, mais elle n’est pas non plus Jehene.

    On attrappe les mouches avec du vinaigre
    9 août 2024 - 16 h 14 min

    Tant que ceux qui sont à la tête du pays ne comprendront pas que les personnes qui travaillent peuvent gagner moins qu’un « parkingflingueurs », un « privatiser de plage public », qu’un assisté subventionné, … bref que la valeur travail est méprisée au détriment de la méritocratie, la compétence MAIS que les obscurantistes et intégristes dictent les mœurs de la vie sociale par une pression sournoise et structurée, tant que l’économie et l’école seront politisé, tant que rien n’est ou très peu pour que les jeunes puissent s’épanouir à travers le sport, la culture, l’art, le cinéma, la découverte de notre histoire et de notre pays,… bref tant que la qualité de vie, les infrastructures,.. ne sont pas au rendez-vous, les algeriens continueront à penser « d’ailleurs ».
    Ce pays doit retrouver un certain dynamisme, liberté, ouverture, bien être,… pour garder ses talents!

    Brahms
    9 août 2024 - 16 h 04 min

    Attention à l’Espagne ce n’est pas bon pour l’Algérie et son peuple,

    Le groupe espagnol Checkin Hotels a annoncé, mercredi 7 août, l’ouverture de deux établissements touristiques au Maroc dans le cadre de sa stratégie de renforcement de sa présence dans le royaume.

    Le premier, le DWO Marrakech Ennakhil, est un hôtel 5 étoiles situé dans la ville ocre et qui dispose de 230 chambres, indique le groupe dans un communiqué.

    Quant au deuxième hôtel, le DWO Golden Camp Merzouga, il est situé au cœur du désert dans les dunes de l’Erg Chebbi et dispose de 32 tentes khaïma dotées de tout le confort moderne.

    «Deux concepts différents pour profiter des paysages à couper le souffle et de l’hospitalité du pays avec des services de vacances complets», relève la chaine hôtelière espagnole.
    Ces deux établissements, déjà opérationnels, viennent compléter l’offre hôtelière de la chaîne au Maroc, qui avait ouvert en mars dernier son premier hôtel, le DWO Le Bedouin, un complexe 4 étoiles situé en plein désert à Agafay, près de Marrakech.

    Enfin, nos jeunes sont vite pris à partie par des espagnols, lisez un peu :

    – Dans le quartier de Molinar à Palma, en Espagne, trois jeunes Algériens ont été victimes d’une tentative de lynchage par une foule en colère, dans la soirée du 16 juillet. Des dizaines de personnes qui accusaient les ressortissants algériens de vols ont voulu faire justice elles-mêmes.

    Selon le site espagnol Diario de Mallorca, la soirée du mardi 16 juillet a basculé dans l’horreur lorsque des dizaines d’habitants de Molinar se sont rassemblés pour s’en prendre à trois jeunes Algériens, accusés de vols dans le quartier. La situation a rapidement dégénéré pour se transformer en une tentative de lynchage. Alertée, la police locale est intervenue pour calmer la foule et éloigner les trois jeunes.

    Malgré le rétablissement de l’ordre, la colère des habitants ne s’est pas dissipée. Des individus se sont introduit dans le domicile des Algériens, pour saccager le lieu et voler divers objets qu’ils accusent les jeunes de les avoir volés. Les services de police ont dû intervenir une deuxième fois, pour calmer les esprits et ouvrir une enquête sur acte de vandalisme.

    Il faut aller faire un tour dans les hôpitaux espagnols et beaucoup finissent malheureusement dans un sale état physique avec de très graves blessures.

    Donc de grâce, il faut éviter l’Espagne.

      Alif
      9 août 2024 - 17 h 33 min

      Après quatre années passées en Algérie à diriger un projet d’infrastructures pour le compte d’une entreprise étrangère, j’ai constaté des aspects positifs et des défis importants. J’ai énormément apprécié travailler avec des jeunes ingénieurs issus de diverses régions, dont la capacité d’apprentissage était remarquable. Nous avons également créé des équipes mixtes composées de locaux et d’expatriés, ce qui a donné d’excellents résultats. Nous avons veillé à favoriser la présence de jeunes femmes compétentes, contribuant ainsi à un environnement de travail diversifié et inclusif. Cependant, les dirigeants en place n’étaient pas toujours à la hauteur, et la bureaucratie excessive, le gaspillage d’énergie et une politique sécuritaire trop dominante ont freiné le développement. Il y a aussi un manque visible de stratégie globale pour atteindre des objectifs par étape, ce qui est crucial pour les pays en voie de développement. Pour que l’Algérie puisse réaliser son potentiel, il est essentiel de mettre fin au népotisme, d’instaurer des méthodes modernes de recrutement des dirigeants à tous les niveaux, et de développer une stratégie claire et progressive. En promouvant une élite méritocratique, en simplifiant les processus bureaucratiques et en équilibrant les préoccupations sécuritaires avec le progrès, le pays pourra avancer vers un développement plus efficace et équitable.

        Bilal
        11 août 2024 - 15 h 02 min

        Alif, je te rejoins à 100 %, en effet, ces sont les freins de toutes sortes qui empêchent les bonnes volontés de travailler. J’ai eu les mêmes difficultés et rejets de la part de ceux qui décident en Algérie en dépit de la volonté courageuse de notre président. Pourtant j’ai des références internationales et travaillé dans pratiquement plusieurs pays. J’ai même un haut niveau en arts martiaux. Je regrette tant de ne pas pouvoir transmettre mon savoir, savoir-faire et héritage culturel. Je n’ai jamais voulu aller chercher l’herbe verte de l’extérieur, je trouve que c’est une phrase galvaudée. On ne quitte jamais avec plaisir sa famille, ses amis, ses repères et son confort moral, matériel, voire spirituel.

      Anonyme
      9 août 2024 - 19 h 19 min

      Weche, tu défends les voyous qui donnent un sale image de notre pays.
      Si les espagnols investissent et dans le tourisme, c est pour gagner de l argent, pas pour les beaux yeux des des marocains et même des marocaines !
      Pourquoi investiraient ils dans le tourisme chez nous, sachant qu il y a peu de touristes qui viendraient.
      Rendons notre pays plus attractif pour les touristes et, tu verras combien d investisseurs viendraient.
      Ou disons tout simplement qu on n a pas de touristes et laissons les aux autres qui en ont besoin. Voilà.

        Brahms
        10 août 2024 - 5 h 56 min

        @Anonyme

        En réponse, vous parlez comme un voyou de banlieue. Je ne défends pas du tout les voyous, je constate que la population espagnole s’acharne sur trois jeunes algériens sans aucune preuve (rumeur) alors que dans un pays démocratique, vous avez la Police, la justice qui existent pour établir les faits réellement.
        S’agissant d’investissements hôteliers espagnols au Maroc, je trouve très bizarre que l’Espagne accepte 153 000 tonnes de drogue qui partent du Maroc vers son territoire pour aller vers la France, Belgique et Hollande.
        Il y a donc un double discours.
        Ensuite, l’Espagne c’est un pays touristique donc logiquement ces hôtels auraient dus se construire en Espagne et non au Maroc.
        En effet, quel est l’intérêt de faire des hôtels dans un pays concurrent au sien ? En clair, il y a sûrement un blanchiment d’argent lié à la drogue, le Maroc étant très peu regardant sur l’origine des capitaux sachant que pour construire des hôtels cela se chiffre en millions d’euros donc la rentabilité n’arrivera pas en 1 semaine voilà la réalité qui devait être dites.

    Elkendy
    9 août 2024 - 15 h 53 min

    et j’ajouterais Monsieur le président que vous pouvez nous rendre un peuple heureux ,décomplexé et fière d’être algérienne et algerien. Contrairement aux années noires.et aux années de plomb qui les ont succédés.Grand merci pour l’auteur.

    Mohamed El Maadi.
    9 août 2024 - 15 h 45 min

    « Plus les lieux de culture se tarissaient, plus les lieux de culte croissaient. Au même moment où les minarets sur l’ensemble du pays pullulaient, dans le même temps les écoles algériennes polluaient. »

    Cette opposition n’a pas lieu d’être, car on peut très bien faire coexister la culture et la religion qui ne sont pas des antinomies, mais au contraire une complémentarité dont la preuve la plus flagrante se trouve dans la riche histoire de la civilisation musulmane. 

    Car la religion est devenue prépondérante quand les responsables politiques algériens ont compris que l’idéologie qu’ils voulaient voir fleurir dans la société algérienne était l’antithèse de l’essence historique qui était profondément ancrée dans l’âme algérienne. 

    Le problème est celui-là : pour pouvoir encore diriger le pays, les responsables se sont appuyés sur les éléments les plus rétrogrades et violents de l’islam politique. 

    Le deal a été de laisser à la bigoterie internationale de soigner les âmes du peuple algérien, mais en gardant en majorité la rente qui faisait exister l’Algérie, notamment sur le plan international, mais de paupériser encore plus la majorité. 

    Certes, Le président AbdelMajid Tebboune a entrepris de vrais chantiers et les résultats sont au rendez-vous, mais voilà, feu Bouteflika avait commencé comme cela et vous connaissez la fin.

    Quant au fait religieux dans notre pays, notamment à cette époque, un imam ou docteur de la foi doit prendre son environnement en compte et les intérêts ou les désavantages des justifications religieuses qu’ils doivent prendre.

    Il y a une tradition prophétique qui explique ceci quand, pour une affaire de palmiers, le prophète Mohamed salla Lahou alayhi wa Salem leur dit à la fin à ces compagnons : « Vous êtes plus informés « que moi » au sujet de vos propres affaires matérielles. » en précisant qu’il était un être humain et qu’ils pouvaient se tromper dans les affaires de cette vie ici-bas.

    Donc, pour tout ce qui touche à la vie spirituelle, l’iman ou un docteur de la foi peut donner son avis, mais concernant les affaires de la société, il est préférable qu’ils laissent ceci à la politique ou autres organisations œuvrant pour une société plus juste et fraternelle. 

    Je suis moi-même frustrée quand, en Algérie, je constate que les salles de cinéma ont disparu, que même dans certains villages ou villes moyennes, pas de piscine, ni de cinéma, ni de bibliothèque.

    Concernant la décence et la pudeur, les Algériens sont responsables ; même des gens aisés au pays qui ne croient pas en Dieu savent qu’il y a des choses à ne pas faire en public ou à demander, donc l’Algérien est assez grand pour responsabiliser sa conduite morale, pas besoin de censeur pour cela.

    Pour finir, dans les années 80, le Japon est devenu une puissance économique et quand on a demandé à un mi-Isère le secret de cette réussite, voilà ce qu’il a répondu : « Nous avons investi dans l’éducation. »

    L’Algérie a perdu énormément de temps et on ne forme pas des gens en cinq ans, mais cela demande plus de temps et énormément d’argent et, quand on voit ce que l’Algérie investit dans la recherche, on comprend pourquoi cela n’avance pas.

    Aujourd’hui tout va vite, trop vite dirais-je, et le moindre retard nous le paierons cash. Voilà pourquoi l’Algérie passe une phase critique, car si rien ne s’améliore, alors cela sera l’existence même de l’État algérien qui sera en danger, et un danger existentiel, celui de se retrouver sous les griffes de prédateurs sans aucune pitié.

    Anonyme
    9 août 2024 - 13 h 18 min

    Ce serait divin tout simplement!

    Anonyme
    9 août 2024 - 13 h 16 min

    Oui, l´islamisme a anéantie l´Algérie en massacrant les valeurs qui poussent un pays vers le progrès.
    Les valeurs telles que la travail bien accompli ont laissé place au gain facile des bazaris, comme au moyent orient.
    Et que vive l´arnaque!
    Pas de parole tenue, pas de rendez-vous respecté, pas de respect pour le client, plus de respect pour rien ni personne.
    On va à l´école, au lycée, à l´université, non pas pour apprendre, par soif de connaissances mais pour un bout de pays, pour lequel tous les moyens sont bons pour l´obtenir, sauf celui qui permet de s´élever, de mener le pays vers le progrès.
    Les islamistes devraient, s´ils avaeint un brin de patriotisme reconnaitre qu´ils ont mené le pays vers l´abime et faire leur mea culpa.
    Heureusement qu´une nouvelle constellation favorable prend doucement le dessus sur l´ancienne mentalité des rentiers et,on sent que les jeunes algériens commencent à avoir de l´ambition pour eux meme et pour le pays.
    Il est à espérer que parmi notre diaspora, des scientifiques, artistes et intellectuels s´engagent à donner en retour à leur pays qu´ils chérissent surement de leur savoir, leur know how et leur talent.
    Les jeunes Algériens ont besoin d´exemples positifs pour ies aider à bien se projeter dans l´avenir.
    Unissons nos efforts pour mettre notre pays là où sa vraie place, en l´occurence parmi les grands pays

    dz
    9 août 2024 - 12 h 27 min

    PERSO L ALGERIE D ANTAN N EXISTE PLUS C EST L ISLAMISME A OUTRANCE LA LANGUE ARABE A REMPLACE L ARABE ALGERIEN MEME DANS LES INFOS ONT NOUS IMPOSE L ARABE DU MOYENT ORIENT QUE JE COMPRENDS PAS RENDEZ NOUS L ARABE ALGERIEN MAIS MR KM HEUREUSEMENT QUE NOUS AVONS LE GAZ SINON ONT CREVERAIENT DE FAIM COMME AU MAROC L ALGERIEN N EST PAS TRAVAILLEUR IL VEUT L ARGENT FACILE SANS EFFORT L ALGERIE A EU UNE MEDAILLE D OR QUE NOUS OFFERT KAYLA A RAPPELER QUELLE A ETE FORME EN FRANCE PAR UN ENTRAINEUR FRANCAIS ON EN A FAIT TOUTE UNE FIERTE IL FAUT SE REFROIDIR ET PUIS IMEN NOUS AVONS ETE RIDICULISE POURQUOI AVOIR PRESENTE IMEN ,??????? SACHANT QUE CELA CREERAIT UN RAFFUT ENFIN NOUS SOMMES EN BAS DU TABLEAU COMME LE MAROC ET LA TUNISIE QUI EUX N ONT PAS FAIS D HISTOIRE ET CE FONT REMARQUER IL FAUT CREER DES CENTRES DE FORMATION EN ALGERIE PAR DES ENTRAINEURS ALGERIENS APRES ONT POURRA ETRE FIER C EST MON HUMBLE AVIS

      Anonyme
      9 août 2024 - 14 h 44 min

      et surtout arreter le recrutement de joueurs et d’entraineurs etrangers!

      Banu_Hilal
      10 août 2024 - 20 h 46 min

      Je vous recommande de lire plusieurs exposés, articles…vous constaterez que ces textes ne sont pas écrits en majuscules !
      L’écriture en majuscule d’un texte en entier rend ce texte illisible et fatiguant !

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