Variole du singe : dernier épouvantail contagieux mis sur le marché de la peur
Par Khider Mesloub – Comment entretenir un climat supposément affecté d’une épidémie létale pour justifier et légitimer un nouveau pronunciamiento sanitaro-sécuritaire mondial, accompli avec des moyens de conditionnement psychologique hautement technologique, sinon par la fabrication hystérique du péril viral mythologique agrémenté de maquillages statistiques délibérément amplifiés ?
Comment justifier et légitimer la caporalisation des esprits, sur fond de la militarisation de la société associée à une stratégie de contrôle social électronique totalitaire, en vue d’enrégimenter les prolétaires dans l’imminente guerre généralisée, sinon par une énième vague de propagandes sanitaires virales, appuyées sur un traitement de l’information anxiogène propre à susciter un état de sidération et de psychose collective ?
Pour les besoins du totalitarisme et de la guerre sociale
Comme le disait Hermann Göring, ministre sous le régime nazi et fondateur de la Gestapo : «Et si vous pouvez trouver quelque chose pour les effrayer, vous pouvez leur faire tout ce que vous voulez.»
Pour la énième fois, dans le sillage de l’épidémie de Covid politiquement instrumentalisée, les gouvernants mondialistes viennent de réactiver la fabrique de la peur par la diffusion informationnelle d’une énième épidémie.
Depuis le Covid, les organismes supranationaux contrôlés par le grand capital (l’OMS, l’ONU, l’UE, la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge) s’emploient à agiter en permanence la menace d’une pandémie mortelle : nouveau variant du Covid, variole du singe, grippe aviaire, Klebsielle, maladie X.
On se souvient comment les gouvernants effrayaient les populations avec la grippe covidale. Selon les metteurs en scène gouvernementaux, jamais à court d’imagination, le Covid, ce serial keller viral international, menaçait l’humanité de disparition. Le Covid allait décimer des dizaines de millions de personnes, y compris les quadruples vaccinées. Preuve de l’inefficacité des vaccins ARN-m.
En tout cas, la crise du Covid, politiquement instrumentalisée, avait constitué une expérience sociologique de soumission planétaire des populations par la peur, d’imposition de mesures coercitives et restrictives à l’échelle mondiale.
Comme l’a écrit le docteur Gérard Delépine : «Cette politique terrorisante, très efficace, a permis d’imposer sans grande réaction populaire des mesures liberticides scientifiquement infondées et médicalement inefficaces.» Rebelote : pour la énième fois, alors que l’épidémie de Covid est, depuis deux ans, médiatiquement jugulée, ou plus exactement mise en stand-by, les gouvernants mondialistes viennent de réactiver la fabrique de la peur par la diffusion anxiogène d’une information relative à la variole du singe.
En effet, devant le déclin du scénario covidal, pour relancer le feuilleton épidémique viral, depuis peu, curieusement, les médias publient des informations relatives à l’apparition d’un nouveau fléau : la variole du singe. Maladie qu’on croyait définitivement éradiquée. Mais sous le capitalisme, les fléaux ne s’estompent provisoirement que pour ressusciter avec plus de virulence sous une forme pathologique encore plus cruelle (guerre, crise, paupérisation, maladies, fascisme, fanatisme, racisme, génocides, etc.).
Selon les médias stipendiés, depuis plusieurs semaines, partout dans le monde, surtout en Afrique, la variole du singe se propagerait. Le Vieux Continent risque de devenir «l’épicentre de l’épidémie la plus importante et la plus étendue en dehors des zones endémiques», annonce l’OMS. Ses experts, sur un ton apocalyptique, s’alarment et confessent ne pas savoir s’ils «pourront contenir complètement sa propagation».
A lire et à écouter les médias qui manipulent l’opinion comme leurs maîtres du pouvoir manipulent les chiffres, nous serions sur le point d’être submergés, non par une énième vaguelette virale mais un tsunami viral pandémique : la variole du singe.
L’industrie de la terreur tourne à plein régime fasciste
Les Etats capitalistes, notamment occidentaux, comme la crise de Covid l’a dramatiquement démontré, à défaut d’investir des moyens financiers pour construire des unités de soins pour protéger les personnes âgées et vulnérables, appuyées sur une authentique thérapeutique médicale curative et prophylactique, se complaisent dans le divertissement de la fabrication de la peur, cette peur dont un poète antique, à cette époque reculée où les peuplades étaient terrorisées par les forces de la nature, disait qu’elle engendre des dieux. A notre époque contemporaine sécularisée mais point économiquement sécurisée, la peur engendre des diables gouvernementaux pour terroriser les peuples. Le règne de la peur est l’arme des puissants. La peur protège les classes dominantes.
De nos jours, la production de la peur a pris une dimension industrielle, seule industrie à ne pas subir la crise. Au contraire, l’industrie de la terreur connaît une croissance exponentielle, elle tourne à plein régime (fasciste).
A cet égard, actuellement, pour entretenir et amplifier la peur, de nombreux médias stipendiés, relayant les données chiffrées de l’OMS et des Etats, ces succursales du grand capital financier (Big Pharma, Gafam), diffusent des reportages catastrophistes selon lesquels la prétendue énième épidémie de la variole du singe, statistiquement annoncée, mais non médicalement démontrée, pourrait provoquer des milliers de morts, uniquement en Europe.
Pour autant, cet énième virus agité comme un épouvantail, comme avec le Covid, est assurément moins dangereux que tous les gouvernants qui détruisent concrètement les conditions d’existence et de travail de milliards de personnes, saccagent réellement l’économie, notamment les hôpitaux, par leurs mesures irrationnelles, anéantissent effectivement la vie sociale et culturelle par leurs politiques démentielles.
Quoi qu’il en soit, pour la énième fois, rebelote : de nombreux Etats (atlantistes) rejouent les mêmes cartes apocalyptiques, en tablant sur l’accélération statistiquement fabriquée de l’épidémie de la variole du singe. Epidémie devenue enjeu stratégique et jeu dérivatif pour les gouvernants vérolés par le microbe de la manipulation mentale, infectés par le virus du totalitarisme.
Aussi, réuni le 14 août, un comité d’urgence de l’OMS préconise-t-il l’application de mesures sanitaires draconiennes. Traduction : des mesures coercitives et restrictives.
Selon l’OMS, curieusement alarmiste comme lors de la pandémie de Covid, les cas détectés pourraient n’être que «le sommet de l’iceberg» (autrement dit, il faudrait s’attendre à une flambée statistiquement fabriquée de cas). L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché, mercredi 14 août, son niveau d’alerte maximal, soulignant au passage, sur un ton martial, la nécessité d’une «riposte internationale coordonnée».
Après le signalement en Suède du premier cas de clade 1b, qualifié de «variant plus contagieux et dangereux», l’OMS a averti la communauté européenne. «Il est probable que d’autres cas importés de clade 1 soient enregistrés dans la région européenne au cours des prochains jours et des prochaines semaines», a annoncé l’OMS, appelant à une vigilance accrue. Ce signalement en Suède, première apparition de ce variant hors d’Afrique, «fait craindre une propagation mondiale de la maladie», a prophétisé l’OMS sur un ton apocalyptique.
Pourtant, les autorités suédoises assurent que le cas détecté ne présente pas de risque immédiat pour la population. A plus forte raison pour la population européenne.
Les fabricants de vaccins et de la psychose de nouveau aux manettes
L’OMS, avec une rhétorique à tonalité délibérément catastrophiste propre à susciter la psychose, a souligné que l’apparition de la variole du singe doit être considérée comme une «urgence potentielle de santé publique de portée internationale». «Le risque pour la santé publique pourrait devenir élevé», a-t-elle alerté, en ajoutant qu’«une grande partie de la population est vulnérable au virus». Selon cette instance internationale inféodée aux puissances impérialistes atlantistes et à Big Pharma, du fait d’«une transmission rapide et amplifiée de la variole du singe, le potentiel de diffusion du virus en Europe est élevé».
Nous sommes avisés : nous n’en avons pas fini avec les épidémies, ces variables d’ajustement de la gouvernance despotique.
D’aucuns préconisent la réactivation des mêmes mesures appliquées lors de la crise de Covid : injections vaccinales doublées d’injonctions restrictives.
Contrairement aux informations médicales alarmistes propagées par l’OMS, la variole du singe, dénommé dorénavant «Monkeypox» ou «Mpox», pour éviter apparemment des connotations racistes, se transmet essentiellement par contact physique étroit, causant des éruptions cutanées généralisées. La maladie virale Mpox touche essentiellement les hommes, homosexuels et sexuellement actifs. Les personnes les plus exposées sont celles qui multiplient les rapports à risque (buccaux, anaux ou vaginaux sans protection) avec plusieurs partenaires. Et peu importe leur sexe, les femmes comme les hommes. Comme le souligne le Dr Gérard Delépine : «Les tentatives de l’OMS pour créer la peur avec la variole du singe seront peu efficaces. Car pour un hétérosexuel le risque d’attraper la variole du singe est infime et celui d’en mourir pratiquement nul.»
Preuve de sa bénignité, en deux ans, depuis janvier 2022, ce sont seulement 38 465 cas de Mpox qui ont été recensés dans 16 pays, dont 1 456 décès. Durant la même période, plusieurs millions d’Africains sont décédés de malnutrition et de maladies bénignes, faute de soins. Pour rappel, chaque jour, 25 000 personnes, dont plus de 10 000 enfants, meurent de la faim et des causes associées. Autrement dit, presque 10 millions chaque année.
Selon l’OMS, le problème principal serait l’infection des populations à risque, les enfants et les personnes immunodéprimées. Aussi conseille-t-elle l’isolement des malades et la vaccination des populations concernées (autrement dit, l’ensemble de la population jeune, les moins de 40 ans). Un des mandarins de la médecine, habitué des plateaux télé français lors du précédent feuilleton épidémique covidal, a martelé qu’il faut «prendre des mesures fortes pour contenir l’épidémie». Avec ces médecins, agents du capital actuellement en phase de mue totalitaire, nous savons, d’expérience, que par mesures fortes, il faut entendre mesures sécuritaires et non sanitaires. Mesures totalitaires et non médicales. Ces marioles de la médecine vont se livrer de nouveau à leurs singeries médicales sur la variole du singe.
Dans cette période de crise économique et de menace d’explosion sociale dans la plupart des pays européens, notamment en France, pour prévenir cette déflagration insurrectionnelle, faut-il s’attendre à l’instauration du confinement total pour cause de variole du singe ? Car, selon la presse écrite et les chaînes d’information en continu audiovisuelle, toujours promptes à noircir le tableau pour les besoins de la cause totalitaire, le monde (occidental atlantiste) serait confronté à une probable imminente «vague épidémique» de la variole du singe.
Il est utile de souligner que, deux jours après le déclenchement par l’OMS de son niveau d’alerte sanitaire le plus élevé au niveau international, le Pakistan, confronté à une révolte sociale historique, a fait curieusement état, ce vendredi 16 août, d’un premier cas de Mpox sur son territoire. La variole du singe va-t-elle sauver le régime grâce à l’imposition de mesures coercitives et restrictives dictées sous l’impulsion de la fabrication de la peur ?
Mpox rime avec intox
Il n’est pas inutile de rappeler qu’en 2021, curieusement, un exercice de simulation a été mené par 19 experts en santé publique, en biotechnologie et en sécurité internationale, sous les auspices de Nuclear Threat Initiative, une ONG œuvrant pour «la réduction des menaces nucléaires et biologiques mettant en péril l’humanité», organisé dans le cadre d’un partenariat avec la Munich Security Conference (MSC), un forum annuel consacré aux questions de sécurité internationale. Comme il a été rapporté par plusieurs périodiques scientifiques, étonnamment la simulation a été conçue «autour d’un scénario fictif d’une pandémie mondiale impliquant une souche inhabituelle de Monkeypox», ou variole du singe.
Le choix de la variole du singe interpelle. D’autant plus que dans la simulation les «experts incendiaires» avaient élaboré un scénario selon lequel le virus de la variole du singe serait modifié par l’humain, avec comme conséquence une transmissibilité et une létalité plus virulentes que les souches naturelles du virus. Qui plus est, dans le calendrier échafaudé par ces «chercheurs» pyromanes, les premiers cas de cette variole du singe mutante étaient annoncés se manifester au cours des années 2022-2024. Une date qui correspond, par coïncidence, à l’apparition des premiers cas répertoriés de varioles du singe.
Paradoxalement, toujours selon les médias : les personnes âgées – les plus de 50 ans – sont immunisées contre la variole car elles auraient été vaccinées dans leur enfance au cours des années 1960-70. En effet, jusqu’à la fin des années 1970, notamment en France, les enfants étaient obligatoirement vaccinés contre la variole. Selon plusieurs experts, grâce à leur vaccination, les seniors sont capables de produire, très vite, des anticorps contre sa cousine, la variole du singe.
A l’heure actuelle, les autorités des pays européens, tout comme l’OMS, recommandent, curieusement, la mise en place d’une stratégie vaccinale réactive autour des cas confirmés du virus de la variole du singe. Or, depuis plusieurs décennies, la production mondiale de vaccins antivarioliques a été arrêtée. L’éradication totale de la variole a été officiellement déclarée par l’OMS lors de la 33e Assemblée mondiale de la santé en 1980. Depuis cette date, il a été décidé de ne plus imposer de primo vaccination contre la variole, avant finalement de totalement supprimer l’obligation de vaccination en 1984. Conséquence : le vaccin n’est plus disponible pour le grand public (le petit stock disponible, chichement fabriqué, est réservé au personnel soignant).
Une chose est sûre, certains laboratoires pharmaceutiques se frottent les mains. Déjà, le laboratoire danois Bavarian Nordic, leader dans la production de vaccins contre le Mpox, a indiqué, jeudi, augmenter sa capacité de production jusqu’à 10 millions de doses d’ici 2025 pour répondre à la demande croissante. Dix millions de doses ? Elles couvriront à peine les besoins… des personnels soignants d’un pays.
Aussi la stratégie de vaccination recommandée par les autorités sanitaires européennes relève-t-elle de la propagande. Il s’agit d’un effet de manche. Comme avec le coronavirus où, au début de la pandémie, faute de vaccins, les gouvernants, par calcul, avaient imposé le confinement, assistera-t-on à l’imposition de nouvelles mesures restrictives en cas de fabrication étatique et statistique d’une épidémie de la variole du singe, autrement dit du fait d’une transmission rapide et amplifiée de la Mpox ? Mpox qui rime avec Intox !
L’ignorance et la peur : armes de destruction massive intellectuelle et psychologique
Ainsi que nous l’avions souligné plus haut, la particularité de la variole du singe est qu’elle affecte quasi uniquement des hommes jeunes. Autrement dit, si avec le Covid, les personnes âgées sont les plus vulnérables, avec la variole du singe ce sont, aujourd’hui, faute de vaccination, les jeunes qui seraient exposés, selon les autorités sanitaires, à la contamination de variole du singe. On se souvient qu’au nom de la protection des «vieux», faute de vaccins, les gouvernants avaient décrété le confinement totalitaire de toute la population et l’arrêt de l’économie. Ces mêmes gouvernants décréteraient-ils, au nom de la protection des jeunes, le confinement de toute la population ? L’instauration de mesures restrictives ? La généralisation du télétravail ?
A l’occasion de la surprenante résurgence de la variole du singe, on découvre qu’un authentique vaccin, tel le vaccin antivariolique, confère une protection 60 ans après son injection. Contrairement aux nouveaux produits commerciaux médicaux que la mafia gouvernementale et pharmaceutique mondiale a mis sur le marché, vendus sous l’étiquette de «vaccins» ARN-m, produit chimique dont la durée de protection n’excède pas quelques semaines. Question : pourquoi la protection conférée par le prétendu vaccin contre le Covid-19 est-elle de si courte durée et non définitive ? Pour pouvoir commercialiser indéfiniment ce produit chimique.
De surcroît, ces «vaccins» ARN-m, élaborés à la hâte, toujours en phase d’essai clinique, ont été conçus pour contrer le virus souche de Wuhan. Selon les spécialistes, comme l’avaient prouvé les successives vagues de contaminations, ces vaccins ne semblent pas adaptés pour contrer les nouveaux variants, à plus forte raison contre les prochains variants annoncés «prophétiquement» (j’allais écrire profitiquement, tant l’enjeu financier est, sans jeu de mots, capital) par de nombreux «experts».
Ainsi, pour le prix d’une, payée avec nos deniers publics et nos épouvantes personnelles, nous aurons droit à deux épidémies : l’interminable épidémie de Covid, cette rentable marotte virale politiquement instrumentalisée par les puissants, et la nouvelle épidémie de la variole du singe, dernier épouvantail contagieux mis sur le marché de la peur.
«L’ignorance préserve de la peur», a écrit un auteur contemporain québécois. Mais la peur empêche surtout de penser (intelligemment, lucidement, politiquement, révolutionnairement).
Aujourd’hui, les puissants propagent et l’ignorance et la peur. Les puissants ont fait de l’ignorance une vertu cardinale. Et de la peur, la politique gouvernementale du capital.
L’ignorance et la peur, ces deux pandémies de notre ère décadente, sont devenues les principales armes de destruction massive intellectuelle et psychologique employées par les puissants pour pérenniser leur domination, instaurer efficacement, c’est-à-dire sans rencontrer aucune résistance, leur totalitarisme. Inoculer leur virus totalitaire à l’ensemble de la population et du prolétariat pour annihiler toute velléité de résistance, se vacciner contre toute tentative d’insurrection populaire, révolte sociale, révolution.
K. M.
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