Décès de l’ancien chef du gouvernement Sid-Ahmed Ghozali à l’âge de 88 ans

Ghozali
Feu Sid-Ahmed Ghozali, ancien chef de gouvernement. D. R.

L’ancien chef du gouvernement Sid-Ahmed Ghozali est décédé ce mardi à l’âge de 88 ans, à l’hôpital militaire d’Aïn Naâdja, à Alger.

Né le 31 mars 1937 à Tighennif, dans la wilaya de Mascara, feu Sid-Ahmed Ghozali a occupé plusieurs postes au sein de l’Etat et a été chef du gouvernement de 1991 à 1992.

Il avait été nommé, auparavant, à la tête de plusieurs ministères, dont le ministère des Affaires étrangères de 1989 à 1991, le ministère des Finances en novembre 1988, le ministère de l’Hydraulique en 1979, et le ministère de l’Energie et des Industries pétrochimiques (1977-1979).

Il a également occupé les postes de directeur général de la société Sonatrach (1966-1979), de directeur des mines et des combustibles au ministère de l’Industrie et de l’Energie en 1965, et de sous-secrétaire d’Etat aux Travaux publics en 1964.

R. N.

Comment (14)

    Banu_Hilal
    8 février 2025 - 22 h 14 min

    Repose en paix, ya Sid Ahmed.
    L’ Algérie est en deuil et pleure un de ses fils.
    Sincères condoléances à la famille

    Brahms
    7 février 2025 - 3 h 05 min

    Condoléances à sa famille, qu’il repose en paix, son âme voulait sortir, se traduisant par le décès.

    Avoir une mort douce dans un lit, auprès des siens, dans son pays, quoi de mieux.

    La vie passe vite et je dis à des anciens de rentrer au lieu de tourner en France dans le vide, il y en a plein qui sont perdus, c’est triste, ils n’ont plus de repères et finissent avec des ordonnances et des médicaments à s’empoisonner pensant reprendre leur jeunesse.

    Quand l’âge arrive, il faut couper le cordon avec la France ou l’Europe, prendre son pécule, vendre ses biens immobiliers et rentrer au pays avant qu’il ne soit trop tard car le jour où vous décéderez en France ou Europe, tout passera dans l’escarcelle des impôts de France ou d’Europe, 40 % de droits de succession.

    Attention à la grosse surprise, votre carte de résident sera payée 10 000 fois, droit de succession alors que sur toutes les chaines d’infos, ils crachent sur l’Algérie mais votre argent deviendra soudainement BON.

    L’argent n’a pas d’odeur.

    DAH
    5 février 2025 - 23 h 46 min

    Mes sincères condoléances à sa famille et à l’Algérie, qui perdent aujourd’hui un homme d’exception. Sid Ahmed Ghozali a été un serviteur loyal de la nation, un acteur clé dans des moments décisifs de notre histoire, notamment à travers la nationalisation des hydrocarbures et son engagement sans faille dans la gestion du pays. Il a toujours œuvré avec dévouement pour l’intérêt de l’Algérie, recherchant le progrès, la souveraineté et le bien commun. Face aux horreurs de la décennie noire, il s’est opposé avec fermeté aux crimes de masse perpétrés par les djihadistes islamistes, refusant de céder face à la terreur et défendant une Algérie stable et unie. Son engagement en faveur du pluralisme et sa vision d’une Algérie forte et indépendante resteront dans les mémoires. Qu’il repose en paix.

    Laptop
    5 février 2025 - 13 h 21 min

    Condoléances à la famille.
    Allah yarhmou

    Abou Stroff
    5 février 2025 - 9 h 11 min

    que le Bon Dieu l’accueille dans son vaste paradis et condoléances à sa famille.

    VADIM KIRPITCHENKO
    4 février 2025 - 21 h 45 min

    Le décès de Sid Ahmed Ghozali, ancien chef du gouvernement algérien, nous offre l’occasion de revenir sur certaines de ses déclarations controversées qui ont profondément heurté la dignité nationale. Notamment, lors d’une interview avec un média français, Ghozali a comparé l’Algérie à un “pays de clochards”, affirmant qu’être sans dette équivalait à un sans-abri sans dettes mais sans possessions. Cette analogie réductrice et méprisante révèle une vision profondément aliénée de la nation algérienne.

    Frantz Fanon, dans son œuvre “Les Damnés de la Terre”, critique sévèrement les élites postcoloniales qui, au lieu de valoriser les acquis de leur peuple, adoptent le regard du colonisateur, perpétuant ainsi une forme d’aliénation mentale. Ghozali, en tenant de tels propos sur une plateforme étrangère, illustre parfaitement cette “aliénation coloniale de la personne” que Fanon décrivait. Plutôt que de célébrer l’absence de dette comme un signe de souveraineté économique, il choisit de dénigrer son propre pays, reflétant une intériorisation des préjugés coloniaux.

    Fanon souligne que le colonialisme impose une identité subalterne aux colonisés, les amenant à intérioriser une image dévalorisée d’eux-mêmes. Les propos de Ghozali s’inscrivent dans cette logique, où l’élite dirigeante, au lieu de déconstruire les discours coloniaux, les reproduit, contribuant ainsi à la perpétuation de la domination culturelle et psychologique.

    En qualifiant l’Algérie de “pays de clochards”, Ghozali ne fait pas seulement preuve d’une profonde méconnaissance des réalités socio-économiques, mais il trahit également une forme de mépris envers son propre peuple. Cette attitude est symptomatique de ce que Fanon décrit comme une “aliénation culturelle”, où l’élite colonisée adopte les valeurs et les jugements du colonisateur, au détriment de sa propre culture et de son identité.

    Il est essentiel de rappeler que l’absence de dette est le fruit des sacrifices du peuple algérien, de sa résilience et de sa détermination à préserver sa souveraineté économique. Plutôt que de dénigrer cet accomplissement, les dirigeants devraient le reconnaître et le valoriser, renforçant ainsi la fierté nationale et l’estime de soi collective.

    Les déclarations de Ghozali illustrent tragiquement la pertinence des analyses de Fanon sur les élites postcoloniales. Elles nous rappellent l’importance de rester vigilants face aux discours qui, sous couvert de réalisme ou de critique, perpétuent en réalité les schémas de pensée coloniaux. Il est du devoir de chaque Algérien de déconstruire ces narratifs aliénants et de promouvoir une vision de l’Algérie fondée sur la dignité, la fierté et la reconnaissance des efforts de son peuple.

    En conclusion, les propos de Sid Ahmed Ghozali ne sont pas seulement une insulte à la nation, mais ils révèlent également les dangers de l’aliénation postcoloniale décrite par Frantz Fanon. Il est impératif de rejeter ces discours dévalorisants et de célébrer les réussites de l’Algérie, tout en restant conscients des défis à relever.

      Allah yerahmou
      6 février 2025 - 12 h 16 min

      Dans nos traditions , nous nous attaquons aux Vivants
      Nous n’attaquons jamais les Personnes qui ont rejoint Notre créateur à tous.
      C’est comme ça
      Toutes mes Condoléances à sa Famille et à ses Proches.
      Allah Yerahmou

        Salim Samai
        8 février 2025 - 14 h 22 min

        MERCI Si Vadim pour votre excellente ínstruction!
        Celui qui EXISTE SE DEFINIT au lieu d`ÈTRE DEFINI par les AUTRES selon LEURS Gourbi & Interets!

        Quant á Si Ghozali, Allah Yarhamou!

    Z
    4 février 2025 - 15 h 45 min

    paix a son ame il voulait vendre sonatrach

      Anonyme
      5 février 2025 - 16 h 05 min

      A mon avis c’est chakhib qui voulait vendre la sonatrach du temps de bouteflika mais en a été empêché malgré le silence complice de bouteflika grace a une veritable lever de boucliers, pas Ghozali.

    Anonyme
    4 février 2025 - 14 h 16 min

    Allah y rhamo et condoléances à la famille.

    Dr Kelso
    4 février 2025 - 12 h 48 min

    Inna lilahi wa inna ilayi rajihun
    Allah yrahmou

    Allah yerahmou
    4 février 2025 - 12 h 27 min

    Condoléances a ses proches et a sa famille.
    Allah yerahmou

    Anonym3
    4 février 2025 - 12 h 18 min

    Allah yerhmou,mes condoleances a sa famille.

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