Violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental : le GSGSO dénonce le silence international
Le Groupe de soutien de Genève pour le Sahara Occidental (GSGSO) a réitéré sa préoccupation face aux violations systémiques par le Maroc des droits de l’Homme et du droit International humanitaire dans les territoires occupés du Sahara Occidental, dénonçant le «silence» du Conseil des droits de l’Homme. Dans une déclaration, lors du débat général sur le rapport du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, organisé dans le cadre de la 57e session du Conseil des droits de l’Homme dont les travaux ont débuté lundi à Genève, le GSGSO, par la voix de la Namibie, a souligné le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance ainsi que sa pleine souveraineté sur ses ressources naturelles, jusque-là spoliées par l’occupant marocain. Le Groupe a également appelé tous les Etats à «respecter et à défendre le statut internationalement reconnu du territoire», les incitant à « s’abstenir de s’impliquer dans toutes démarches à même d’entraver le processus politique et le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination». Le Groupe a, également, dénoncé «l’inertie» du Conseil face au refus du Maroc de permettre au Haut-Commissariat aux droits de l’Homme d’effectuer une visite technique dans les territoires occupés du Sahara Occidental, dont la dernière remonte à 2015. Dans une autre déclaration, prononcée par la représentante permanente du Timor Leste auprès de l’Office des Nations unies à Genève, Maria Lourdes Bessa, a, au nom d’un Groupe transrégional d’Etats, lancé un appel au Haut-Commissariat aux droits de l’Homme pour dépêcher une mission technique au Sahara Occidental et soumettre un rapport au Conseil sur la situation des droits de l’Homme dans ces territoires. Les délégations respectives de l’Algérie, de l’Afrique du Sud et de l’Ouganda ont, pour leurs parts, exprimé leurs «vives préoccupations» quant à la situation des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis, appelant la Communauté internationale à s’acquitter de ses responsabilités envers ce peuple opprimé.(
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