Marchés de gros : relance et développement des activités de la société Magros en 2025

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Un plan de modernisation et de développement pour les marchés en gros pour 2025. D. R.

Le ministère du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national compte au cours de l’année 2025 relancer et moderniser la Société de réalisation et gestion des marchés de gros (MAGROS), et développer ses activités en vue d’activer son rôle dans l’approvisionnement du marché en produits agroalimentaires divers, a indiqué, samedi à Alger, le ministre du secteur, Tayeb Zitouni.

Présidant les travaux de la rencontre nationale des cadres du secteur, Zitouni a précisé que l’année 2025 «verra la relance de la société Magros, qui compte actuellement neuf marchés régionaux de fruits et légumes, à travers la mise en œuvre d’un plan de modernisation et de développement de ses activités, en vue d’activer son rôle dans l’opération de régulation et d’approvisionnement du marché national en produits agroalimentaires divers».

Le ministère compte, en outre, procéder à «la réorganisation du secteur dans ses volets classique et électronique», selon Zitouni, qui a fait savoir qu’«une révision globale et radicale du cadre législatif et de la réglementation en vigueur est en cours pour l’élaboration de nouvelles lois en phase avec les transformations socioéconomiques».

Dans ce cadre, «une loi sur l’approvisionnement et la régulation du marché et la protection du pouvoir d’achat du citoyen est en cours d’élaboration, outre l’actualisation de la loi relative aux règles applicables aux pratiques commerciales et de celle relative au commerce électronique, ainsi que l’actualisation de la réglementation relative aux espaces commerciaux et aux réseaux de grande distribution et leur développement», a-t-il indiqué.

Le ministre a également fait savoir que les textes relatifs à la protection du consommateur, et à la qualité, la sécurité et la sûreté des produits et services ainsi que ceux liés aux conditions et modalités de contrôle de la conformité des produits importés aux frontières, sont en cours d’actualisation.

A cette occasion, M. Zitouni a précisé que la régulation et l’organisation des activités commerciales reposaient essentiellement sur l’élaboration d’un plan national pour l’urbanisme commercial et l’élargissement des investissements dans les grandes surfaces et espaces commerciaux, outre l’élaboration d’une feuille de route nationale pour une exploitation optimale des espaces commerciaux réalisés et non exploités.

Il s’agit aussi de l’intégration des intervenants du commerce informel dans le tissu commercial officiel, et de la révision de la règlementation des marchés de proximité hebdomadaires et quotidiens, ainsi que du suivi du plan de création de marchés de gros régionaux des produits alimentaires dans plusieurs wilayas, a-t-il ajouté.

Prennent part à cette rencontre, des directeurs régionaux et de wilayas, des cadres centraux du ministère, la présidente du Croissant rouge algérien (CRA), des associations de protection du consommateur, ainsi que des représentants d’associations patronales.

R. E.

Comment (3)

    Anonyme
    24 janvier 2025 - 15 h 10 min

    Il faut Ouvrir les Yeux
    Les CIRCUITS de DISTRIBUTION de 1975
    N’existent plus !
    >>> On les a remplacé par le BAZAR !!
    .
    On peut plus faire comme en 1974 !!
    1. L’’ONACO c’est Fini !
    2. Les SOUK EL FELLAH c’est Fini !
    3. Les Galeries Algériennes c’est Fini !
    .
    Les BUREAUCRATES et les PAP – Plan Anti Pénuries des Années 80 avec des Solutions D’IMPORTATIONS en Masse ont menées le Pays au DÉSASTRE de l’import-import

    Donc Oui Il y a urgence a mettre en place de SÉRIEUSES STRATÉGIES MODERNES de PRÉVISIONS avec des Réseaux Modernes de SUPPLY CHAIN
    Il faut surtout les COMPÉTENCES qui existent en Algérie et qu’on utilise pas

    Amin99
    19 janvier 2025 - 20 h 05 min

    Cette mesure prise par les autorités était très attendue, elle permet de réorganiser le marché de gros du secteur agroalimentaire où une certaine anarchie y règne depuis des décennies au détriment du consommateur pris en otage.

    Cette mesure va éliminer les intermédiaires, les spéculateurs et tous les mafieux qui achètent sur pieds et sans registres des champs entiers de fruits et légumes avant même leur cueillette et qui imposent leurs prix au marché.

    Avec les marchés de gros officiels, j’espère qu’ils seront gérés avec des moyens de gestion modernes, une comptabilité à jour, des factures obligatoires et paiements électronique.
    Nous souhaitons une pleine réussite pour ces mesures tant attendues qui œuvrent dans l’intérêt du consommateur final.
    A bon entendeur

    elhadj
    18 janvier 2025 - 17 h 50 min

    le pays est déficitaire de marchés de gros et d abattoirs dotés de l ensembles d équipements modernes.la population ne cesse d augmenter, de nouvelles agglomérations ne cessent d être érigées alors que le commerce des fruits, légumes, viandes ( poisson ) demeurent sous la main mise d une oligarchie mafieuse pratiquant a outrance les méthodes inadmissibles de l informel, des échanges sans facturation portant préjudice au fisc .n est il pas opportun de mettre de l ordre dans ce bazar anarchique avec toute la rigueur nécessaire

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