Ben Jelloun se trahit et révèle ce que cache le dernier livre «de» Kamel Daoud
Par Karim B. – Le Marocain Tahar Benjelloun était l’invité de France Inter. Il a été interrogé, notamment, sur les relations entre le Maroc et la France, coïncidemment avec la visite d’Etat que le président français, Emmanuel Macron, effectue à Rabat. Beaucoup de bruit a été fait autour de ce déplacement, auquel les médias français ont accordé une importance particulière, au regard de la mainmise du lobby sioniste pro-marocain sur la presse et les chaînes de télévision en France, où de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer un paysage médiatique qui a transformé les journalistes en plumitifs et porte-voix enrégimentés par Vincent Bolloré et compagnie.
Tahar Ben Jelloun, dont la haine maladive envers l’Algérie et les Algériens est chevillée au corps, a répété son discours habituel sur la marocanité du Sahara Occidental et sur le «régime algérien» qui a «créé un groupe séparatiste» – le Front Polisario, il n’a pas cité son nom de peur de se faire taper sur les doigts par son maître André Azoulay –, en affirmant que «la question du Sahara [Occidental occupé, ndlr] est sacrée au Maroc». Un mensonge supplémentaire, puisque les Rifains, qui forment le plus gros de la population «marocaine» et aspirent à leur indépendance, soutiennent le peuple sahraoui dans sa lutte pour l’autodétermination.
Mais c’est en évoquant son camarade Kamel Daoud que Tahar Ben Jelloun s’est trahi, révélant, malgré lui, le dessein qui se cache derrière l’édition du dernier livre endossé par l’«écrivain» algérien, fraîchement naturalisé français pour les mêmes considérations qui ont vu le traître Hichem Daoud se faire délivrer un passeport marocain. Le sujet de Mohammed VI, qui a soutenu que ce dernier est un roi «exceptionnel», ne sachant sans doute pas que la France prépare déjà sa succession, en décernant la Légion d’honneur à son fils, a fait remarquer que si les Algériens s’en prennent autant à son ami, candidat au Goncourt, dont il est membre du jury, c’est parce que «si, effectivement, Kamel Daoud a le prix, ça serait une explosion». Pourquoi ? Il se lâche : «Dans la mesure que tout ce que l’Algérie, enfin les généraux, voulaient cacher pour la guerre civile, parce que c’est interdit de parler de cette guerre civile, va être connu du monde entier et par les traductions dans le monde entier» [repris tel quel, ndlr].
Le bavard Tahar Ben Jelloun a donc craché le morceau. Tant mieux. Les Algériens ont désormais la preuve de ce qui se trame à Paris et à Rabat à travers le chouchou des plateaux télé français ; idiot utile dont la réputation est gonflée artificiellement pour s’en servir comme amplificateur du «qui tue qui».
K. B.
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