Lutte contre le blanchiment d’argent et financement du terrorisme : les avancées de l’Algérie

blanchiment lutte
Avancée notable dans les mécanismes de lutte. D. R.

Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a présidé, mardi à Alger, une rencontre avec la Mission algérienne chargée de la présentation, au niveau international, des progrès réalisés dans le processus de modernisation et de développement du système national de prévention et de lutte contre les risques du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme, se félicitant des efforts accomplis dans cette démarche, indique un communiqué du ministère.

Dans son allocution d’ouverture, Faid a souligné l’impératif d’assurer la continuité en maintenant un rythme soutenu dans les travaux des groupes de travail spécialisés, et de renforcer la coordination entre les parties prenantes afin de moderniser le système national et le mettre en conformité avec les normes internationales en vigueur.

Il a également affiché son «soutien total» et ses encouragements «sincères» aux membres de la Mission dans leurs travaux, mettant en avant l’importance de cette rencontre qui «intervient pour réaffirmer l’engagement politique aux plus hauts niveaux, de soutenir et d’accompagner les efforts consentis par les organismes nationaux concernés pour moderniser et développer le système national de prévention et de lutte contre les risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme».

Il a, en outre, affirmé que ces activités, notamment sur le plan international, constituaient une opportunité pour passer en revue les réalisations de l’Algérie et mettre en avant l’évolution accomplie dans ce domaine.

Par la même occasion, le ministre a salué l’esprit de solidarité et du travail collectif qui ont caractérisé les travaux des groupes de travail spécialisés au sein de la Commission nationale d’évaluation des risques du blanchiment d’argent, de financement du terrorisme et du financement de la prolifération des armes de destruction massive, soulignant que «ces efforts, malgré les défis, constituent un appui fort face aux prochaines étapes pour améliorer la performance du système national de prévention et de lutte contre les risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme».

Au terme de son allocution, le ministre a exprimé ses «vœux de réussite aux membres de la Mission, les appelant à faire preuve de patriotisme et de dévouement au service du pays».

R. N.

 

Comment (4)

    Brahms
    5 septembre 2024 - 5 h 08 min

    Il y a encore du boulot, le passeport algérien n’est plus recherché comme à l’époque de Boumédiène

    Le passeport algérien a réalisé une nouvelle progression dans le classement mondial des passeports les plus puissants. Le document de voyage algérien a gagné deux places lors de la mise à jour mensuelle du Henley Passport Index. Il pointe désormais à la 82e place contre 84 en juillet dernier.

    Le cabinet britannique Henley & Partners, spécialiste de la mobilité internationale, a récemment mis à jour son classement mondial des passeports pour l’année 2024. Ce classement, connu sous le nom de Henley Passport Index, se base sur les informations fournies par l’Association internationale du transport aérien (IATA) et évalue 199 passeports en fonction de leur accès sans visa à 227 destinations à travers le monde. Dans cette nouvelle édition du mois d’août, le passeport algérien a fait un nouveau bond, se hissant à la 82e place, un progrès de deux positions par rapport à la mise à jour précédente. Ainsi, le passeport algérien connait une ascension notable, passant de la 91e à la 82e place entre février et août 2024.

    Cette avancée, bien qu’impressionnante, ne s’accompagne malheureusement pas d’une augmentation du nombre de pays accessibles sans visa, qui reste fixé à 55. Ce changement dans le classement est donc principalement attribué à des changements au niveau du classement des autres pays, plutôt qu’à des améliorations dans les accords bilatéraux d’accès sans visa. Le passeport algérien reste parmi les moins puissants au monde.

    Pays accessibles sans visa pour les détenteurs du passeport algérien.

    Les détenteurs d’un passeport algérien peuvent voyager sans visa ou obtenir un visa à l’arrivée dans 55 pays, principalement en Afrique et en Asie.

    Parmi ces destinations, on trouve des pays comme l’Angola, Barbade, Bénin, Bolivie, Burundi, Cambodge, Cap-Vert, Iles Comores, Les Îles Cook, Djibouti, Dominique, Équateur, Éthiopie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Haïti, Hong Kong (RAS Chine), Iran, Jordanie, Kenya, Liban et Macao (RAS de Chine). les Algériens peuvent également voyager sans visa dans ces pays : Madagascar, Malaisie, Maldives, Mali, Iles Marshal, Mauritanie, Ile Maurice, Micronésie, Maroc, Mozambique, Népal, Nicaragua, Nigéria, Niue, Oman, Îles Palaos, Rwanda, Samoa, Sénégal, Seychelles, Somalie, Sri Lanka, Saint- Vincent-et-les Grenadines, Surinam, Syrie, Tadjikistan, Tanzanie, Gambie, Timor-Lest, Aller, Tunisie, Tuvalu, Yémen et Zimbabwe.

    Dans le contexte de la région MENA, le passeport algérien se positionne moins favorablement par rapport à ses voisins. Le passeport marocain, par exemple, se classe à la 66e place, offrant un accès sans visa à 73 destinations. De même, le passeport tunisien, avec une 69e place, permet d’accéder à 69 pays sans visa. Malgré ces différences, les détenteurs de passeports marocains et tunisiens, tout comme ceux du passeport algérien, doivent toujours obtenir un visa pour entrer dans les pays européens ou nord-américains. À l’échelle mondiale, Singapour occupe la première place avec un passeport permettant d’accéder sans visa à 195 destinations.

    Les passeports de pays européens tels que la France, l’Allemagne, et l’Italie, ainsi que celui du Japon, se classent en deuxième position, avec un accès sans visa à 192 pays.

    Des pays comme l’Autriche, la Finlande, l’Irlande, et la Corée du Sud partagent la troisième place avec 191 destinations accessibles sans visa.

    Fritla
    4 septembre 2024 - 13 h 41 min

    Monsieur le ministre la lutte anti blanchiment d argent ( anti money laundering AML) ne peut être fait à travers d une armada de législations qui sera sans doute abuser et re abuser.
    AML est un ensemble de systèmes qui surveille des transactions de toutes sortes afin d identifier toute activités criminel.
    Ma question est est ce que vous savez ce que AML veut dire…je le jure sur la tête de sidi x que vous ne le savez pas. Alors on va arriver à la zone de turbulence ou si on Veut vous accusez de quoi que ce soit on vous accusera de blanchiment d argent etc…
    Ahhhhh comme si on a rien à faire que de parler de AML ..commencer par la réforme banquaire et leur intégrations avec la BoA tout en incluant les points de ventes POS, les guichets automatiques etc. Arrêter les khorti et considérez la culture et traditions des Algériens avant de copier et coller ce que vos maîtres vous dictent..vraiment vous me dégoûter . Salam

      Fritla
      5 septembre 2024 - 10 h 25 min

      Autre choses, si vous pensez que le square port je sais qui a Alger, va être éliminer par votre armada législatif, eh bien détromper vous!
      Le marché // des devises va continuer et avec force..c une question de demand and supply… il obéit aux règle du marché epicitou,
      Ce marché doit avoir une mort organique sans l aide de qui ce soit, sinon il renaîtras de ces cendres.
      Pendant ce temps essayez de mettre ce marché de devises sur les grands livres comptable du pays…allez essayer de le faire…au lieu de le combattre.
      Oh j ai oublier vos trucs de limitation d’entrer et de sortie de devises n est qu une salade que personne ne veut manger…laisser les gens apprendre à faire confiance à votre système qui a mes yeux est obsolète et doit être revue pour un assouplissement radical…sinon les gens laisseront leur argent ailleurs sauf en Algérie, votre interprétation des règles AML ou FATF ou autres sont nuisible à l économie Algérienne. Je préconise que nous recrutons un vrai CEO de notre banque central pour mettre cette machine économique en marche, sinon on continuera à la cigale.

        Fritla
        5 septembre 2024 - 22 h 44 min

        J ai pas bien qualifier ..le nouveau CEO de la banque d Algérie doit être étranger, de préférence Anglais américain ou canadien avec une longue expérience de plus de 20 ans en tant que CEO.
        Je ne conseille pas de crocodile svp… car grosse guelle et bras casser.

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