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Nuance !

Par M. Aït Amara – Un lecteur français nous enjoint, dans un commentaire posté sous l’article consacré à Moncef Marzouki, de «ne pas insulter». Que ce cher lecteur nous permette d’abord d’applaudir la simplicité de ce principe. La civilité est, en effet, une vertu précieuse. Mais il convient de préciser ce qu’il entend par «insulte» et ce que nous pratiquons vraiment. Nous n’insultons pas, nous répliquons au prorata de la bassesse de ceux auxquels nous répondons. Voilà une nuance qui n’est pas de détail.

Il y a, d’un côté, les échanges d’esprit, la joute honnête, le procès des idées mené dans la décence. De l’autre, il y a la bassesse, cet outrecuidant mépris qui s’épanche en calomnies, en mises en cause indignes et en atrocités rhétoriques. A ceux‑là, qui confondent la parole et la flétrissure, nous n’adressons ni caresses ni indulgences. Nous leur opposons la seule chose qu’ils méritent : la lumière crue des faits, la fermeté des mots qui les démasquent et la réprobation qui vient circonscrire leur action.

Nous défendons notre pays. Ce n’est pas un simple slogan, mais une responsabilité. Défendre signifie protéger les institutions, sauvegarder la dignité collective, rappeler à chacun ses obligations morales et civiques. A tous ceux qui s’aventureraient à l’attaquer – non par la force mais par la vilenie verbale ou par la subversion des esprits – nous opposerons notre vigilance et notre parole. Nous ne promettons pas la violence. Nous promettons l’opposition résolue, la parole publique qui rend à chacun ses vérités, fût‑ce en des termes incisifs.

Dire les choses clairement, nommer l’infamie et la faiblesse, c’est servir la patrie mieux que l’euphémisme. Lorsque la bienséance est employée pour masquer l’injustice, la prudence devient complice. Ainsi, nous ne les insultons pas, nous ne faisons que leur dire leurs quatre vérités à ces bouffons. Cette démarche n’est pas une célébration de la brutalité verbale, mais un acte de clarté civique.

Si notre ton heurte, que notre lecteur offusqué se souvienne que l’indignation est souvent le dernier refuge de la loyauté. Entre l’oubli poli et le rappel ferme, nous choisissons le rappel : net, sonnant et sans détour. Car il vaut mieux réveiller la conscience publique par la vérité que l’endormir par de fausses élégances.

M. A.-A.

24 Commentaires

  1. On ne devrait même pas se justifier puisqu’on ne fait que répliquer à la bassesse. Et en parlant de bassesse, si certains ne peuvent s’empêcher de se courber une fois debout, c’est leur problème. Être un « handicapé idéologisé » est une chose. Mais quand à cette incapacité motrice purement pavlovienne s’ajoute le biais cognitif de l’effet dunning-kruger, ça ne peut que voler très haut. Ou quand la bouffonnerie se prend au sérieux …

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  2. Fascinant ! Des étendues quantiques de la galaxie s’élève une voix pour appeler au respect d’un…indigne et vil courtisan du roi noceur dont le train de vie « pharaonique » engloutit quelques 240 millions d’euros pas an ! MARZOUKI ce laquais de la narco-monarchie en aura eu pour ses félonies et si par quelque heureux hasard il venait à nous lire, qu’il sache que nous payons toujours comptant les « prestations » de sa vassalité…

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  3. Le Courtisan invétéré serait il immunisé ou , mieux , exempté de s étaler à même le caniveau de la Hasbara parce que ses marionettistes l ont «  DRAPPÉ » des Oripeaux du DROITDELHOMMISME ??
    Le Lecteur français peut croire sincèrement au DROITDELHOMMISME ( bénéfice du Doute s entend) qui a ravagé le Destin des Peuples .
    Nous Algériens croyons sincèrement et franchement à l HUMANITÉ de l Homme qui ne « souffre » d aucune nationalité, religion , couleur , ethnie , faveur , pays ……

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  4. Cette imbécile n’a rien n’a nous dire !. La seule chose qui puisse arranger son malaise est de dégager d’ici , retourner vers des journaux français !.

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  5. Il peut suivre une formation pour devenir curé , ouvrir un site dédié à sa cause et distribuer des tracts.
    Aider une personne en situation de détresse.

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  6. Il faudrait lui dire ce qu’il à envie d’entendre au moment qui l’a choisi selon ce qui l’arrange dans ses petites affaires.

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  7. Très belle révélation de Monsieur M. Aït Amara : « Si notre ton heurte, que notre lecteur offusqué se souvienne que l’indignation est souvent le dernier refuge de la loyauté. Entre l’oubli poli et le rappel ferme, nous choisissons le rappel : net, sonnant et sans détour. Car il vaut mieux réveiller la conscience publique par la vérité que l’endormir par de fausses élégances. »

    C’est l’essence de tout Patriote Authentique ayant qu’un seul principe :  » Malgré tout, vive l’Algérie, Algérie pour toujours, Malgré tout بلادي نبغيك »

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  8. Le primate merzouki qui se prend pour un bourgeois issu des universités françaises de ses protectorats dans son petit combat des chiffonniers du « maghreb » déteste tous simplement l’Algerie parce qu’il use du même narratif que ses maîtres et nous nous serons toujours la pour le lui rappeler.

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  9. Il est venu voir ce qui se passe ici car chez lui les citoyens français ne commentent plus de peur de se faire arrêter par la stasi .

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  10. Si ce bouffon présomptueux s’était pris la peine de lire et relire convenablement l’éditorial de ce journal au lieu de se jeter dans l’arène comme un idiot.

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  11. Toute critique mérite réponse, car le silence est souvent interprété comme une faiblesse. Répondre, c’est affirmer sa présence, refuser la caricature et rétablir la mesure des choses. Dans le cas d’un pays comme l’Algérie, chaque attaque non contestée devient un fragment d’opinion publique. Répliquer, c’est exercer un devoir de lucidité collective : non pour plaire, mais pour rectifier. L’intelligence du verbe vaut mieux que l’indifférence hautaine. Celui qui répond avec précision désarme la propagande et rétablit la vérité des faits.

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