Campagne électorale pour la présidentielle du 7 septembre : top départ aujourd’hui

Anie campagne électorale
Mohamed Charfi, président de l’Anie, assure que les élections seront transparentes. D. R.

La campagne électorale pour l’élection présidentielle du 7 septembre prochain a débuté jeudi par l’organisation de réunions populaires et rencontres de proximité animées par les trois candidats ou les formations politiques qui les soutiennent.

Les trois candidats en lice, en l’occurrence Aouchiche Youcef pour le Front des forces socialistes (FFS) ; Tebboune Abdelmadjid en tant que candidat indépendant et Hassani Cherif Abdelaali pour le Mouvement de la société pour la paix (MSP) tenteront, pendant 20 jours, de convaincre les citoyens du bien-fondé de leurs programmes respectifs.

Ainsi, le candidat du MSP, qui a choisi «Opportunité» comme slogan pour son programme électoral, a entamé la campagne au niveau du siège de son parti où il anime une série d’activités de proximité dans la capitale avant de se rendre, dans l’après-midi, à Blida en vue d’une rencontre dans la maison du fondateur du parti, le défunt cheikh Mahfoud Nahnah.

Le candidat du FFS a, de son côté, a choisi Alger pour lancer sa campagne électorale en animant des activités de proximité au niveau de la circonscription administrative de Bab El Oued, une occasion pour lui de déployer les grands axes de son programme électoral qui porte le slogan « Vision pour demain ».

Pour leur part, plusieurs partis soutenant le candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune, dont le programme électoral porte le slogan «Pour une Algérie triomphante», ont investi le terrain, en ce premier jour de campagne, par l’organisation de meetings et rencontres de proximité. avec les citoyens à travers plusieurs wilayas du pays.

C’est le cas notamment du parti du Front de libération nationale (FLN) qui a programmé une réunion populaire à Mostaganem et un autre à Aïn Témouchent, de même que le Mouvement El Bina qui tiendra une réunion populaire à Tindouf, le Front El Moustakbal à Tamanrasset et le Rassemblement national démocratique (RND) qui animera des rencontres de proximité à Alger.

Il est à relever que l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) a déployé tous les moyens matériels et logistiques et pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer le bon déroulement de la campagne électorale.

Le président de l’Anie, Mohamed Charfi, a affirmé que son instance était prête pour organiser l’élection présidentielle, dans le cadre de ses engagements constitutionnels de «neutralité, de transparence et de préservation du libre choix de l’électeur».

Il a précisé que l’Anie « accompagnera ce rendez-vous important à plusieurs niveaux en coordination avec les organes habilités, en veillant au suivi du déroulement des réunions conformément aux dispositions légales et à l’égalité des plages horaires d’intervention des candidats dans les médias audiovisuels».

Selon l’Anie, 24 351 551 inscrits sur les listes électorales ont été recensés, à savoir 23 486 061 électeurs à l’intérieur du pays et 865 490 à l’étranger.

Infirmière autorisée

Comment (4)

    Lahouaria
    18 août 2024 - 10 h 44 min

    Merci de ne pas laisser des Chouyoukhs organiser leurs placements en politique ni à la présidence algérienne, on est gavé, restez à la Mosquée Hadj et pour les candidats religieux, c’est mieux pour vous et pour eux.

    Alif
    17 août 2024 - 13 h 06 min

    Personnellement, je suis scandalisé que le FLN n’ait pas de candidat pour cette élection présidentielle. C’est une véritable trahison des idéaux des anciens qui ont lutté pour l’indépendance de ce pays. L’ALN n’a jamais pu exister sans le FLN. Où sont les héritiers du FLN ? Les valeurs pour lesquelles nos ancêtres se sont battus ne doivent pas être oubliées, et il est essentiel que le FLN reprenne sa place légitime dans le paysage politique.

    Par ailleurs, les élections présidentielles devraient permettre une véritable confrontation d’idées et offrir aux électeurs une gamme de choix authentiques. Choisir ses adversaires avec un calcul machiavélique et promouvoir un candidat indépendant qui n’est qu’une extension du système en place est un affront à la démocratie. Cela donne l’illusion d’une compétition électorale ouverte, alors que, dans les faits, le résultat est soigneusement orchestré pour maintenir le statu quo.

    lhadi
    16 août 2024 - 19 h 59 min

    En scrutant tous les maux avec lesquels notre nation algérienne se débat depuis belle lurette et en mettant son encre là ou ça fait mal : les dérives d’un esprit de système qui préfère tout détruire au nom d’un idéal inaccessible, le citoyen algérien que je suis décrypte en quelques traits incisifs les travers de notre héritage révolutionnaire et c’est pourquoi il est indispensable, selon lui, de mieux connaitre non seulement les secrets de la culture politique algérienne et bien au-delà les profondeurs cachées de la complexité politique.

    Au jour d’aujourd’hui, l’Algérie des apprentis sorciers, abusant de principes abstraits avec une arrogance et une confiance qui ne doute de rien, laisse à désirer. Livrée à elle-même, elle demeure comme enterrée dans le monde ancien alors que le monde avance, bouge, se mue…

    Depuis soixante ans, les gardiens du temple Algérie prononcent toujours le même discours, certes avec quelques variantes. Ils nous disent combien notre pays s’et épanoui, combien nous sommes tous heureux, à quel point nous devons faire confiance à nos dirigeants et quelles belles perspectives s’offrent à nous.

    Qu’a cela ne tienne ! Le premier parti d’Algérie est celui des abstentionnistes. Pourquoi ? Parce que le peuple algérien aspire à une république indépendante, libre et démocratique ; une république qui prospère sur le plan économique et qui est juste sur le plan social. En un mot, une république bienveillante au service du citoyen et convaincue qu’en retour, le citoyen la servira. Le peuple aspire à une république dans laquelle les hommes vivent en harmonie, car, sans cela, il est impossible de résoudre les problèmes, et ce, quels qu’ils soient : humains, économiques, écologiques, sociaux ou politiques.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Abou Stroff
    16 août 2024 - 8 h 13 min

    « Campagne électorale pour la présidentielle du 7 septembre : top départ aujourd’hui » titre « Infirmière autorisée ».

    sans être dans le secret des Dieu, je parie que tebboune sera notre prochain président de la république que que soit X.

    ceci étant dit, je me demande ce qui aurait pu être fait avec les budgets consacrés à ces élections,en termes d’amélioration de notre environnement économique, social, culturel, etc.

    moralité de l’histoire: je pense que nous sommes en train de singer les sociétés modernes alors que nous n’avons ni société civile (un produit spécifique du capitalisme), ni citoyens conscients de leurs droits et de leurs devoir, d’où l’impression (est ce uniquement une impression) de nous perdons notre temps puisque le résultat des élections est connu d’avance.

    wa el fahem yefhem.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.