Maliens, remerciez Dieu que la puissante Algérie soit respectueuse de la légalité !
Par Abdelkader S. – Un ministre malien a récidivé par-devers l’Assemblée générale de l’ONU, proférant les accusations redondantes contre l’Algérie, accusations auxquelles lui-même, forcé à lire un texte dicté sous la contrainte, ne croit pas. L’Algérie, qui a combattu le terrorisme islamiste par ses propres moyens et au sacrifice de milliers de soldats, de policiers, de gendarmes, d’intellectuels et de citoyens lambda, lâchement assassinés par les hordes sauvages soutenues par la France de Mitterrand, serait donc une pourvoyeuse de terroristes. Cette même Algérie que les puissants Etats-Unis considèrent comme l’allié par excellence dans la lutte contre l’extrémisme violent.
Lorsque les diplomates algériens avaient été enlevés, et deux d’entre eux exécutés, à Gao, dans le nord du Mali, en août 2014, l’armée algérienne pouvait aisément réagir en envahissant ce pays et en occupant sa partie septentrionale qui constituait – et continue de constituer – une sérieuse menace sur la sécurité de l’Algérie qui avait la légitimité, si elle devait suivre la logique des puissances prônant l’ingérence, de défendre son intégrité territoriale en amont. La Constitution amendée permet désormais aux forces armées algériennes d’intervenir hors des frontières, et cette nouvelle doctrine, si elle venait un jour à être mise en application, verrait les soldats de la redoutable Armée nationale populaire soulever la poussière à Tinzaouatène, à Gao et à Kidal où elle neutralisera les groupes terroristes comme elle l’a fait durant la décennie noire en Algérie.
Mais les Maliens ont la chance d’avoir à leur frontière nord un pays respectueux de la légalité internationale et soucieux du bon voisinage. Sinon, comment expliquer les inlassables efforts de la diplomatie algérienne depuis de longues années dont la seule et unique finalité a toujours consisté à réconcilier les frères ennemis, à rétablir la paix, à éviter le recours aux armes, à appeler au développement des pays lésés par le néocolonialisme et à rejeter toute interférence étrangère dans les affaires internes du Mali et de tous les pays dont les richesses sont convoitées par l’Occident hégémonique et pillard ?
On sait, à Alger, que le discours truffé de contrevérités lu par le membre du gouvernement malien à l’ONU a été inspiré par le régime agonisant de Rabat. Notre représentation permanente à New York n’a besoin ni du lieutenant Columbo aux déductions implacables ni du vétilleux Adrien Monk pour percevoir la cabale. Le ministre malien de l’Administration territoriale a, en effet, rencontré le chef de la diplomatie marocaine dans les dédales de Manhattan, où les deux hommes ont concocté le baratin récité par le colonel Abdoulaye Maïga. Une réunion élargie aux ministres du Tchad et du Burkina Faso a suivi cette séance tenue secrète.
Dans le contexte du désordre mondial provoqué par l’impunité sans limites dont jouit l’entité sioniste, qui massacre les populations civiles à Gaza, tue les dirigeants politiques au Liban, en Iran et en Syrie, sème le chaos et la désolation dans tout le Moyen-Orient sans que l’impuissante ONU ait pu mettre fin aux crimes commis par l’enfant gâté de Washington, tout pays peut désormais s’arroger le droit de se faire justice soi-même.
Que le pouvoir putschiste malien, phagocyté par le laquais de l’Etat nazi d’Israël au Maghreb, se le tienne pour dit.
A. S.
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