Par M. Aït Amara – Un lecteur français nous enjoint, dans un commentaire posté sous l’article consacré à Moncef Marzouki, de «ne pas insulter». Que ce cher lecteur nous permette d’abord d’applaudir la simplicité de ce principe. La civilité est, en effet, une vertu précieuse. Mais il convient de préciser ce qu’il entend par «insulte» et ce que nous pratiquons vraiment. Nous n’insultons pas, nous répliquons au prorata de la bassesse de ceux auxquels nous répondons. Voilà une nuance qui n’est pas de détail.
Il y a, d’un côté, les échanges d’esprit, la joute honnête, le procès des idées mené dans la décence. De l’autre, il y a la bassesse, cet outrecuidant mépris qui s’épanche en calomnies, en mises en cause indignes et en atrocités rhétoriques. A ceux‑là, qui confondent la parole et la flétrissure, nous n’adressons ni caresses ni indulgences. Nous leur opposons la seule chose qu’ils méritent : la lumière crue des faits, la fermeté des mots qui les démasquent et la réprobation qui vient circonscrire leur action.
Nous défendons notre pays. Ce n’est pas un simple slogan, mais une responsabilité. Défendre signifie protéger les institutions, sauvegarder la dignité collective, rappeler à chacun ses obligations morales et civiques. A tous ceux qui s’aventureraient à l’attaquer – non par la force mais par la vilenie verbale ou par la subversion des esprits – nous opposerons notre vigilance et notre parole. Nous ne promettons pas la violence. Nous promettons l’opposition résolue, la parole publique qui rend à chacun ses vérités, fût‑ce en des termes incisifs.
Dire les choses clairement, nommer l’infamie et la faiblesse, c’est servir la patrie mieux que l’euphémisme. Lorsque la bienséance est employée pour masquer l’injustice, la prudence devient complice. Ainsi, nous ne les insultons pas, nous ne faisons que leur dire leurs quatre vérités à ces bouffons. Cette démarche n’est pas une célébration de la brutalité verbale, mais un acte de clarté civique.
Si notre ton heurte, que notre lecteur offusqué se souvienne que l’indignation est souvent le dernier refuge de la loyauté. Entre l’oubli poli et le rappel ferme, nous choisissons le rappel : net, sonnant et sans détour. Car il vaut mieux réveiller la conscience publique par la vérité que l’endormir par de fausses élégances.
M. A.-A.
On ne devrait même pas se justifier puisqu’on ne fait que répliquer à la bassesse. Et en parlant de bassesse, si certains ne peuvent s’empêcher de se courber une fois debout, c’est leur problème. Être un « handicapé idéologisé » est une chose. Mais quand à cette incapacité motrice purement pavlovienne s’ajoute le biais cognitif de l’effet dunning-kruger, ça ne peut que voler très haut. Ou quand la bouffonnerie se prend au sérieux …
Un français (en miniscule) qui défend un tuniso-marocain (en miniscules) rien d’étonnant.
Fascinant ! Des étendues quantiques de la galaxie s’élève une voix pour appeler au respect d’un…indigne et vil courtisan du roi noceur dont le train de vie « pharaonique » engloutit quelques 240 millions d’euros pas an ! MARZOUKI ce laquais de la narco-monarchie en aura eu pour ses félonies et si par quelque heureux hasard il venait à nous lire, qu’il sache que nous payons toujours comptant les « prestations » de sa vassalité…