Turquie, Slovénie, UE : les appels au cessez-le-feu s’intensifient

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Des Palestiniens fuyant la zone bombardée. D. R.

Le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a insisté sur l’importance, dans la situation actuelle avec l’agression sioniste barbare contre Gaza et le Liban, de reconnaître l’Etat de Palestine y voyant «une grande signification», a rapporté l’agence de presse Anadolu.

«Là où les organisations internationales chargées d’assurer la paix et la sécurité sont inefficaces, reconnaître l’Etat de Palestine a une grande signification», a assuré le président Erdogan lors d’une conférence conjointe animée mardi passé avec son homologue finlandais, Alexander Stubb, qui effectue actuellement une visite officielle en Turquie.

«Depuis le 7 octobre 2023 (date du début de l’agression sioniste contre Gaza), 9 pays ont reconnu l’Etat de Palestine. Nous réitérons notre appel aux pays qui ne l’ont pas encore fait à reconnaître l’Etat de Palestine», a-t-il dit.

«J’ai exprimé ouvertement notre position sur les massacres perpétrés par (l’entité sioniste), tant aux Nations unies que dans notre Parlement. Notre position contre l’occupation (sioniste) injuste et illégale et la poursuite de la colonisation est le premier devoir de tous les Etats et de toutes les organisations internationales», a-t-il poursuivi.

«Je réitère donc notre appel à un cessez-le-feu permanent immédiat à Gaza et à l’acheminement de l’aide humanitaire. Nous devons également soutenir le peuple et le gouvernement libanais dans ce processus», a-t-il insisté.

La ministre slovène des Affaires étrangères, Tanja Fajon, a appelé, elle aussi, l’entité sioniste à mettre fin à son agression contre la bande de Gaza et le Liban, et exprimé la préoccupation des pays de l’Union européenne (UE) face au risque d’»une guerre régionale».

Dans une déclaration à la presse alors qu’elle se trouvait à Berlin, la capitale allemande, Fajon a souligné que les pays de l’UE «sont préoccupés par l’augmentation des victimes civiles dans le contexte de l’agression (sioniste) contre le Liban et la bande de Gaza».

En outre, Fajon, citée par l’agence de presse Wafa, a affirmé que les pays de l’UE «s’inquiètent de la possibilité d’une guerre régionale». Et de poursuivre : «Ce que nous voyons sur le terrain, c’est le déplacement de plus d’un million de civils, et nous appelons maintenant à protéger les civils et à ne pas intensifier la guerre.» De plus, elle a indiqué que son pays et ses partenaires «continuent leurs efforts pour un cessez-le-feu humanitaire d’urgence».

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre Gaza s’est alourdi mercredi à 41 689 martyrs et 96 625 blessés, depuis le 7 octobre 2023, d’après les autorités palestiniennes de la Santé.

Au Liban, l’entité sioniste poursuit son agression aussi depuis octobre 2023, faisant des centaines de martyrs et des milliers de blessés, selon le ministère libanais de la Santé.

L’Union européenne (UE) a réitéré, quant à elle, sa demande d’un cessez-le-feu immédiat au Liban, condamnant les pertes humaines et la destruction des infrastructures civiles.

Dans un communiqué, l’UE a renouvelé son appel à «un cessez-le-feu immédiat» au Liban et à la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, afin d’«assurer le retour en toute sécurité des populations déplacées des deux côtés».

«Nous déplorons les nombreuses victimes civiles au Liban, la destruction des infrastructures civiles avec les conséquences à long terme qui en découlent, ainsi que le nombre élevé de personnes déplacées (…), et appelons une fois de plus au respect du droit international humanitaire en toutes circonstances», souligne le communiqué de l’UE sur les derniers développements.

L’UE est «préoccupée par les risques d’une nouvelle escalade du conflit dans la région», est-il indiqué dans le communiqué.

R. I.

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