Tentative franco-marocaine avortée de créer une crise entre l’Algérie et le Liban
Par Karim B. – C’est par le biais de son plumitif refoulé d’Alger récemment que le média franco-marocain Jeune Afrique s’est soumis à l’ordre du Makhzen, son bailleur de fonds, de diffuser une fausse information sur le sort réservé au fioul fourni par l’Algérie au Liban pour faire face à la grave crise énergétique qui a failli plonger ce pays du Moyen-Orient dans le noir total. Selon le transfuge du défunt Liberté, le gouvernement libanais aurait vendu la cargaison aux enchères. Grotesque manipulation qui n’avait même pas besoin du démenti officiel rendu public à Beyrouth ce samedi pour le démonter.
Le régime de Rabat, minable sous-traitant d’Israël, de la France et des Emirats, démontre chaque jour un peu plus sa quintessence caricaturale et son amateurisme, greffés à ses comportements de voyou au sein des institutions internationales. En répandant un tel mensonge qu’aucune personne sensée ne pouvait gober, surtout venant de son amplificateur de bobards qui a fait ses premières classes au Matin comme découpeur de photos de magazines fripés, achetés à même la rue, derrière la Maison de la Presse du 1er-Mai, à Alger, l’outil de propagande du couple DGSE-DGED s’enfonce dans la fange du dilettantisme et de la fumisterie.
Le geste de l’Algérie à l’égard du Liban dépasse de loin le cadre de l’urgente aide à ce pays qui traverse une crise politique, économique et sociale difficile. Il revêt, en effet, un caractère éminemment politique, en ce qu’il est une réponse assumée à l’embargo imposé sur ordre d’Israël au pays du Cèdre, en raison de ses positions opposées aux massacres commis par l’entité sioniste à Gaza, avec la complicité des Etats arabes qui ont normalisé leurs relations diplomatiques avec le régime criminel de Tel-Aviv. Cette opposition ne se limite pas à des discours creux, mais est palpable sur le terrain avec la résistance farouche que mène le Hezbollah à partir du Sud-Liban, d’où il attaque des cibles militaires israéliennes, prenant ainsi part directement à la guerre contre ce poison implanté par l’Occident au Proche-Orient, il y a près d’un siècle.
L’Algérie fait partie des rares pays au monde à ne pas courber l’échine devant l’empire qui veut imposer son diktat à l’ensemble de l’humanité, sous la férule des Etats-Unis, dirigés par l’hégémonique lobby sioniste. Toutes les tentatives de lui briser les reins se sont fracassées contre son stoïcisme hérité de la glorieuse Guerre de libération nationale et l’attachement des Algériens à la mémoire de leurs martyrs dont les faits de guerre héroïque hantent à ce jour l’esprit revanchard des nostalgiques de l’Algérie française. La décennie noire, faite de crimes ignobles, de massacres et de destructions pour le compte de la France par ses hordes sauvages islamistes qu’elle couve et protège, a été le summum de l’ignominie commise par l’ancienne puissance coloniale qui ne s’est pas remise de sa cuisante défaite en Algérie.
Les responsables de Jeune Afrique, leurs arroseurs et leur porte-plume se sont tiré une balle dans le pied, perdant toute crédibilité, au moment où ce torchon, coiffé par Amir Ben Yahmed et François Soudan, s’adonne à un racolage à la marocaine, suppliant les lecteurs de s’y abonner pour tenter d’amortir sa chute vertigineuse.
K. B.
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