Le Premier ministre remet la démission du gouvernement au président de la République

Larbaoui Tebb
Le président de la République et son Premier ministre. D R.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, mardi, le Premier ministre, Nadir Larbaoui, qui lui a remis la démission du gouvernement, et à qui le président de la République a enjoint de surseoir la décision pour assurer la gestion de dossiers urgents, nécessitant la connaissance de la situation par les ministres actuels, indique un communiqué de la présidence de la République.

«Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu le Premier ministre, Nadir Larbaoui, qui lui a remis la démission du gouvernement», lit-on dans le communiqué.

Après quoi, le président de la République a «enjoint au Premier ministre de surseoir la décision et de continuer le travail pour assurer la rentrée scolaire, universitaire et professionnelle, ainsi que la rentrée sociale, et pour élaborer le projet de loi de finances pour l’exercice 2025 avant sa présentation au Parlement», le président de la République ayant affirmé que «ces dossiers urgents nécessitent la connaissance de la situation par les ministres actuels».

R. N.

Commentaires

    Mohamed El Maadi
    18 septembre 2024 - 13 h 58 min

    La démission du Premier ministre algérien, suivie de la demande du président de surseoir à cette décision pour finaliser certains dossiers en attente, ouvre un débat crucial sur l’avenir du gouvernement et la direction que prendra le pays. Cette situation met en lumière non seulement les défis politiques actuels, mais aussi la nécessité de choisir un nouveau Premier ministre qui saura naviguer dans un contexte complexe et souvent turbulent.

    Le choix du successeur est d’une importance capitale. Idéalement, le nouveau Premier ministre, qu’il soit homme ou femme, doit posséder une connaissance approfondie des dossiers en cours et une expérience solide dans la gestion des affaires publiques. Il ou elle devra non seulement être capable de maintenir la continuité des politiques en place, mais également d’apporter une vision nouvelle et dynamique pour répondre aux besoins pressants de la population.

    La ligne conductrice du nouveau Premier ministre devrait être axée sur plusieurs axes stratégiques :

    1. **Réformes économiques** : L’Algérie doit faire face à des défis économiques considérables, notamment la diversification de son économie, la réduction de la dépendance au pétrole et au gaz, ainsi que la lutte contre le chômage, en particulier chez les jeunes. Le nouveau Premier ministre doit être un fervent défenseur de réformes économiques audacieuses qui encouragent l’innovation et l’entrepreneuriat.

    2. **Dialogue social** : La cohésion sociale est essentielle pour la stabilité du pays. Un nouveau leader doit s’engager dans un dialogue ouvert avec les syndicats, les organisations de la société civile et les citoyens pour comprendre leurs préoccupations et bâtir un consensus autour des réformes nécessaires.

    3. **Lutte contre la corruption** : La transparence et la responsabilité doivent être au cœur de la gouvernance. Le nouveau Premier ministre devra s’attaquer vigoureusement à la corruption et mettre en place des mécanismes de contrôle efficaces pour restaurer la confiance du public dans les institutions.

    4. **Renforcement des droits humains et des libertés civiles** : Un engagement clair en faveur des droits humains et des libertés fondamentales est crucial pour légitimer le gouvernement. La promotion d’une société plus ouverte et inclusive devrait être une priorité.

    5. **Féminisation des postes de décision** : Si une femme est choisie pour ce poste, cela enverrait un message puissant sur l’égalité des sexes et l’inclusion. Une femme Premier ministre pourrait apporter une perspective différente et innovante, favorisant ainsi des approches plus inclusives et équilibrées dans la prise de décision.

    En somme, le choix du nouveau Premier ministre est une opportunité pour l’Algérie de tourner une page et d’adopter une approche moderne et résiliente face aux défis contemporains. Qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme, ce leader devra incarner l’espoir d’un avenir meilleur pour tous les Algériens, en s’appuyant sur des principes de bonne gouvernance, de justice sociale et de développement durable. La tâche est immense, mais les enjeux le justifient pleinement.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.