Drogue, chômage, pauvreté et… froid hivernal : la précarité s’aggrave au Maroc

froid Maroc
Une Marocaine dans une zone enclavée. D. R.

Confrontés à des conditions sociales et économiques pénibles, les habitants des zones montagneuses et enclavées au Maroc doivent également faire face à la vague de froid qui balaie ces régions et aggrave leur précarité, notamment en raison de la hausse des prix du bois de chauffage.

Dans ces régions montagneuses, en proie à la neige et au blizzard, ce combustible est vital et les populations ont souvent du mal à s’en procurer face à la forte demande et à des prix hors de portée pour de nombreuses familles, a indiqué un média local.

Les prix du bois de chauffage ont connu, en effet, une nette augmentation avec l’arrivée de la saison hivernale, aggravant considérablement la situation des familles dans ces zones qui affichent les taux de pauvreté et de vulnérabilité parmi les plus élevés au Maroc et accusent un retard considérable en matière de développement économique et social.

L’hiver est particulièrement difficile pour les habitants de ces régions, notamment pour les élèves dont les salles de classe sont dépourvues de chauffage. D’ailleurs, des centaines d’écoles sont fermées à chaque vague de froid qui s’abat sur ces régions, pénalisant des milliers d’élèves déjà malmenés par les mauvaises conditions d’études, déplore la source.

Si les professionnels expliquent la hausse des prix du bois de chauffage par la hausse des coûts de production et de transport, qui «continuent d’exercer une pression significative» sur les vendeurs et les producteurs, les populations des zones enclavées pointent du doigt les commerçants qu’elles accusent de «spéculation».

Les charges financières qu’imposent ces coûts affectent durement les populations rurales, contraintes à consacrer une part importante de leurs revenus à l’achat du bois de chauffage. Ce bois représente une source d’énergie essentielle pour de nombreux ménages dans ces zones où l’accès à d’autres formes d’énergie peut être limité ou coûteux.

Face à cette situation, les populations des régions montagneuses exhortent les autorités de leur pays à leur accorder la priorité en matière d’approvisionnement en bois de chauffage à des prix accessibles et à apporter l’aide nécessaire aux plus vulnérables afin d’éviter une «catastrophe sociale».

«Les autorités doivent être conscientes des enjeux auxquels font face ces communautés, souvent vulnérables, qui dépendent largement de cette ressource pour leur confort thermique», soulignent-elles.

A Chaque saison de froid, ces populations appellent les autorités à proposer des alternatives visant à alléger le poids financier sur les ménages, mais aussi à encourager l’adoption de solutions énergétiques plus durables, mais en vain.

R. I.

Comment (9)

    Chelieth
    26 décembre 2024 - 1 h 05 min

    Et il ose exiger qu’on se réfère à lui comme émir el mouminin.

    Un Roi Vivant et Un Peuple Mort
    17 décembre 2024 - 15 h 43 min

    Ils sont déjà morts
    C’est la Pays du Roi Vivant et du Peuple Mort

    Mohamed El Maadi
    16 décembre 2024 - 21 h 32 min

    Le « miracle marocain » montre enfin son vrai visage : celui d’un pays où la misère sociale atteint des sommets vertigineux, dissimulée derrière les façades luxueuses de Casablanca et les complexes touristiques de Marrakech. Le royaume des contradictions expose désormais ses plaies béantes.

    Voici le tableau réel de ce « modèle de développement » tant vanté :

    – Une jeunesse désœuvrée, écrasée par un chômage endémique, pendant que les élites paradent dans leurs bolides de luxe
    – Des bidonvilles qui s’étendent à perte de vue, masqués par des palissades rutilantes
    – Une population qui grelotte de froid, alors que les fonds publics financent des projets pharaoniques
    – Des millions de citoyens sous le seuil de pauvreté, pendant que les magazines économiques vantent le « dynamisme » du royaume

    Le Maroc s’imagine devenir le « Monaco africain », mais ressemble davantage à un château de cartes social prêt à s’effondrer. La stratégie est claire : créer une vitrine clinquante pour les investisseurs étrangers, pendant que la majorité de la population survit dans des conditions indignes.

    Et comme toujours, l’échappatoire ultime se dessine : pousser sa population désespérée vers l’Algérie voisine, transformant la misère sociale en arme géopolitique. Une tactique bien rodée : exporter ses problèmes sociaux tout en accusant le voisin de tous les maux. L’Algérie, fidèle à ses principes humanitaires, risque encore une fois de devoir gérer les conséquences de cette faillite sociale programmée.

    Le contraste est saisissant :
    – D’un côté, un pays qui privilégie les mégaprojets tape-à-l’œil
    – De l’autre, une Algérie qui, malgré ses défis, maintient un filet social solide
    – Ici, une population qui s’enfonce dans la précarité
    – Là-bas, un État qui subventionne les produits de première nécessité

    Cette poudrière sociale marocaine n’attend qu’une étincelle. Les inégalités criantes, la pauvreté galopante et le désespoir d’une jeunesse sans avenir forment un cocktail explosif. Le royaume joue avec le feu en pariant sur la patience d’un peuple qui n’a plus rien à perdre.

    Pendant que le Makhzen s’évertue à polir son image internationale, les rues marocaines racontent une autre histoire : celle d’un pays au bord de l’implosion sociale, où la misère côtoie l’opulence la plus indécente. Cette bombe à retardement sociale risque d’exploser, avec des répercussions bien au-delà des frontières du royaume.

    L’histoire nous enseigne que les régimes qui sacrifient leur peuple sur l’autel du « paraître » finissent toujours par en payer le prix. Le Maroc n’échappera pas à cette règle immuable, malgré tous ses efforts pour maquiller sa réalité sociale désastreuse.

    Laptop
    16 décembre 2024 - 17 h 58 min

    Ils me font de la peine de connaître la misère qu’ils subissent
    depuis des décennies sous Hassan II et ensuite Mohamed VI.
    Je n’arrive surtout pas à comprendre leur: « Vive le roi »
    qui fait des dépenses superficielles sans compter et qu’il les
    laissent crever de faim et de froid.
    Je pensais que le bois était gratuit, pour eux, dans les montagnes,
    apparemment non, les pauvres.

    Luca
    16 décembre 2024 - 12 h 45 min

    Pourquoi ce système roitelet gay ne s’occupe t’il pas des marocains, c’est un grand peuple, intelligent , qui mérite d’être heureux tranquille chez lui . Pourquoi laisse t’il les étrangers européens salir cette belle terre , c’est très stupide et non progressiste

    linadz
    16 décembre 2024 - 11 h 22 min

    dans les quartiers d’expatriés et touristes ces gueux ne viendront pas réclamer
    par contre le risque est de les voir deferler sur l’algérie avec leur horrible faciès et manières pour se pretendre être algériens réclamer de l’aide vendre de la drogue pratiquer la sorcellerie ou même des actes terroristes
    jusque là le mak a réussi a contenir les ayachas à bousbir quand ils sont lâchés ailleurs par millions à coups de corruption de fonctionnaires et sorcellerie, ces esclaves qui découvrent la dignité, se permettent d’être arrogant et haineux, imaginez que c’est 1000 fois pire avec l’algérie au gouvernement laxiste et khawawiste et au peuple plus que naif qui les laissent entrer et ne remarque pas la bousbérisation de la société malgré plus de 1 million de clandéstins
    les contrôles d’identité doivent être généralisés, les sanctions aussi et dechéance de nationalité pour les régularisés de bouteflika dont le laxisme va à l’encontre de la constitution

    “Le Pays des “Roi Vivant” et du Peuple Mort”
    16 décembre 2024 - 9 h 40 min

    C’est Le Pays des “Roi Vivant” et du Peuple Mort

    Algérien et patriote
    16 décembre 2024 - 8 h 12 min

    Ce peuple est destiné à toujours rester dans l’esclavagisme même dans la misère totale ils continuent à dire vive pédal 6…

    Brahms
    16 décembre 2024 - 5 h 04 min

    Le Roi d’opérette s’amuse à Paris dans des boutiques de luxe, il fait la tournée des bistrots, clubs. Il dépense sans compter. Il va dans son hôtel de 80 millions qui a été payé avec l’argent de la drogue à Paris 15ème, en face de la Tour Eiffel de Paris.

    En clair, quand on vole la part des pauvres, on peut s’amuser avec leur argent. La vie se vit au présent et non dans le futur. Cette femme sur la photo c’est une esclave, elle mange un morceau de pain, une soupe, un œuf dur, un verre d’eau et c’est tout.

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