Inertie calculée

Macron et son ministre de l’Intérieur chez le roi du narcotrafic. D. R.

Par Mohamed El-Maadi – L’inertie calculée de l’Etat français face à la narco-monarchie marocaine témoigne d’une complicité passive aux conséquences dévastatrices. Les rues de France sont devenues le théâtre quotidien d’une guerre territoriale sanglante, où les règlements de comptes s’enchaînent non pas pour le contrôle de la cocaïne latino-américaine, mais pour l’empire du haschisch marocain. La censure qui s’est abattue sur les propos lucides de Michel Onfray, osant qualifier le souverain marocain de «baron de la drogue en France», révèle l’ampleur du tabou et la puissance des intérêts en jeu.

Les spécialistes de la sécurité intérieure martèlent une vérité qui dérange : tant que la source marocaine, véritable fontaine empoisonnée alimentant les réseaux criminels français ne sera pas neutralisée, toute politique sécuritaire restera une gesticulation stérile. Les mesures actuelles s’apparentent à un cautère sur une jambe de bois, pendant que les quartiers français sombrent dans une spirale de violence sans précédent.

L’hypocrisie atteint son paroxysme quand le ministère de l’Intérieur, plutôt que d’affronter ce cancer sociétal, préfère se livrer à des opérations de communication creuses contre des influenceurs insignifiants. Plus révoltant encore, les autorités françaises orchestrent une campagne médiatique anti-algérienne systématique, stratégie grossière de diversion pour détourner l’attention du véritable problème : l’emprise criminelle marocaine sur le territoire français.

Cette monarchie, qui a sciemment sacrifié son économie légale sur l’autel du narcotrafic pour financer ses velléités expansionnistes territoriales, continue de jouir d’une impunité scandaleuse. Pendant que les forces de l’ordre pourchassent les voix dissidentes, les intellectuels critiques et les artistes dérangeants, les réseaux criminels marocains tissent leur toile mortifère à travers l’Hexagone. La violence s’installe, les quartiers s’embrasent, les jeunes meurent, mais qu’importe : la famille royale marocaine engrange les bénéfices de ce commerce mortifère, sous le regard bienveillant d’une République française qui a visiblement choisi ses priorités.

Le tissu social français se désagrège inexorablement sous l’effet de ce poison, pendant que les élites politiques persistent dans leur aveuglement volontaire. Cette complaisance envers la narco-monarchie marocaine constitue une trahison des intérêts fondamentaux de la France, sacrifiant la sécurité et la cohésion sociale sur l’autel d’arrangements diplomatiques opaques. Les citoyens français, témoins impuissants de ce désastre orchestré, assistent à la déliquescence progressive de leur société, pendant que leurs dirigeants s’obstinent à pourchasser des boucs émissaires insignifiants.

Cette situation ubuesque révèle la faillite morale d’un système politique incapable ou peu désireux de protéger ses citoyens contre une menace identifiée et documentée. Le silence complice des autorités françaises face à cette narco-monarchie constitue une démission politique aux conséquences catastrophiques pour les générations futures.

M. E.-M.