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Maroc, Emirats, Israël : coalition de trois vautours au-dessus du ciel africain

Une contribution du Dr A. Boumezrag – On dit que les vautours ne s’attaquent jamais aux vivants. C’est faux. Ils tournent autour des blessés, flairent la faiblesse, patientent, calculent, puis picorent à la surface des promesses. Sous le grand ciel africain, trois d’entre eux ont trouvé un terrain de chasse idéal : sable chaud, ressources rares et Etats fatigués par tant de tutelles.

Ils planent, drapés de vertu et d’accords de coopération. L’un a des poches pleines de pétrodollars, l’autre des laboratoires d’espionnage high-tech, le troisième une vieille nostalgie impériale camouflée en fraternité africaine. Ensemble, ils forment ce qu’on pourrait appeler le Triangle des opportunismes, ou plus simplement, la coalition des vautours satisfaits.

Sous leurs ailes, les crises africaines deviennent des terrains d’expérimentation diplomatique. Une guerre civile ? Une occasion de tester la générosité des cargaisons aériennes. Une famine ? Le moment parfait pour livrer quelques tonnes d’aide humanitaire… estampillées d’un drapeau étranger et accompagnées d’un contrat de reconstruction. La paix, c’est beau, surtout quand elle se monnaye.

Les discours, eux, sont irréprochables : solidarité, partenariat, développement durable, coopération Sud-Sud. Les communiqués de presse brillent plus fort que les mirages du désert. Mais derrière chaque mot se cache une concession minière, une base logistique ou un vote attendu dans quelque organisation internationale.

L’Afrique, dans cette équation, n’est plus un continent, c’est un tableau Excel.

Les vautours, eux, n’ont pas de frontières. Ils parlent toutes les langues de la diplomatie : celle du marché, celle du renseignement et, surtout, celle du silence. On ne les entend pas venir, on les voit quand il est trop tard. L’un finance, l’autre signe, le troisième bénit. Et tous jurent que c’est pour le bien de la stabilité régionale. Le mot «stabilité», d’ailleurs, est devenu le plus rentable de la décennie.

Pendant ce temps, au Soudan, le sang sèche plus vite que les résolutions onusiennes. En Libye, la reconstruction se fait à coups de contrats d’exclusivité. Au Sahel, les drones remplacent les idéaux. Et dans les salons feutrés de certaines capitales, on négocie la paix comme on marchande une cargaison d’or noir ou de phosphate.

Les vautours du ciel africain ne volent jamais seuls. Ils s’accompagnent de consultants, de fondations, de think tanks et de réseaux d’influence bien huilés. Ils parlent de «modernisation», de «sécurité énergétique», de «nouvelles routes de la coopération». On pourrait presque les croire sincères, s’ils n’arrivaient pas toujours juste après les bombes, les sanctions ou les faillites.

Leur arme la plus redoutable n’est pas le canon, mais le narratif. Celui du «sauveur bienveillant», du «partenaire fiable», de «l’ami du continent». L’Afrique est aimée – trop aimée, même –, mais toujours pour ce qu’elle contient, jamais pour ce qu’elle est. Ses peuples votent, ses élites signent, et ses terres livrent leurs secrets, pendant que les vautours font mine de protéger ce qui reste de charogne diplomatique.

Et puis, il y a la morale. Celle qu’on brandit pour couvrir la rapacité. L’un se proclame gardien des Lieux saints, l’autre champion de la paix technologique, le troisième défenseur d’un panafricanisme de circonstance. Tous jurent leur fidélité au droit international, à condition qu’il reste flexible.

Le plus ironique, c’est que chacun de ces vautours prétend défendre la souveraineté en violant celle des autres. Ils soutiennent les «bons camps», définissent les «mauvais acteurs», et se découvrent soudainement passionnés par la «stabilité du continent». Stabilité, encore ce mot magique. A croire qu’il se vend au kilo sur les marchés diplomatiques.

Dans cette valse cynique, l’Afrique devient un théâtre d’ombres. Les puissances traditionnelles s’y effacent, laissant place aux nouveaux prédicateurs du «soft power» parfumé à la poudre et au cash. Les discours d’indépendance sont recyclés, traduits, exportés, revendus à prix fort. Et pendant que les vautours débattent dans les conférences internationales, la misère continue de gémir au sol, hors champ, bien sûr, pour ne pas gâcher la photo de famille.

Au final, il ne faut pas en vouloir aux vautours car ils ne font que suivre leur nature. Ce sont les blessés qui, souvent, oublient de guérir avant de se livrer. L’Afrique, fatiguée d’avoir trop cru aux promesses, laisse son ciel se couvrir d’ailes étrangères. Le silence des peuples, lui, fait le reste.

Perspectives sous un ciel encombré

Demain, de nouveaux oiseaux viendront s’ajouter au cortège. D’autres puissances, d’autres sigles, d’autres discours. Le continent continuera d’attirer les appétits et les slogans, et chaque crise sera une porte d’entrée. Mais peut-être qu’un jour, quand la terre se relèvera, le ciel deviendra trop étroit pour les vautours.

Alors, les peuples n’auront plus besoin de lever les yeux : ils marcheront droits, et les ombres s’éloigneront d’elles-mêmes. Au final, au Sahara, les frontières ne bougent plus, ce sont les consciences qui reculent.

A. B.

12 Commentaires

  1. « le troisième une vieille nostalgie impériale camouflée en fraternité africaine. » dixit l’auteur.

    Le narratif marocain s’accapare l’histoire partagée islamique, arabe et maghrébine pour se l’approprier exclusivement.
    Quel empire? Quand ? L’empire composé de l’émirat de Marrakech, de l’émirat de Fez, du Rif et du Sousse composent l’empire du Maroc telle que définit par Lyautey.
    La prise d’El Andalouse et les relations avec l’Afrique subsaharienne est le fait de l’empire islamique et arabe.
    C’est après le découpage de l’Afrique en Etats/nation « hérité » de l’histoire européenne et de la fin du protectorat (officiellement en 1956) que le Maroc s’invente « un empire » pour légitimer son expansion sur le Sahara-occidental et assurer un soft power à l’adresse des pays d’Afrique de l’ouest.

    La résistance commence par les mots appropriés pour contrer la propagande de ces vautours.

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    • « ……..La résistance commence par les mots appropriés pour contrer la propagande de ces vautours…….. »
      Merci de l Avoir rappelé à l Auteur qui oublie , dans chacune de ses contributions , cette Règle fondamentale .

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  2. Le Maroc sert de base, de refuge et de point de chute,
    Israël apporte la technologie
    Dubaï finance via son cash disponible.

    Vous voyez, c’est simple comme BONJOUR. Ensuite, ils se servent de la religion pour manipuler les masses mais comme ça ne prend plus comme en 1990, ces trois pays veulent s’aider de l’IA, des satellites espions, pour comploter contre l’Algérie.

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    • Le royaume de la perdition et de toutes les trahisons ainsi que les émirats arabes honnis se sont soumis ostensiblement au régime criminel de tel aviv à travers les accords d’abraha.
      La trinité maudite « maroc – entité sioniste – émirats arabes honnis », une alliance au nom du pire des vices : l’esprit charognard du profit. Trois rapaces qui se nourissent du malheur qu’ils provoquent. Ils sèment les calamités puis ils veulent en récolter les fruits. Des fruits particuliers qui ont le goût de la mort.
      Ces trois oiseaux à l’appétit vorace n’ont aucune morale. Ils ne sont motivés que par l’opportunisme et la cupidité. Ils lorgnent les biens d’autrui avec pour objectif de les dévorer avec avidité. L’expression « avoir un appétit d’oiseau » ne les concerne pas. Eux convoitent avec rage et envie. Ils n’ont aucune limite. Ils sont affectés par la boulimie. Des vautours qui dévorent des yeux les biens et les richesses de l’Afrique. Des charognards. Des oiseaux de malheur.
      Et leur rappeler l’histoire de celui qui, en prison, en compagnie de Yusuf, se vit en rêve du pain sur la tête dont les oiseaux mangeaient. Au final, il apprit du Prophète qu’il finirait crucifié et que des oiseaux mangeraient de sa tête.
      Le royaume de la perdition et de toutes les trahisons et les émirats arabes honnis sont donc pressés de servir leur maître génocidaire sioniste. Pour eux, dans ce monde, la fin justifie les moyens. En attendant « les raisins de la colère ». Pour venger les opprimés. Ceux qui sont broyés par le système mis en place par ces vautours. Ceux qui sont frappés par la famine. Le sang de ces morts seront vengés !

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    • Le royaume de la perdition et de toutes les trahisons ainsi que les émirats arabes honnis se sont soumis ostensiblement au régime criminel de tel aviv à travers les accords d’abraha.
      La trinité maudite « maroc – entité sioniste – émirats arabes honnis », une alliance au nom du pire des vices : l’esprit charognard du profit. Trois rapaces qui se nourissent du malheur qu’ils provoquent. Ils sèment les calamités puis ils veulent en récolter les fruits. Des fruits particuliers qui ont le goût de la mort.
      Ces trois oiseaux à l’appétit vorace n’ont aucune morale. Ils ne sont motivés que par l’opportunisme et la cupidité. Ils lorgnent les biens d’autrui avec pour objectif de les dévorer avec avidité. L’expression « avoir un appétit d’oiseau » ne les concerne pas. Eux convoitent avec rage et envie. Ils n’ont aucune limite. Ils sont affectés par la boulimie. Des vautours qui dévorent des yeux les biens et les richesses de l’Afrique. Des charognards. Des oiseaux de malheur.
      Et leur rappeler l’histoire de celui qui, en prison, en compagnie de Yusuf, se vit en rêve du pain sur la tête dont les oiseaux mangeaient. Au final, il apprit du Prophète qu’il finirait crucifié et que des oiseaux mangeraient de sa tête.
      Le royaume de la perdition et de toutes les trahisons et les émirats arabes honnis sont donc pressés de servir leur maître génocidaire sioniste. Pour eux, dans ce monde, la fin justifie les moyens. En attendant « les raisins de la colère ». Pour venger les opprimés. Ceux qui sont broyés par le système mis en place par ces vautours. Ceux qui sont frappés par la famine. Le sang de ces morts seront vengés !

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    • Excellente contribution du Dr A. Boumezrag qui a une très belle plume.
      Sinon, il me parait important de revenir sur un passage. Celui où il dit : « L’un se proclame gardien des Lieux saints, l’autre champion de la paix technologique, le troisième défenseur d’un panafricanisme de circonstance. » Or, les émiratis ne sont pas les gardiens des Lieux saints de l’islam. Il est utile de signaler cette erreur qui ne gâche en rien le reste de son article. J’en profite également pour rappeler que le roitelet de pacotille numéro 6, dépravé notoire, n’appartient nullement à la descendance du Prophète Mohamed (saws). C’est un mensonge très grave qu’il faut dénoncer. Quand on y ajoute le fait que ce monarque de façade se fait idolâtrer par des sujets serviles biberonnés à toutes sortes de superstitions dont des pratiques issues de la kabbale juive … C’est très grave. Le signe de leur perdition parait évident. Que ces traîtres soient maudits ! Amine.

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  3. La contribution du Dr A. Boumezrag parle de trois vautours. Or sur la photo qui illustre l’article il manque le torchon du maroc et un représentant de PD 6.

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  4. Monsieur Boumezrag vous avez oublié l’autre charognard cheikh achyoukhs sayeddna ardoghan le petit fils de mustafa kamel attaturk .

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  5. Vous oubliez une point très important tt ces pays ont un chose en commun (sur tt les Émirats) sont une bordel aux ciel ouvert. Et el dzair doit agir et rapatrier nos concitoyens (…) de cette pays
    …..et comme dit brahms dit el fahem yefham
    .. nous les nationalist dz exige tt simplement une rupture avec les Émirats…qatar Saudi et la France egypt et Turquie pour ne citer que ces pays Zionist ennemis mortel de el dzair et notre culture.

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  6. ATTENTION AU CHOCOLAT DE DUBAI, c’est que du sucre revendu 250 € le kilo

    Voici, l’avis d’un nutritionniste : Derrière l’engouement pour le chocolat de Dubaï se cache une réalité nutritionnelle préoccupante. Ce produit, qui envahit les réseaux sociaux et les boutiques spécialisées, atteint des prix records avec des tarifs pouvant grimper jusqu’à 250 euros le kilo. Cette confiserie, reconnaissable à sa texture crémeuse et à sa garniture à la pistache, est devenue en quelques mois un phénomène viral, recherché par les amateurs de douceurs et les influenceurs. Pourtant, cette popularité fulgurante interpelle les médecins et nutritionnistes qui s’alarment de sa composition. Le Dr Arnaud Cocaul, médecin nutritionniste et spécialiste de la prévention, tire la sonnette d’alarme sur ce qu’il qualifie de « chocolat le plus dangereux du monde ». Son analyse détaillée de la liste des ingrédients révèle une concentration en sucre et en additifs qui dépasse largement les standards acceptables pour un aliment. Face à l’ampleur de cette tendance, il devient essentiel de comprendre ce qui se cache réellement dans ces tablettes vendues comme de véritables produits de luxe.

    Une teneur en sucre alarmante.

    L’analyse de la composition du chocolat de Dubaï révèle des chiffres qui donnent le vertige. « Vous avez plus de 46% de sucre », alerte le Dr Cocaul, qui souligne qu’il s’agit d’un produit « hyper sucré qui est vendu comme de l’or en barre ». Cette concentration exceptionnellement élevée place ce chocolat bien au-delà des recommandations nutritionnelles et même au-delà de la plupart des confiseries traditionnelles. La situation se complique davantage avec la présence de sirop de sucre inverti, un ingrédient particulièrement problématique selon le médecin.

    « C’est du sucre ultra rapide qui correspond en fait à une ingestion intraveineuse littéralement de sucre », explique-t-il. Ce type de sucre provoque des pics glycémiques brutaux dans l’organisme, sollicite intensément le pancréas et favorise le stockage des graisses. La combinaison de différents types de sucres dans une même préparation amplifie les effets néfastes sur la santé métabolique. Au-delà du sucre, la composition inclut de l’amidon de maïs, du lactosérum déminéralisé et divers colorants et additifs destinés à texturer le produit. Cette accumulation de substances transformées fait du chocolat de Dubaï un produit ultra-transformé par excellence, loin de l’image premium véhiculée par son prix exorbitant.

    Des ingrédients problématiques au-delà du sucre.

    La déception ne s’arrête pas à la teneur en sucre. Le Dr Cocaul pointe également du doigt la faible proportion de l’ingrédient censé justifier le prix du produit : les pistaches. « Les pistaches, c’est 10 à 12% simplement de la composition. Très peu de pistaches », constate-t-il avec désapprobation. Cette proportion dérisoire révèle le décalage entre le marketing du produit et sa réalité nutritionnelle. Pire encore, la provenance de ces pistaches pose question : « Elles peuvent être responsables d’aflatoxines, qui sont des substances qui sont particulièrement redoutables. » Ces toxines naturelles produites par certains champignons peuvent contaminer les fruits à coque mal conservés et présentent des risques pour la santé. L’expérience gustative elle-même ne justifie pas l’engouement selon le praticien. « Au niveau du goût, vous allez avoir un goût extrêmement sucré qui va remplacer le goût de la pistache que vous cherchez initialement », explique-t-il. Le sucre omnipotent masque complètement les saveurs délicates de la pistache et créé « un goût écœurant qui sature complètement les papilles gustatives ». Pour le Dr Cocaul, le verdict est sans appel : « C’est de la malbouffe. C’est un produit qui est une arnaque complète, que ce soit au niveau gustatif et économique ».

    ATTENTION, le diabète va vite arriver avec ce produit, n’y toucher plus.

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